Chronique de Jihene : c'était le destin (tome 2)

28)

Le lendemain était donc arrivé, et je me rendais chez Lydia comme convenu. Dénia m'avait fait un message pour me dire qu'elle était déjà là parce que j'avais pas trop envie d'arriver et de me retrouver seule avec Lydia mdrr

En vrai j'y allais un peu de force parce que c'était vraiment pour pouvoir « repartir sur de bonnes bases » comme l'avait dit Lydia, et surtout parce que je ne voulais plus vivre dans des conflits et encore moins dans ma famille. C'était pour faire bonne figure on va dire, et pas passer pour la fille rancunière qui ne veut pas tourner la page.

Je suis donc montée et elles m'ont ouvert.

Lydia : ah bah t'es enfin venue ! Allez on peut descendre maintenant

Moi : déjà ?

Lydia : oui, on attendait que tu sois là

Moi : ok vas-y

Dénia : mais on va où en fait ?

Lydia : il m'a fait un message, il est au quartier là. Par contre on reste pas longtemps hein, il doit repartir

Moi : de toute façon on a pas grand chose à lui dire mdr

Dénia : mdrr mais grave

Lydia : de toute façon vous n'avez pas besoin de parler avec lui parce que c'est MON mec. Juste vous le voyez et c'est tout

Moi : tkt pas, on n'allait surtout pas te le voler

Dénia m'a fait signe en mode « laisse là ». C'est vrai qu'il fallait laisser du temps à Lydia pour qu'elle devienne un peu plus aimable mdrr

On est donc descendue et on commencé à marcher

Dénia : il t'as dis où il était ?

Lydia : toujours au même endroit avec ses shab

Dénia : et on va se pointer comme ça ?

Lydia : bah oui mais tkt on risque rien. Bref dépêchez vous là il n'a pas que ça à faire de vous voir

Moi : mais c'est toi qui nous a demandé de venir, alors ne te plains pas stp

Dénia : (doucement) Jiheneee ignore là je t'ai dis

Moi : (doucement) oui bah c'est difficile

On est arrivée dans le fameux coin et il y avait un groupe d'une dizaine de garçons

Lydia : allez venez on y va

Moi : mais on ne va pas se ramener comme ça, c'est gênant un peu

Lydia : mais non orhhh allez venez

On a donc commencé à marché vers eux mais elle était loin devant et nous on traînait les pieds derrière.

Moi : je suis choquée des efforts que je fais là. Je m'épate moi même

Dénia : bah écoutes si elle dit vouloir changer pour de vrai on a qu'à lui laisser une chance. C'est vrai qu'elle doit vraiment se sentir seule.

Moi : oui t'as pas tord...elle a pas été sympa mais bon. On peut essayer de passer au dessus.

Dénia : oui on ne sera jamais de bonnes amies mais au moins on sera en bons termes

Moi : oui voilà, c'est déjà bien

Comme Lydia nous devançait de loin elle est partit dans le groupe de gars et en a attrapé un par le bras pour qu'il vienne avec elle. Il avait une casquette et une capuche alors on ne le voyait pas totalement.