✷ Smoke Signals.

✷ Culpa parentum saepe est.

Smoke Signals. ✷ Portrait de famille.
⸺ In culpa parentum saepe est.
The fault is often that of the parents.

Gabriele Zacchi, l'héroïne de l'histoire ( qui n'a rien d'héroïque chez elle ; si ce n'est être encore en vie, cela, on ne peut pas le lui enlever ) et surtout, la gamine de son père. C'est ça, son vrai problème. La raison de tout ses maux. Des "Daddy issues" selon The Neighbourhood, mais Gabie appelle ça "la vraie vie" ; parce que pour elle, personne n'y échappe. ( La brune voit le verre à moitié vide ; a-t-elle tort ? La faute à l'enfance, comme d'habitude. Il lui est arrivé quelque chose quand elle n'était encore qu'une gamine, et même si on ne la connaissait pas à l'époque, on a souvent l'impression que c'était le cas. L'expression déjà vu en personne. )

— "J'ai pas besoin de boire pour être heureuse, nan, je dis juste qu'un petit cocktail, ça ne fait de mal à personne."
( Phrase prononcée à Palmira lors de son dix-huitième anniversaire, robe retroussée jusqu'en haut des cuisses et main droite tenant un verre qu'elle s'empresse de finir avant que Mira ne l'en empêche. "T'es sûre que ça va ?" aurait répondu cette dernière. "Non", fut la réponse à sa question et l'alcool fut remplacé par les larmes d'argent. )

Monsieur et Madame Zacchi, dont les prénoms ne sont pas connus. Ils font parti de la famille, malheureusement. ( Du moins son père, sa mère n'a rien à se reprocher ; si ce n'est être partie trop tôt. À sa place, on aurait peut-être pris la même décision. Mais était-ce là vraiment un choix ? Seul le père le sait. Je crois que nous savons également. )

— Aucune citation n'a été retenue. La parole ne lui était pas souvent donnée, et lui la prenait bien trop. Il n'y avait pas de juste milieu entre eux. Ils étaient trop et pas assez, et cela a causé leur perte ; entraînant celle de leur fille.