Partie 7 - Menaces

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                                   JASMINE

                          Quelques jours après...

Le nez plongé dans son livre, Ilhem réajuste sa paire de lunette anti lumière bleu sur son nez tandis que je consulte l'horloge murale, étouffant par ailleurs un bâillement.

19h45

Moi : la bibliothèque va bientôt fermer

J'informe mon amie et elle lève les yeux de son livre de romance pour les ancrer dans les miens. Je devine vu ses sourcils froncés que je l'ai dérangé à une scène des plus importante. Ce n'est pas la première fois que je le fait. Bien sûr en aucun cas je le fait exprès.

Ilhem : c'était la scène où il dit « putain de merde » et qu'ils l'embrassent ! je vais devoir relire la page une nouvelle fois Jasmine...

Sa fausse colère me fait rire et elle referme tout doucement son livre tout en mettant soigneusement son marque page à la page qu'elle était entrain de lire puis je l'imite et me met à ranger mes cahiers également.

Moi : désolé...

Elle sourit.

Ilhem : alors tu as avancé sur les math ?

Je secoue négativement la tête. A vrai dire je n'ai absolument rien compris, comme toujours enfaite. D'autant plus que là j'étais perdue dans mes pensées...

Moi : je suis officiellement dans la merde enfaite

Nous nous levons en même temps lorsque le bruit de la fermeture de nos sac se fait entendre dans toute la bibliothèque ce qui n'est pas dérangeant étant donné le peu de monde qu'occupe l'espace détente à cette heure ci. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle avec Ilhem nous venons lorsque nous avons le temps. Lorsque je n'ai pas danse et qu'elle n'a pas de cours de karaté et puis il n'y a pas grand monde et beaucoup plus de table de libre.

Ilhem : j'aurais bien voulu t'aider tu le sais bien mais je t'aurais probablement encore plus induis en erreur vu mes résultats dans cette matière

Ilhem grimace et je pouffe de rire ce qui nous vaut cependant un regard noir de la dame de l'accueil. Je lui souris néanmoins chaleureusement et la salue d'un signe de main auquel elle répond par un regard remplis de dédain qui évidement ne passe pas inaperçue pour mon amie.

Ilhem : ça ne vous tuera pas d'être polie Madame l'emmerdeuse !

J'écarquille les yeux en même temps que cette dame et pousse Ilhem vers la sortie avant qu'elle ne s'attire des ennuis.

Face à mon regard sévère elle hausse les épaules.

Ilhem : bah quoi ? elle t'as regardé avec tout le dégoût du monde et tu ne dis rien ?

Je hausse à mon tour les épaules et nous marchons tout doucement vers l'arrêt de bus alors que la porte se referme derrière nous. Dehors la nuit est tombé et les panneaux d'éclairage donne un côté chaleureux dans les rues malgré le temps hivernale qui vire à la catastrophe.

Moi : je ne vois pas pourquoi je mettrais de l'énergie dans des querelle comme ça j'ai bien d'autre chose à faire

Le sourire d'Ilhem se vaut pervers et je lui donne un coup de coude pour lui intimer de se taire et de résister à l'envie de sortir une connerie. Comme elle aime si bien le faire lorsqu'elle aborde cette expression là.

Imrâd & Jasmine : la misère n'a jamais été aussi belle Où les histoires vivent. Découvrez maintenant