JASMINEJe referme la porte de la voiture et je croise le regard de Ilhem qui semble elle aussi ne pas trop vouloir être là. Je sais qu'elle doit sûrement pensé la même chose que moi à propos de Meryam. Son comportement vis à vis de la famille de Tasnim est trop bizarre voir même horrifiante. L'excitation dans ses yeux lorsque j'lui est dit que j'avais un lien avec Hajar je m'en souviendrais à coup sûr.
Je soupire et Ilhem me transmet dans son regard « fait un petit effort ce soir » je hoche la tête la comprenant sans qu'elle n'est besoin de parler et nous suivons Meryam sortir ses clefs et ouvrir la porte d'entrée, toute joyeuse.
Meryam : je suis sûr que ma mère a fait un tajine ça sent d'ici
Effectivement sa je pouvais lui accordais, sa sentais vraiment bon.
Ilhem : c'est vrai ça donne faim je pense qu'elle a fait un poulet au olive
Moi : ouais c'est sur même les mères elles aiment trop ça
Meryam : en plus c sa spécialité !
On est monté dans l'ascenseur puis très vite on est arrivé chez elle. Sa mère elle nous a trop bien accueillis et son appartement il été grave bien décoré genre elle avait fait un salon marocain tout beau et tout vraiment incroyable Mashaa الله.
: allez y les filles asseyez vous faite pas les timides ici c'est comme chez vous les enfants
Elle était trop mignonne sa mère vraiment un bonbon.
On s'est toute les trois lavé les mains puis on s'est installé à table et on a commencé a discuté de chose banale.
Quelques minutes après j'ai cru entendre des tout petit bruit de pas dans le couloir et je me suis immobilisé mais genre vraiment. Mon dos s'est courbé et de suite mon cœur s'est affolé en reconnaissant les bruits si familier que mon esprit m'a fait immédiatement assimiler à elle.
Meryam : mon petit bébéeeee, il dort pas maman ?
Elle s'est levé et elle a tendue ses mains derrière moi et j'ai eu un haut le cœur, j'ai directement reposé mon verre et j'ai essayé de cacher les tremblements de mes mains en les cachants sous la table. La mère de Meryam, Soraya, m'a regardé un sourire aux coins des lèvres.
Soraya : mon fils il a du sentir le poulet il est comme son père un vrai affamé
J'ai essayé de rire mais ma voix est resté bloqué et j'ai simplement souris. Du mieux que je le pouvais.
J'ai vu du coin de l'œil Meryam le prendre sur ses cuisses et rien que l'odeur de bébé m'a fait plongé dans des souvenirs très très très anciens.
FLASHBACK...
Ma mère tend la serviette et la repose sur le lit, cette fois ci bien pliée. Je la regarde faire comme d'habitude, je remarque qu'elle s'essouffle rapidement maintenant que son ventre est bien sortie.
Moi : maman ?
Elle lève ses yeux clairs vers moi et me souris. Elle sait que j'aime beaucoup posé des questions. Enfaite tout me fascine dans se monde et je me demande comment une simple graine peux pousser aussi vite ? Est-ce que c'est comme les arbres ? Ou bien les fleurs ? Est-ce que ma petite sœur va bientôt éclore ou elle va rester dans ma mère encore longtemps ?
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Imrâd & Jasmine : la misère n'a jamais été aussi belle
RandomElle est le jour il est là nuit.