La bataille de la Nouvelle Ecosse

855 72 2
                                    

L'impact fut violent. Quand on regarde un film du style Le seigneur des anneaux, le retour du roi ou une série du genre Game Of Thrones, on se demande toujours ce que ça fait quand deux armées se percutent. Eh bien, ça se secoue, c'est violent et personnellement, je trouve ça super excitant !

Nos Archers avaient tiré dans le tas, terrassant une bonne partie de nos assaillants qui tiraient, il faut le dire, comme des pieds. C'était un avantage que nous ne négligions pas. Nos archers couvraient nos arrières pendant que nous nous battions comme des forcenés. Les zombies de Gauderic tombaient comme des mouches, ils servaient qu'à gonfler son armée. Il nous avait sous-estimés.

J'arrêtais des couteaux, des épées avec mon bouclier et répliquaient en tranchant des têtes et des membres. Non pas par plaisir, mais pour ma famille. Vin Diesel serait fier de moi.

Mes filles se battaient comme des dingues en hurlant pour se donner du courage et de la force. Les combattants de Jaël se battaient avec la même fougue. Nous pouvions être fiers, s'ils avaient peur, ils ne le montraient pas.

Puis, il se passa quelque chose que l'on attendait depuis des semaines. Il se mit à pleuvoir. Notre champ de bataille s'était transformé en tas de boue et de sang. Certains glissaient et facilitaient les attaques de l'autre. C'était devenu un méli-mélo de bras et de jambes. La situation aurait pu être drôle s'il n'y avait pas des morts à la clef. J'achevais mon adversaire en l'étripant quand une fille tomba devant moi, raide morte.

Je lève les yeux vers l'horizon. Nous avions perdu une bonne partie de nos hommes. Les armes à feu de Gauderic tuaient plus d'hommes que nos haches et nos épées. Elles donnaient un avantage que nous n'avions pas, car les armes de nos forgerons prenaient l'eau. Et, ça, ce n'était pas bon du tout. Nous nous défendions autant que nous le pouvions, repoussant nos ennemis vers la forêt, loin de notre village. 

 Mais, ils reprenaient l'avantage et je compris bientôt pourquoi. Ils nous avaient envoyé les zombies comme de la chair à canon. Les soldats de Gauderic avaient repris l'avantage. Je reçois un coup de poing au visage, assez puissant pour me faire tomber dans la boue. Je roule sur le côté pour éviter un coup fatal et me remet sur pied d'un bond. Je contre son coup et l'envoie valser contre ses camarades en provoquant l'effet domino.

Puis une douleur cuisante m'arracha un cri de douleur. On m'avait tiré dans l'épaule. Je grogne en regardant derrière moi et fonce dans le tas sans me démonter. Putain, ça me faisait mal !

Je tue sans compter en criant de rage et de douleur à chacun de mes mouvements. Les hommes tombaient à mes pieds avant d'avoir pu se défendre. Puis je reçus un coup dans l'abdomen qui m'envoya valser dans une flaque de boue. Ou de sang. Un homme se dresse devant moi et pointe son arme sur moi. Il n'eu pas le temps de tirer, car une masse puissante le percuta de plein fouet.

Jaël se dresse devant moi et me tend la main. Je l'accepte en grimaçant et me retrouve vite sur pieds.

-Tu es blessée ? Me demande-t-il, inquiet.

-Ce n'est rien, je peux continuer. Je lui réponds en regardant mon épaule.

Il déchire un morceau de sa tunique et me l'attache en serrant pour éviter l'hémorragie. Je le remercie et tue un homme qui tentait de nous massacrer par-derrière. Il était trempé, recouvert de boue et de sang qui n'était pas le sien. Au moins, il n'avait rien.

-Nous sommes trop peu, ils ont l'avantage sur nous. Dit-il en frappant un soldat qui fonçait sur nous en hurlant.

-Il va falloir trouver une solution, nous avons des bombes artisanales, mais nous risquons de perdre beaucoup des nôtres. 

-Nous devons attraper Gauderic, mais cet enfoiré est introuvable.

-Mauviette. Je crache en poussant mon mari sur le côté. 

-Nous devons attraper Gauderic, mais cet enfoiré est introuvable.

-Mauviette. Je crache en poussant mon mari sur le côté.

Je tranche la gorge de son assaillant et le pousse avec mon pied. Il tombe dans une flaque nous éclaboussant au visage. Puis dos à dos, nous nous défendons du mieux que l'on pouvait en cherchant Gauderic du regard. 

-Je te jure que si je le trouve, je lui fais bouffer ses couilles ! Je crie par-dessus mon épaule.

-Pas si je le trouve avant toi mon amour !

-Le premier qui le trouve aura une surprise !

Il se tourne vers moi et celle notre accord avec un baiser enflammé.

-J'espère bien chéri, j'ai pas mal d'idée en tête là tout de suite.

-Garde ça pour tout à l'heure, quand j'aurai ma récompense. Je rétorque en lui léchant la lèvre.

Il grogne quand je me détache de lui. Je lui lance un sourire malicieux et fond dans la foule à la recherche de cet idiot de cannibale.

Il me fallut m'enfoncer dans la forêt pour retrouver sa trace. Une mauviette comme lui ne pouvait que se cacher parmi les arbres. Ses pas disparaissaient un peu plus loin pour disparaître au pied d'un arbre. Je fronce les sourcils et lève les yeux vers les branches quand un coup derrière la tête m'étourdit un instant. Je me tourne vers Gauderic qui me donna un coup de tête. Ma propre tête cogna contre l'arbre derrière moi.

Un liquide chaud coula dans la bouche. Je crache par terre et me met en garde. Il éclate de rire et me met en joue. Son arme était une arme de notre époque. Je déglutis et lève les bras en l'air. 

-Je t'attendais, tu en as mis du temps. Dit-il en enlevant le cran de sureté.

-J'avais à faire. Je lui réponds en haussant les épaules.

-Tu peux arrêter tout ça vient avec moi.

-Hors de question. J'ai fait un pari et je compte bien le gagner, tu as de la chance que ce soit moi qui t'ai trouvé en premier.

-Oh, je n'en doute pas ! Maintenant à genoux, je comptais te ramener en Angleterre et m'amuser un peu avec toi, mais te mettre une balle dans la tête suffira. Ensuite, je mangerai ton cadavre.

-Tu es un gros dégueulasse.

-Non, je suis accros à toi et je ferais tout pour te posséder. Quitte à te tuer.

-Alors vas-y. Tire, mais ça ne changera rien au sort que l'on te réserve.

 -J'y compte bien.

Il resserre son emprise sur la crosse. Je ferme les yeux et attendis. Mais, rien ne se passa. 

Amour FuturOù les histoires vivent. Découvrez maintenant