Partie 13 - Pour oublier...

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JASMINE

Je regardais avec rage et colère la porte se claquer devant mon nez et Imrâd rire derrière celle-ci. Je restais une bonne dizaine de minute à l'insulter derrière la porte et à déverser ma haine contre lui, ma rage qui avait d'ailleurs atteint des limites que je n'aurais jamais pu imaginer.

C'est le souffle court que j'ai tourner les talons et que j'ai descendu les escaliers, seulement des éclats de voix mon arrêter et je me suis immobilisé, le souffle soudainement beaucoup plus court.

: c'était quoi se petit numéro, hein ?

J'ai reconnus immédiatement la voix grave d'Ayman, il semblait en colère et surtout je ne comprenais pas à qui est-ce qu'il parlait comme ça exactement ?

J'ai haussais les épaules ne voulant pas interférer dans son histoire seulement j'ai entendue la voix de Ilhem et la mes yeux se sont écarquillés de surprise.

Ilhem : je vois pas de quelle numéro tu parles j'ai fait que dire la vérité c'est tout, c'est pas de ma faute si t'as était blessé dans ton égo !

J'ai étouffé mon rire derrière la paume de ma main en écoutant la voix furieuse et insultante de ma meilleure amie. Il était clair qu'elle n'avais absolument pas froid aux yeux concernant Ayman et entendre leurs querelle était devenue mon pass temps favoris.

Pour une fois j'assistais à ça en vrai et non pas répéter de la bouche de Ilhem. C'était cinquante mille fois mieux ainsi.

Le rire rancunier de Ayman s'est fait entendre dans toute la cage d'escalier et j'ai moi-même sentit mon ventre se serré d'appréhension comme si son rire froid et hostile m'était destiné.

Ayman : moi blessé...par toi ? tu crois on est dans tes séries Netflix ou quoi ?

J'ai froncé les sourcils et j'étais à peu près sûr que mon amie ait eu la même réaction que moi. J'avais pas compris le rapport et visiblement Ilhem non plus.

Ilhem : ouais ok...tu ferais mieux de remonter te coucher au lieu de débiter des stupidités pareil

J'ai pas pu m'empêcher de rire mais une main s'est posé sur ma bouche m'intiment a me taire et ma peau s'est immédiatement couverte de frissons. Je me suis retourné, le regard sombre en voyant le visage fermé et furieux de Imrâd. Je me suis éloigné de lui comme si son contact m'avait brûlé et je l'ai détaillé des pieds à la tête.

Il était passé deux heures du matin et il était là habillé d'un survêtement noir ainsi qu'une paire de basket noir également. Il avait un bonnet sur son crâne et sa capuche était partiellement recouverte sur sa tête. Je l'ai dévisagé, pleine de mépris à son encontre.

J'ai relevé la tête vers lui et j'ai frissonnais en voyant son regard s'attarder longuement sur mes lèvres. J'ai de suite eu des images de lui et moi nous embrassant au milieu de salon, puis dans sa chambre et j'ai soudainement eu envie de vomir en repensant à la façon dont il m'avait virée si méchamment de chez lui.

Je lui est donc tourné le dos sans dire un mot de plus et j'ai descendu le reste des escaliers d'une démarche rapide, voulant le fuir a tout prix.

Il m'a suivis de près sans un mot également mais je sentais son regard insistant sur moi, j'ai levé les yeux aux ciels et j'ai soupirais de mépris envers sa personne. Je ne pouvais plus me le voir.

Imrâd & Jasmine : la misère n'a jamais été aussi belle Où les histoires vivent. Découvrez maintenant