Le lendemain j'étais encore sur un petit nuage par rapport à la veille. Mais j'appréhendais quand même un peu la discussion entre Riyad et les parents de Lydia. Même si la plus dangereuse c'était clairement Lydia elle même.
J'étais partie travailler comme d'habitude et j'ai reçu une visite assez inattendue au magasin. C'était Amine.
J'ai vu qu'il était là mais je ne l'ai pas calculé, je continuais mon travail comme si de rien était. J'espérais qu'il s'en aille mais non, il est venu me voir. J'avais vraiment pas envie de lui parler alors pendant qu'il était planté devant moi bah je pliais les jogging pour les remettre en rayon.
Amine : selem
Moi : selem
Amine : je peux te parler stp ?
Moi : je travaille là alors je peux pas désolée.
Amine : vas-y Jihene juste cinq minutes stp
Moi : bah parles mais ne crois pas que je vais entamer une discussion avec toi.
Amine : je voulais m'excuser pour ce que j'ai dis sur Ilhem. Mahir m'avait monté le crâne contre elle et jamais je n'aurais imaginé qu'il irait jusqu'à agressé une meuf
Moi : c'est pas auprès de moi qu'il faut t'excuser mais plutôt auprès d'Ilhem. Ça l'a beaucoup blessée que vous la fassiez passer pour une menteuse.
Amine : bah faut nous comprendre aussi. J'allais pas la croire elle, j'allais croire mon shab. C'est logique non ?
Moi : que tu défendes ton shab en public c'est une chose. Mais dans ces cas là il faut que tu lui parles en privé pour savoir la vérité. Sauf que toi t'as été borné et tu n'as pas hésité à nous insulté et nous menacer je me trompe ?
Amine : j'aurais pas dû c'est vrai. Mais j'étais énervé c'est pour ça
Moi : arrêtes t'as aucune excuse, ne rejette pas tes actes sur la colère. T'as juste suivie ton pote comme un véritable pigeon et tu n'as même pas cherché à savoir la vérité. Maintenant si tu reconnais tes tords c'est bien, tant mieux. Mais à part ça n'espère pas qu'on se reparle un jour comme avant hein
Amine : le contraire m'aurais étonné. En tout cas voilà je t'ai présenté mes excuses et je vais faire de même pour Ilhem. Et je voulais juste te dire un truc par rapport à Mahir.
Moi : dis moi
Amine : il a mal agit c'est vrai. Très mal même. Mais tu sais c'est quelqu'un d'assez perdu dans sa vie alors il fait de la merde. Il ne faut pas lui en vouloir
Moi : ah donc le fait qu'il ai des problèmes ça justifie ce qu'il a fait c'est ça ?
Amine : bah ouais tu vois il est -
Moi : non stop tu t'enfonce. Bref je te laisse moi j'ai du travail.
Je l'ai laissé et je suis partie continuer mon travail. Non mais c'était la meilleure celle là. Sous prétexte que monsieur a des soucis alors on doit passer sur le fait qu'il ai agressé des gens ?? On a tous des problèmes dans la vie mais faut arrêter de s'en servir pour justifier des actes aussi grave, après ça ce n'est que mon avis hein
Je vais vous passer à la fin de mon après midi. Je suis sortie de la boutique et comme un problème n'arrive jamais seul eh bah j'ai croisé Mahir qui attendait devant le magasin. J'ai pas calculé et j'ai tracé.
Mahir : attend faut que je te parle, arrêtes de faire comme si tu ne m'avais pas vu
Moi : laisses moi.
Il m'a attrapé fort par le bras et m'a retourné face à lui.
Moi : lâches moi tout de suite
Mahir : d'accord mais écoutes moi alors
Moi : je t'ai dis non. Laisses moi partir
Mahir : je m'en fou je vais te suivre juste pour que tu m'écoutes
Moi : tu ferais mieux de partir au cas où j'appelle la police
Mahir : t'oseras pas le faire
Moi : ne me chauffe pas
Mahir : je veux juste te parler Jihene, rien d'autre
Moi : non. Maintenant tu bouges.
J'ai tracé jusqu'à dehors mais ce fou m'a suivis jusqu'à ma voiture en me parlant mais je l'écoutais à moitié.
Mahir : je sais que j'ai merdé mais c'est parce que j'étais énervé Jihene
Moi : je m'en fou
Mahir : je ne voulais pas agressé Ilhem, sah je ne sais pas ce qu'il m'a prit. Je ne veux pas que tu me vois comme celui que je ne suis pas
Moi : ah si si, t'es une grosse pourriture, t'es pas un homme. Tu frappes et menaces les femmes et en plus de ça t'as même pas les couilles d'assumer. Voilà comment je te vois.
Mahir : tu sais c'est à cause de qui que j'ai agis comme ça ?
Moi : non et je m'en fou
Mahir : c'est à cause de toi.
Moi : mdrr attend moi ? T'es vachement culotté toi hein
Mahir : tu sais pourquoi c'est à cause de toi ? Parce que depuis que je te connais j'ai tout fais pour te raisonner Jihene. J'ai pas arrêté de te faire des appels de fards mais toi tu fais l'aveugle
Moi : je te suis plus là
Mahir : sah...tu me plais Jihene. Et quand je t'ai connu au début je voyais qu'on parlait, qu'on s'entendait bien tu vois. Mais par la suite ça s'est dégradé. Quand je t'ai vu avec l'autre là comment il s'appelle....Riyad voilà......bah là j'ai vrillé. Je n'arrive pas à comprendre comment tu peux aimer un gars comme lui. C'est quoi à part un gars de quartier ? Il n'a rien de spécial à part si toi y'a que le physique qui t'intéresse chez un mec. C'est vrai que moi je n'ai pas le physique de rêve mais au moins j'aurai pu te mettre bien Jihene. Moi j'ai fais des études, je suis quelqu'un de stable.....mais toi t'as pris le mec de quartier qui a arrêté l'école et qui traîne en bas des blocs. Sah t'as pas honte de ramener ça à tes parents ?
J'en revenais pas de ce qu'il venait de me dire. Ce mec avait vraiment un culot phénoménal en fait.
Moi : pour répondre à ta question, non je n'ai pas honte. Pas du tout même. En revanche j'aurais eu honte de ramener un gars comme toi, oui ça c'est vrai.
Mahir : et pourquoi ?
Moi : Mahir stp on peut pas comparer l'incomparable
Mahir : alors dis moi qu'est ce qu'il a de si particulier qui fait que t'as préféré lui.
Moi : mdrr attend t'es sérieux tu crois vraiment que c'est l'heure de jouer au jeu des différences là ?
Mahir : y'a rien, juste dis moi, c'est tout ce que je te demande.
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Chronique de Jihene : c'était le destin (tome 2)
RomanceSelem Aleykoum les filles ! Je reviens pour vous raconter la suite de mon histoire car il y a eu quelques rebondissements.. Je ne vous en dis pas plus et je vous laisse avec la suite, j'espère que ça vous plaira Bisous 🤍