Imrâd & Jasmine : la misère n'a jamais été aussi belle

Partie 20 - Reste avec moi...

IMRÂD

Les jambes croisé devant moi je fais défiler les programmes télé, non sans lever les yeux aux ciels en voyant un film d'amour qui semble néanmoins beaucoup plaire à ma nièce, Summayah.

Summayah : tonton...je veux !

Je lui lance un regard en coin et elle joint ses petites paume de mains devant elle ensemble afin d'essayer de prendre un air de petit chiot. Évidement je ne suis pas un crétin comme son père donc ça ne prend pas avec moi.

Moi : tu as quoi ? six ans..? tu as toute la vie devant toi pour regarder ses merdes

Je reçois une claque derrière la tête de la part de Rezak qui ne m'a pas loupé sur se coup là. J'oublie souvent de faire attention a mon langage devant mes neveux et nièce et chaque fois ils répètent les mots et toujours c'est de ma faute.

Summayah : mais...

Et la voilà la preuve qu'elle est bien la fille de mon frère. Son regard passe derrière moi, là où Rezak monte un meuble de cuisine pour sa femme et tout de suite je le sens venir jusqu'à elle. Je soupire d'agacement, qu'elle papa poule se mec !

Rezak : Summayah...tu veux vraiment regarder se film ?

La petite sorcière hoche la tête les yeux presque larmoyant et son père me lance un regard qui ne sous entend pas de discuter. J'appuie donc sur « ok » et le film se lance. J'étouffe d'hors et déjà un bâillement.

Summayah embrasse son père de partout et lui crie à quel point elle l'aime puis elle regagne sa place à mes côtés, n'oubliant pas de tendre ses mini jambe vers moi et de bien m'écraser comme ci c'est elle qui payer le loyer. Je vois Rezak masquée son sourire en coin en voyant à quel point sa fille peut être une dur à cuire.

Je me penche vers ma nièce qui est déjà focalisé sur le film, et lui chuchote :

Moi : je me vengerais un jour...petite sorcière va

Elle me répond que je dois me taire et un rire franc me gagne. Je lui ébouriffe les cheveux et elle râle tout en riant.

Moi : petite morveuse

Elle rit encore puis nous regardons le film, enfin j'essaye de le regarder mais franchement le mec dans le film est tellement amoureux de la fille du lycée que je m'endors carrément devant, le souffle de ma nièce dans mes cheveux et le soupir de mon frère en fond.

***

Il est vingt trois heure passé et je me suis fait réveillé par mon connard de frère qui m'a secoué dans tout les sens afin que je dégage de son appart. Je savais que sa gentillesse avait des limites et dormir chez lui fait partit de l'une d'entre elles. De toute façon ce n'est pas comme ci j'avais envie de dormir chez lui, je sais de source sûr qu'il pue des pieds alors épargnez moi cette histoire.

Je me redresse et constate que ma nièce n'est plus là, je fronce les sourcils et Rezak répond à ma question silencieuse.

Rezak : je l'ai mis dans son lit depuis une heure déjà

Je hoche lentement la tête et prend tout mon temps pour m'étirer afin de l'énerver encore plus. Il inspire profondément, plus qu'impatient que je m'en aille et face à son impatience j'explose de rire.