Imrâd & Jasmine : la misère n'a jamais été aussi belle

Partie 12 - Promesse

JASMINE

Je suis enfermé dans la salle de bain depuis une bonne vingtaine de minutes maintenant et la machine à enfin finis de sécher mes habits. Je me suis revêtus de mes vêtements qui sont désormais tout chaud sur ma peau maintenant. Mes cheveux sont également redevenu sec et raide.

Je soupire, désormais plus aucun bruit ne résonne à travers les murs de l'appartement ce qui me donne la voie libre.

J'ouvre doucement la porte et constate avec soulagement que Imrâd n'attend pas derrière celle-ci. Je marche d'un pas silencieux jusque sa chambre mais je m'immobilise sur le pas de la porte en le voyant allongé là sur son lit, ou soit dit en passant j'étais allongé quelque heures plus tôt.

Je jongle d'un regard entre lui et la petit boule de poils rousse qu'il tient fermement dans ses bras.

Sentant ma présence, il se redresse sur les coudes et ses yeux se braque immédiatement sur ma silhouette. Je déglutis et repense malgré moi à la sensation divine de ses lèvres sur les miennes. Il passe un regard lourd de sens sur ma petite silhouette s'humidifiant les lèvres au passage.  Il s'attarde longuement sur mes jambes, je redresse alors la tête désormais furieuse.

Furieuse des sensations que me provoque cette homme par un simple putain de regard.

Moi : je veux rentrer chez moi Imrâd, il est tard maintenant et j'ai vraiment besoin de dormir

Imrâd continue de me fixer longuement et plus son regard se fait intense et plus je sens ma peau s'enflammer sous ses iris planter dans chaque partie de mon âme. Je me trémousse, plus ou moins mal à l'aise mais en partie paniquée par la sensation inconnue qui se loge peu à peu aux creux de mon ventre. La sensation est semblable à un dangereux frisson qui se loge directement dans mon corps. Mes joues s'enflamment et je baisse inconsciemment les yeux car soutenir ses yeux la n'est plus envisageable pour moi.

Surtout après qu'il m'est embrassé de la sorte toute à l'heure. J'ai l'impression que la forme de ses lèvres et toujours ancrés sur les miennes.

Imrâd : on t'as déjà dit que tu étais minuscule ?

Plongés dans mes réflexions je ne l'ai pas entendue se redresser et mon corps, mon cœur, m'a tête et mon esprit est soudainement au courant de sa proximité évidente et de son corps chaud, imposant et viril si proche du miens.

Me sentant soudainement trop envahir, aussi bien par sa proximité que par les sentiments qui me ronge, je recule de plusieurs pas jusqu'à heurter le mur blanc derrière moi. Je secoue la tête de façon négative et lève une main dans sa direction, essayant tant bien que mal de le retenir loin de moi.

Loin de mon cœur qui semble vouloir sortir de ma poitrine.

Moi : reste loin de moi...s'il te plaît

Ma respiration est rapide et sifflante. Je le sens sourire d'ici et ça me rend folle de rage. J'ai autant envie de le rouer de coup que de l'embrasser à nouveau. Des milliers de sentiments contradictoires me prenne mais à cette instant là j'ai tellement envie de faire taire mes pensées intrusive que je fais la seule chose insensée et qu'il ne faut surtout pas faire.

Je fonds sur ses lèvres.

A mi-chemin ses mains se sont posés sur mes hanches comme si il avait ou deviner mon envie que mon visage. Il m'a attiré vers lui et avec rage et désespoir je l'ai embrassé.