Chapitre 16 : Le combat véridique.

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 PDV T/p : 

Yamagishi m'a dit où se trouvait le QG en question.

Merci, mec, tu gères, pensais-je.

Et là, 18h et quelques, je suis devant le bâtiment.

Je sais pas, en fait...

Je suis plus trop sûre de moi, hein...

Allez, c'est bon, j'en peux plus, là.
Au final, j'ai plus rien à perdre.

Je pousse la grande porte, et tombe sur un énorme amphi d'au moins 700 personnes. Tout le monde crie, hurle, de tous les côtés.

Au milieu des hurlements, un ring, avec deux personnes qui s'entre-tuent presque.

Je m'assois au premier rang, et attends la fin du combat pour me manifester.

« -Surtout, n'oublie pas, soit déterminée. Dès qu'ils demandent qui veut participer, tu gueules : MOI !! Et puis ça ira tout seul, tu verras. »

Le premier mec du ring se fait renverser, et il frappe 4 fois le sol en criant :

-C'est bon, c'est bon, j'abandonne !!

Le deuxième sourit, le genre de sourire de psychopathe.

-Tes 250 000 yens sont là-bas, laisse-moi tranquille, maintenant !

L'agresseur se relève, descend du ring et récupère ses billets.

Une belle liasse...

L'autre part, la queue entre les jambes, presque en train de pleurer.

-600 000 yens, celui qui essaye de me battre !

Personne ne réagit.

Silence dans la salle...

-700 000, peut-être ?

-MOI !!!

Je ne m'en était pas rendu compte, mais mon corps s'est manifesté tout seul.

-Moi, pour 900 000 yens !!!

Je peux pas perdre.

Tout simplement parce que j'ai pas l'argent pour parier.

Le mec du ring écarquille les yeux, puis toute l'assemblée me regarde longuement.

-Je t'attends, dit-il en souriant.

Je descends de mon banc et monte sur le ring.

-Comment tu t'appelles, chérie ?

Je veux pas qu'il m'appelle Chérie, sinon je vais pleurer...

-Kawata. T/p Kawata.

-Okay, T/p. Je vais te balafrer.

-Si tu le dit, chéri.

Une voix dans le public crie :

-Vas-y, Kawata ! Défonce lui la gueule !

Et tout le monde se met à hurler mon nom.

-Je vais tellement te défoncer que même ta daronne te reconnaîtra plus, me menaça-t-il.

-Parle mieux de ma daronne, baltringue.

-« baltringue » ?? Je vais te niquer, meuf.

-Je t'attends.

Il se rue sur moi, et me donne un coup de poing par la droite.

Je ne réussis pas à parer son coup, mais imprime ce mouvement dans ma tête.

Si il commence par ce coup là, c'est qu'il va me le re-servir.

Je le laisse me donner des coups, pour qu'il pense qu'il a l'avantage.

Il utilise souvent sa jambe gauche pour se déplacer, et sa droite comme appui. Si je défonce sa beuj' droite, il sera sûrement déstabilisé physiquement.

Il utilise sa main droite pour me donner des coups de poing, mais je commence à comprendre ses techniques.

Tout repose sur ses jambes. Il en a besoin, pas seulement pour marcher, mais c'est surtout son point faible.

Si je blesse la droite, la gauche ne pourra pas fonctionner.

Il me redonne un coup de poing, toujours par la droite, et je réussis enfin à le parer.

-J'ai cramé ton pattern', dis-je.

-Quoi ?

Je me faufile derrière lui, tant qu'il est encore dans son élan, et lui fait un croche-pattes devant son pied droit.

Il tombe, et je frotte mes chaussures contre sa tête puis m'assois sur lui comme sur un canapé.

-Désolé, chéri, mais l'argent c'est l'argent, déclarais-je en frappant sa tête contre le sol.

Il perd connaissance, puis je me lève après avoir pris l'effectif de 900 000 yens dans la poche de sa veste.

Silence dans la salle.

-Je parie un million sur les tous les prochains combats que je ferais aujourd'hui.

Fin du chapitre.   

Liés pour toujours... Malheureusement ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant