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Moi : tu veux faire quoi ?

Yemma : pour l'instant on ne fait rien

Moi : hein ?

Yemma : on va laisser les gens se calmer tranquillement par rapport à cette histoire et ne plus en parler. Tu vas attendre de voir si ce garçon est vraiment quelqu'un de sérieux et stable....ensuite on verra.

Moi : c'est vrai ??

Yemma : eh eh ne t'excite pas trop trop vite. On attend de voir j'ai dis. Si je vois que c'est une personne sérieuse, là peut être que j'en parlerais à ton père.

Moi : ooooh merci maman, merci merci merci

Yemma : c'est bon c'est bon, j'ai compris, t'es contente. Mais attention Jihene, pas de relation hors mariage hein

Moi : oui oui tkt pas pour ça

Yemma : je te fais confiance mais voilà je te préviens quand même. Bon pour l'instant ça reste entre nous, alors si une de tes tantes ou cousines te pose des questions sur ça, tu ne répond pas. Tu leurs dis de voir avec moi directement et moi je serais répondre. Parce que si on leur dit ça, elles vont toutes faire un AVC là, elles vont me soûler

Moi : mdr oui tkt pas maman...et merci beaucoup vraiment

Yemma : je veux que tu sois heureuse, c'est le principal pour moi. Alors je lui laisse une chance à ce garçon. Si je vois qu'il est capable de prendre soin de ma fille alors là on en reparlera. Il s'appelle comment déjà ? Pardon, toujours j'oublie

Moi : mdrr c'est Riyad

Yemma : ah oui c'est vrai, Riyad. Je l'ai déjà vu ?

Moi : euh peut être.. t'as déjà sûrement dû le croiser dans le quartier

Yemma : mmh peut être. Allez je vais sortir, j'ai rendez vous chez ma coiffeuse, ça fait longtemps que je n'ai pas refais mes mèches là je suis à l'abandon c'est n'importe quoi. Je rentrerai vers 15h, parce que c'est pas à côté et j'irais faire une petite course après, d'accord ?

Moi : d'accord, amuses toi bien

Yemma : bien sûr que je vais m'amuser, j'ai ni mari ni enfants dans mes pattes. Enfin un peu de tranquillité. Allez j'y vais benthi, bisous

Moi : bisous

Elle est sortie et moi j'ai fini mon ménage.

J'en ai profité pour appeler Riyad pour savoir comment il allait comme il devait prendre ses médicaments.

Riyad : ouais ?

Moi : ça va ?

Riyad : non

Moi : pourquoi ?

Riyad : ptn j'ai eu de la fièvre toute la nuit, impossible de dormir tranquille. Il est pas censé faire dormir ce médicaments de merde ?

Moi : tu me demandes à croire je suis docteur. Mais tu vois si t'aurais pris tes médicaments avant eh bah tu serais tranquille là

Riyad : tu m'as appelé pour me faire chier c'est ça ?

Moi : non pas du tout, mais vas-y si tu veux je te laisses

Riyad : non c'est bon restes stp

Moi : mais vas dormir si t'es fatigué

Riyad : j'arrive pas. Viens on sort

Moi : flemme

Riyad : vas-y y wsh fais un effort

Moi : t'es chiant..vas y si tu veux. En plus faut que je te raconte un truc

Riyad : bah vas-y on se rejoint devant ton bâtiment

Moi : okk

J'ai enfilé un jogging vite fait et je suis descendue. J'ai attendu environ cinq minutes et il est arrivé....et mon attention s'est directement porté sur sa tenue. C'était rien de spécial mais croyez moi, il était magnifique. C'était juste un ensemble de survet tout blanc mais je ne l'avais jamais vu comme ça, il est toujours en noir d'habitude

Riyad : pourquoi tu me guettes comme ça ?

Moi : tu sais que ça te vas grave bien le blanc ?

Riyad : je sais je sais

Moi : non mais sérieusement tu devrais en mettre plus souvent. Parce que comme t'es grave matte de peau ça ressort trop bien. Toujours tu te met en noir là, faut changer chouiya

Riyad : y'a que ici que je suis en noir. Et aujourd'hui vas-y c'est exceptionnel. Mais quand je suis en vacances je ne suis pas comme ça. Mais là cet été je ne sais pas si je pourrais partir parce que je risque d'être malade pour le restant de mes jours à cause de toi

Moi : pourquoi à cause de moi ?

Riyad : tu m'as forcé à prendre ces médicaments de merde

Moi : t'as pas fini avec ça ?

Riyad : non. Tu sais pas ce que ça fait toi 40 de fièvre toute la nuit. J'ai cru que j'allais mourrir

Moi : t'es toujours dans l'excès c'est pas possible

Riyad : pas du tout. Bref tu voulais me raconter quoi ?

Moi : ah oui c'est vrai. Bah viens on va marcher

Riyad : vas-y mais pas au soleil, ça me fait mal à la tête. Ça par contre ça me fou grave le seum parce que à cause de tes conneries je ne pourrais pas bronzer cet été. Je dois rester à l'ombre ptn

Moi : oui oui ça aussi c'est de ma faute, c'est bon. breeeef on avance

Riyad : à l'ombre

Moi : oui à l'ombre c'est bon j'ai compris

On a commencé à marcher mais c'était galère de trouver des coins d'ombres mais bon y'avait pas trop le choix hein, flemme de finir à l'hôpital encore une fois.

Moi : hier y'a eu un repas chez ma tante et y'avait la mère à Lydia

Riyad : elle t'a embrouillé ?

Moi : non...elle était un peu zehef mais c'est normal

Riyad : elle t'a dit quoi ?

Moi : c'est le même disque qui tourne hein, en gros j'ai récupéré les miettes de sa fille, maintenant à cause de moi elle est très très mal, bref la total

Riyad : elle est mal ? Mdrr hier j'ai appris qu'elle s'était casée avec mon shab

Moi : sérieux ?

Riyad : j'te jure. Il est venu me demander si ça me dérangeait comme c'était mon ex. Je lui ai dis non parce que sah je m'en tape hein. Mais vas-y elle a du culot pour dire à sa mère qu'elle est mal

Moi : elle est très forte dans le mensonge cette fille

Riyad : ça je l'avais remarqué direct. Attend sa mère elle a parlé de moi ? Je demande parce que j'espère qu'elle ne m'a pas hcheum devant ta famille hein

Là ça devenait délicat

Moi : euh..

Riyad : ça veut dire oui ? Vas-y racontes, elle a dit quoi ? Même si y'a rien à dire à part pour les trafiques, mais Lydia m'avait juré sur tout ce qu'elle avait au monde qu'elle ne dirait rien à personne. Même si c'est une taré je ne pense pas qu'elle le soit au point de jurer dans le vide

En fin de compte on a bien un point commun Riyad et moi...

On est très naïfs.

Chronique de Jihene : c'était le destin (tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant