Partie 11 - Je le déteste

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IMRÂD

Son petit corps menue et fragile repose contre ma poitrine tandis que ses larmes se fraye un chemin le long de mon cou.

Je n'est pas besoin de levé la tête pour voir tout mes alliés me regardait avec des yeux grand écarquillés. D'un seul regard je l'ai intime au silence. Je n'ai pas le temps pour subir leurs murmures et leurs questionnement quand à la scène qu'il vient de se produire.

Je reconnais que leurs questionnement est plus ou moins légitime dans la mesure où cela c'est produits devant leurs yeux et surtout je n'avais jamais levé la main sur un de mes hommes pour des raisons comme celle-ci. A vrai dire moi-même je ne comprends plus mes réactions mais la seule chose que je sais c'est que la voir descendre de cette voiture m'a fait ressentir tout un tas d'émotion noir. J'aurais pu aller beaucoup plus loin dans ma démarche avec Nadjib si son cri d'effroi ne m'avais pas interpelé, et c'est bien ça qui me terrifie.

Je passe devant mes hommes et avant d'entrer dans l'immeuble, je réajuste Jasmine dans mes bras et je leurs fait face. Ils doivent savoir que je n'ai pas honte de ce qui est arrivé. Mon instinct m'a hurlé de réprimander Nadjib et je ne regrette en aucun cas mon acte. Seulement elle n'aurait pas dû assisté à ça.

D'un regard glacial je parcours les rangs du regard, leurs yeux se portent immédiatement sur la fille recroquevillée contre moi et je ressens une nouvelle fois cette émotion noir prendre de l'ampleur dans ma poitrine et me griffai de l'intérieur. Je ne supporte pas tout les yeux braqué sur elle, ça me ronge tellement.

Moi : baissais vos yeux

Ma voix me surprend moi-même, elle paraît démuni de toute émotion, sortit de l'intérieur de mon âme. A ma droite, Farid me dévisage les sourcils atrocement froncé. Je ne relève pas son expression bouche bée et soutiens tout les regards qui me font face.

Moi : je déclare qu'à partir de se jour Jasmine est officiellement sous notre protection

Revendiquer la protection de quelqu'un devant tout le monde à été fait par personne mise à part mon grand frère Rezak. Cela représente beaucoup pour nous, ici nous sommes constamment en danger et encore plus aujourd'hui. Un de nos alliées a été agresser à l'arme blanche à une rue de notre territoire, par nos rivales et nous devons répondre à cette provocation dans les prochaines heures à venir.

C'est pourquoi je ressens le besoin de faire comprendre à mes hommes que Jasmine ne doit en aucun cas franchir la limite de notre territoire et surtout ne pas se retrouver entre de mauvaise main.

Leurs regards se détourne automatiquement de Jasmine et se baisse. Plusieurs d'entre eux lève leurs mains et la placèrent près de leurs poitrine, là où se situe nos cœur.

Ayman : bien, mon frère

Ayman lève sa main et la place sur son coeur, je hoche la tête le remerciant silencieusement et tout mes hommes suivirent le mouvement. Farid fut le dernier et son regard ténébreux se planta dans le mien, il me sourit timidement et je détournais le regard. Je savais que je venais de prendre une décision radicale et surtout qui scellerait mon nom à celui de Jasmine.

Mais j'en avais rien à foutre enfaite.

Tout le monde savait qu'elle été sous ma protection et instinctivement sous celle de Rezak. C'était le chef de notre territoire alors il n'y avait pas à discuter.

Imrâd & Jasmine : la misère n'a jamais été aussi belle Où les histoires vivent. Découvrez maintenant