Chapitre 35 : Le date.

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PDV T/p :

Je passe ma veste par-dessus la fenêtre, celle de ma chambre, et arrivée en haut, je vois qu'elle ne tient qu'à la fermeture éclair qui s'est plantée dans la fente de la lucarne.

« Yes. »

J'ouvre la porte d'entrée pour rentrer dans la maison, et croise Nahoya qui est à deux doigts de sortir.

-Oh, coucou ! Ça va ?

-Tranquille. Tu fais quoi ? Pourquoi t'es sapé comme ça ?

-J'ai un daaaaaaaaate...

-Avec qui ??

-Une meuf de ma classe... Elle est trop belle j'te promets...

-Hâte de voir ma belle-sœur.

« Si vous me considérez encore comme votre sœur après ça... », pensé-je en mon for intérieur.

-Bah je te fais pas chier plus longtemps. Bisous.

-Oui, à toute...

Je referme la porte une fois que je suis entrée dans la maison, et en montant dans ma chambre, je reçois un message de Chifuyu :

« Chifuyu : Eh, j'ai un date avec une de tes potes, Luna... T'sais pas ce qu'elle aime ? »

Ah, ui.

Luna, je l'avais – presque –oubliée.

(le prend pas mal)

« T/p : T'as un date avec elle ?? SERIEUX ??

Chifuyu : Oui... On arrêtait pas d'avoir des eyes contact alors j'ai décidé de l'inviter... Je sais pas si c'était une bonne idée...

T/p : Bien sûr que c'était une bonne idée !! Cette fois-ci, tu vas le réussir, ton date !!

Chifuyu : ''Cette fois-ci'' ?

T/p : Ouais... Parce que niveau intelligence pour pécho, t'es pas la réincarnation d'Einstein... Si tu vois ce que je veux dire.

Chifuyu : Nan, je vois pas. Vas-y, développe, MAINTENANT QUE T'ES LANCEE !!

T/p : Bah, t'es naze en drague. C'est tout. Pire que Takemichi, frérot.

Chifuyu : Mais Takemichi il a une meuf !

T/p :... T'as trouvé le problème ?

Chifuyu : S*l*p*...

T/p : Bon... Qu'est-ce que tu veux savoir ?

Chifuyu : Elle aime quoi ?

T/p : Les chats. Surtout les chats noirs.

Chifuyu : Comme Peke-J ???

T/p : Oui, comme Peke-J.

Chifuyu : TROP BIEN !!

T/p : Ouais, t'as tout compris. Ensuite, comme elle adore les chats – point commun entre vous deux, déjà – emmène la dans un bar à chat. Et aussi, sois toi-même. Et enlève ta boucle d'oreille.

Chifuyu :Quoi ???????????????????????????????????????????? Jamais j'enlève ma boucle d'oreille.

T/p : Juste pour le premier date. Après c'est comme tu veux, faut juste que tu sois présentable...

Chifuyu : Bon ; OK. Mais juste pour le premier date. Et je lui parle de quoi ??

T/p : T'as regardé Demon Slayer ?

Chifuyu : Ui

T/p : Parle-lui de Demon Slayer, alors. Elle surkiffe.

Chifuyu : Ok, merci, c'est noté.

T/p : Et c'est quand ?

Chifuyu : Dans une demie-heure...

T/p : MAIS T'ES SERIEUX, GARS ?? POURQUOI TU M'AS PAS ENVOYE UN MESSAGE PLUS TÔT ??

Chifuyu : J'hésitais...

T/p : T'es trop con, DANS TOUS LES SENS DU TERMES !! Prépare-toi, maintenant – et n'oublie pas Peke-J.

Chifuyu : Merci quand même...

T/p : De rien. »

Je range mon tel et chope la veste par la fenêtre.

Je ferme la lucarne, et une pensée me vient à l'esprit :

« Il est où, Soya ? »

J'hausse les épaules, puis me dis :

« Pas grave. Je suis sûre qu'il doit aider Nahoya pour son date. »

Je m'assois dans ma chaise de bureau, puis m'enfonce dedans petit à petit.

Puis j'entends la sonnette, en bas, signe qu'il y a quelqu'un à la porte.

-Roooh nann... FLEMME !

Pourtant, je me lève et descends jusqu'à la porte.

« Si c'est Hanma, je le tue. Et je rigole pas. »

J'ouvre la porte, et Ô magnifique surprise que je tombe sur Eiji.

-C-Coucou..., bégaya-t-il. J'ai trouvé chez toi... Alors je me suis dit que je pouvais passer ?...

-Bah... Oui, bien sûr, c'est chez moi. Par contre, c'est pas super super propre, donc tu veux pas qu'on sorte quelque part ?

-Euh... C'est bien aussi...

-Je mets mes shoes, et j'arrive.

-OK...

Je laisse la porte ouverte, et mets mes chaussures.

Je fais les lacets et ensuite ferme la porte à clé, dès que je sors.

-Booon. On va où ?

-Je... Je sais pas. Où tu veux...

-On peut juste... Se promener dans Shibuya ? Et acheter des trucs hors de prix attrape touristes.

-Bonne idée, approuva-t-il en me souriant. On y va ?

-Ouais, faut juste marcher un peu.

-J'habites deux ou trois maisons plus loin, t'as oublié ? Je sais quand même où je vais.

-Je m'en doute bien... He. Tu me plais bien, toi.

-Cool, pas vrai ? Ça te dit, on devient potes ?

Je fais un sourire en coin.

-Au point où j'en suis, n'importe qui pourrait être mon ami.

-Jeeeee- vais prendre ça comme un compliment.

-Les compliments, de ma part, ça vient pas souvent, alors prends ce qui te passe sous la main.

Il laisse un silence, puis il dit :

-J't'aime bien, toi.


Fin du chapitre.  

Liés pour toujours... Malheureusement ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant