Imrâd & Jasmine : la misère n'a jamais été aussi belle

Partie 17 - Fantôme du passé

IMRÂD

Les mains jointe devant moi je lance un coup d'œil à mon frère Rezak qui me fait face, l'air réellement blasé. Il porte un t-shirt noir, comme d'habitude et son expression est quasiment aussi sinistre que la nuit.

Je sais que mon frère ne parle que très très peu et que en l'occurrence je vais devoir brisé la glace en premier.

Moi : je sais que maman t'as prévenue de l'incident de cette semaine alors vas-y dit moi ce que tu penses qu'on en finisse une bonne fois pour toute

J'ai utilisé le terme « incident » parce que c'est clairement ce que c'était. J'ai cru vrillé en voyant ma mère débarquer chez moi à une heure aussi tardive et surtout j'étais en compagnie d'une fille. Seulement, cette fille n'était pas n'importe qui, c'était sa petite protégé Jasmine.

Connaissant ma mère elle a dû en faire toute une histoire et je sais déjà ce que pense mon frère.

Je ne peux pas m'approcher d'elle.

Seulement il ne sait pas que nous n'étions absolument pas entrain de faire se genre de choses auxquelles ma mère et lui ont directement pensé. Malheureusement difficile de nous prendre au sérieux car elle était en pyjama et j'étais à moitié dévêtu. Sa prête énormément à confusion.

Je reporte mon attention sur Rezak qui m'observe d'un regard glaçant et ça me donne envie de soupirais profondément.

Rezak : il n'y a pas que ça, les filles comme elle ne sont pas pour toi et tu le sais

Dans un autre contexte j'en aurais vraiment ris, parce que vraiment c'était lui qui osait me dire ça ? Lui qui a décidé d'épouser une fille qui a rien à voir avec nous et en plus la sœur du chef de notre quartier ennemie !

Je ne peux m'empêcher de lui transmettre le fond de ma pensée.

Moi : et tu le savais aussi bien que moi pourtant ça ne t'a pas empêché de vouloir la séduire

J'aperçois un léger sourire se formait sur ses lèvres et c'est uniquement quand on parle d'elle ou ses enfants qu'il se permet cela. Dans d'autre circonstances il ne sourit quasiment jamais.

Rezak : ouais rien ne m'aurait empêché de le faire enfaite

Je souris en coin, c'est toujours aussi surprenant de voir mon frère parler d'une femme avec autant de passion et autant d'affection. Lorsque j'ai appris ça j'ai d'accord cru qu'elle l'avait envoûtée ou quelque chose du genre mais enfaite ce fou furieux il est juste tomber amoureux. Croyez moi si je vous dis que c'était la dernière, mais vraiment la dernière personne à qui j'aurais pu penser qu'il finirais amoureux, mariés et avec des enfants en plus.

Comme quoi l'ironie de la vie peu être vraiment surprenante parfois.

Moi : si tu te met à chanter comme dans les films  je me casse

Mon frère hausse un sourcil dans ma direction et cela signifie qu'il se retient manifestement de rire.

Rezak : t'es vraiment un enfoiré

Je souris encore plus.

Moi : je sais mais dis-moi je peux y aller maintenant ? y'a Adnan et Alim qui m'attendent