Liés pour toujours... Malheureusement ?

Chapitre 41 : Promets moi...

*le 31 Octobre...*

PDV Hanma :

-Merci d'avoir rangé mon armoire la dernière fois, T/p. Et d'avoir fait des ramens. Et la vaisselle. Et d'avoir pris soin de moi. Outre ton devoir de Présidente du Conseil des élèves, je me suis longtemps demandé comment t'as eu le temps de faire tout ça. De la volonté, peut-être ?

Je passe la première natte du côté droit de ses cheveux.

-Peut-être...Mais n'importe quelle volonté ne pourra pas me pardonner auprès de Soya.

Je prends une première mèche au milieu.

-Il te pardonnera, lui affirmé-je. C'est un des meilleurs gars que j'ai jamais rencontré. Il oserait pas te faire de mal, juste parce qu'il t'aime.

J'en prends une deuxième, puis tiens les deux que j'ai prise dans ma main gauche, pour en prendre une troisième.

-Merci de me donner de l'espoir, Hanma. Et j'aimerais aussi que Luna, qui a rejoint le Tokyo Manjikai, verra que je faisais partie de Valhalla, j'ai fait tabasser son mec et que j'ai rien fait pour arrêter Baji.

-Elle le saura pas.

-Je suis sûre que Chifuyu lui a déjà tout raconté.

Je commence à natter son côté droit des cheveux.

-T'es pas dans le même collège qu'elle ?

-Si, elle est en 3e5.

-Voilà. Elle t'a fait un sous-entendu par rapport à ça, depuis le 24 Octobre ?

-Nan. Elle meparle juste de Chifuyu. Genre c'est son mec. Et elle croit toujours que je suis célibataire.

-Super, on voitque tu parles de moi...

-Ça a rien à voir ; il est pas là, le problème.

Je continue à bien serrer les mèches de cheveux pour pas que ça lui gêne la vue pendant le combat.

-Il est où, alors ? Parce que je suis vexé, là.

-C'est juste que j'essaye de pas donner d'indices au Toman pour qu'ils aillent poucave à Soya, c'est tout.

-De toute façon, ça changera plus rien. Aujourd'hui, il saura.

-C'est vrai.

Elle inspire.

-Il saura, et puis c'est tout. Il doit affronter la vérité, des fois.

-C'est ça. L'élastique ?

T/p me donne l'élastique, et je l'enroule autour de la tresse.

-Vouélé !T'es prête pour niquer le Toman avec moi.

Elle s'efforce de faire un sourire.

-Allez, viens, faut qu'on y aill...

-T/p, faut qu'on parle !

Je tourne la tête vers l'entrée, de là où provenait la voix.

Kazutaré.

-Euh... OK, répondit-elle.

-Nan, steuplaît, T/p, faut vraiment qu'on y aille, négocié-je. Je veux pas que tu restes avec lui...

-Roooh, c'est booon, c'est pas le moment de faire ton jaloux exécrable...

Je prends une mine dégoûtée, et dis :

-OK, comme tu veux. Mais grouille-toi, alors.

-Pourquoi ?

-Parce que je veux pas qu'on arrive en retard !