Partie 1 - Lueur de la lune

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JASMINE

Il y a quelques années...

Je regardais par la fenêtre en fixant la faible lueur de la lune qui éclairée le terrain de foot situé dans la rue juste en bas de chez moi. Je suivais la lumière qui éclairer maintenant les petits garçons qui s'amusait à jouer au ballon en bas. Il semblait être entraîné par un homme à la carrure plutôt imposante. Semblable à celle de mon père lorsqu'il était plus jeune.

Je me suis soudainement mise à penser que moi aussi j'aurais aimé être là et jouer avec eux. Avoir de la compagnie quoi. Sentir le vent fouetté mes cheveux et connaître la sensation du soleil tapant sur m'a peau. J'avais déjà ses sensations mais cela remontait si loin que j'avais l'impression que je n'avais pas vraiment vécu avant ça.

Yemma : Jasm...Jasmine... c'est l'heure de ma piqûre...

Il était 18h30 et effectivement c'était l'heure de l'injection quotidienne d'insuline pour ma mère qui souffrait d'un diabète.

Moi : j'arrive maman...

J'ai soupirais tout en continuant d'observer le ballon qui rebondissait dans la cage prévu pour marquer des buts.

Je me suis détournais de la fenêtre et j'ai planté mon regard dans celui de ma mère qui était complètement éteint. Autrefois ma mère avait de la lumière dans les yeux comme une sorte de lumière vivante qui montrait au gens qu'elle était une femme joyeuse et amusante mais maintenant elle n'était plus que noirceur et solitude.

J'ai machinalement ouvert la trousse de secours et j'ai remonté son pull afin de pouvoir voir sa peau et lui injecter son produit. Elle m'a regardé faire tout le long fixant l'aiguille qui s'implantait dans sa chaire et j'ai retenue mon souffle en même temps qu'elle.

J'ai ensuite rabaissé son pull et elle a immédiatement fermé les yeux. Je savais qu'elle faisait tout pour ne jamais à avoir à parler avec moi. Elle redoutait que j'lui parle de l'accident alors elle dormait la plupart du temps quand elle se nourrissait pas.

Moi : bonne nuit maman...

J'ai embrassé timidement son front et j'ai rabattu la couverture sur elle afin de tenir son corps au chaud pendant toute la nuit.

J'ai était voir mon père dans le salon et comme d'habitude je l'ai vu fixait un point invisible dehors assis sur son fauteuil roulant. Je me suis avancé vers lui et il n'a pas bougé d'un pouce.

J'ai déposé une main délicate sur son épaule et j'ai essayé de chercher son contact mais comme d'habitude je n'ai eu droit qu'à un soupir.

Moi : c'est l'heure de dormir papa...

Ils dormaient tout les deux à 18h30 presser de fermer leurs yeux et d'oublier cette journée qui au final se ressemblait toute.

Il a avancé son siège jusqu'au canapé et je l'ai aidé à s'y installer dedans. Il m'a regardé l'air profondément triste et j'allais ouvrir la bouche mais il m'a simplement murmurais de partir et de le laissé seul.

Alors c'est ce que j'ai fais.

Je suis allé dans la salle de bain et j'ai fait mes machines, j'ai nettoyer la baignoire et j'ai fait tout le rangement de la maison.

A 23h45 j'avais enfin finis de tout ranger et mes parents dormaient profondément alors je suis remonté dans ma chambre j'ai priais et ma curiosité m'a piqué au vif et je me suis remise à fixer le terrain de foot.

Cette fois ci la lune était pleine et la nuit était tombé. Je pensais qu'à cette heure ci il n'y aurait plus personne mais faut croire que je me trompé...

Il y avait encore quelqu'un qui semblait faire du jongle avec son ballon. Il avait un casque sur ses oreilles et j'ai reconnus le même monsieur que toute à l'heure. Celui qui entraînait les petits garçons.

Il avait l'air vraiment douée...

Je suis resté là à regarder son entraînement et vers une heure du matin je me suis assoupi au bord de ma fenêtre en rêvant qu'un jour moi aussi je pourrais être libre et jouer de ma passion.

Imrâd & Jasmine : la misère n'a jamais été aussi belle Où les histoires vivent. Découvrez maintenant