Chaque jeudi soir à dix sept heures
Tu discutais avec tes amis en attendant ton chauffeurSouriant, heureux, avec cette joie et ce bonheur
La vue de ta splendeur nourrissait la peurCette peur de venir te voir, de venir te parler
Pour te dire tout ce que je pense, pour tout te conterMon existence, tu ne l'avais sans doute jamais remarquée
Pourtant tu étais empathique, ton être n'était que bontéTu aidais les autres, ta sociabilité était transparente
Tu n'affichais aucun complexes, à une vue apparenteTu étais sain d'esprit, extraverti et réconfortant
Pas besoin de mentir, tu étais un courageux combattantTu affrontais cette putain de vie, sans te laisser dépasser
Toutes tes émotions tu les gérais, sans pour autant en douterMême quand tu étais seul, je te trouvais resplendissant
Je n'avais que mes yeux pour témoigner de tes actes bienveillantsTu etais leur bonheur, notre bonheur à tous
Même à ceux que tu ne connaissais pas, tu donnais un coup de pousseJe ne pouvais qu'écrire, tout ce que je ressentais à ton égard
Mon moment évasif, était de décrire ton regardIl était profond, avec une étincelle l'illuminant
Le paroxysme y était, tu n'étais que compatissantTes prunelles me brûlaient, malgré que tu ne me regardais pas
Alors qu'il ne suffisait que d'une parole pour que je sois totalement à toiLa petite couette que tu faisais quand tu étais concentré
Elle aussi m'intéressait, me rendait obsédée.L'air gai que tu affichais en traversant cette allée
N'était que adressé à ta bien-aiméeCelle que tu avais choisi, ce jour là devant moi
La rendant heureuse, et me détruisant, moiJe ne t'avais jamais rien avoué, ça je l'avoue
Mais mon coeur pleurait cet amour, tellement plus fort que toutJe n'étais qu'une égoïste, je ne voulais pas te partager
Alors que même un mot, je ne t'avais jamais avouéIntérieurement, je le voulait, que tu penses à moi
Parce que pour moi tu étais plus qu'un garçon, tu étais toiNaturellement toi pour les autres, tu n'avais que de la pureté en toi
Mais je voulais que tu le sois, que tu le sois pour moiQuelle mélancolie, de savoir qu'après tout ça je suis sur ta tombe
Pour te le dire afin, après ton départ de ce monde immondeUn suicide, qui l'aurait cru ?
Sûrement pas moi qui ne te voyait qu'à l'oeil nuJe regrette tant, de ne t'avoir jamais côtoyé
De n'avoir jamais extériorisé le fond de ma penséeDe là où tu es, j'espère une seule fois
Que tu puisses m'écouter, et sourire face à moiMaintenant, l'âme remplie de douleur
Je me dis fermement et sans saveurQue tu écouteras l'écho de mon coeur.
Je n'ai pas besoin que tu m'aimes, t'aimer était assez pour moi.
Tu étais ma drogue, et j'ai surdosé.
- T/p.
Chifuyu Matsuno
1991 - 2009.
<3------
J'aime chif de tout mon coeur, sauf que j'écris sur lui seulement quand je suis en bad mood dcp ça finit toujours triste :(
Petit comeback, j'aimerais avoir vos avis :3
Loooooove <3
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Nyctophilia - Tkr.
No Ficción- « Et si j'étais ton petit ami ? » Recueil de préférences, one shots et headcanons ! ©️ Original.