Chronique de Jihene : c'était le destin (tome 2)

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Je vais vous passer quelques semaines car j'étais ENFIN en vacances. Je travaillais encore mais je n'avais plus cours, ce qui m'allégeaient beaucoup. J'étais toujours en contact avec Ilhem mais en ce qui concerne Amine je n'avais plus aucune nouvelle alors que j'étais habitué à lui parler souvent. Je n'y faisais pas trop attention à vrai dire, alors je ne me posais pas de question. Mahir bah c'est pareil, plus aucune nouvelle, on aurait dit qu'il avait disparu. Et Riyad bah on se parlait encore un peu mais de loin. On ne parlait jamais en messages, seulement quand on se croisait dehors et c'était toujours très rapide. On avait vraiment prit nos distances et je pensais que c'était beaucoup mieux comme ça pour qu'on puisse avancer chacun de notre côté.

Mais bon, ça ne se passe jamais comme prévu.

J'étais contente d'être enfin en vacances mais j'étais très loin d'imaginer qu'elles allaient être gâchées par certains événements.

Aujourd'hui j'avais un repas de famille comme on avait souvent l'habitude de faire. Le seul souci c'est que c'était chez les parents de Lydia mais bon tant pis, je n'avais pas trop le choix.

Il était environ 18h et nous nous sommes donc rendus là bas. Il y avait déjà tout le monde, on était les derniers comme d'habitude mdrr

Quand je suis arrivée j'ai dis bonjour à tout le monde et j'ai tout de suite retrouvé Dénia.

Moi : ils sont pas là Brahim, Mehdi et tout ?

Dénia : si si, ils sont partit chacun essayer la nouvelle voiture de Mehdi. On aurait dit des enfants devant un nouveau jouet mdr

Moi : mdrr ils vont revenir dans longtemps alors. Et Lydia elle n'est pas venue chez ses parents ?

Dénia : elle est au téléphone dans son ancienne chambre, ça fait au moins une demi heure qu'elle s'est enfermée là bas.

Moi : sah moins je la vois, mieux je me porte

Dénia : mais tu ne la vois jamais dans ton quartier ? Vous vous calculez pas ?

Moi : je la croise des fois mais on ne se calcule même pas un peu. Au début je disais bonjour mais elle me prenait grave de haut et j'aimais pas du tout ça alors j'ai arrêté

Dénia : t'as raison en vrai, vaut mieux la laisser

Moi : ouais

On est partit s'asseoir dans le salon, on parlait entre nous et Lydia a fini par réapparaître quelques minutes après.

Lydia : coucou les filles, désolée j'avais un appel important.

Oui devant les parents elle fait toujours la gentille hein. Comédia del Arte celle là

Dénia : tkt

Lydia : d'ailleurs venez faut que je vous montre quelque chose dans ma chambre. Allez venez !!

C'était super bizarre de sa part. Ça sentait le coup foireux mais bon on avait l'habitude. Ça ne pouvait pas être pire.

Ptdrrr Jihene et sa naïveté, une grande histoire d'amour !

On l'a donc suivit à l'étage dans sa chambre et elle s'est empressée de fermer sa porte à clé

Moi : euh c'est une prise d'otages ? Pourquoi tu fermes ?

Lydia : bah parce que je ne veux pas que les gens entendent, c'est logique

Dénia : bref tu voulais nous montrer quoi parce que flemme de rester plus longtemps ici