Chay resta inconscient pendant le reste de la nuit. La révélation se fit autour de 22 heures et il se réveilla dans un silence complet. Il était de retour dans son lit, couvert par des couvertures épaisses et jeta un regard dans la pièce principale. Il retourna dans son lit. Il ne pouvait pas en croire ses yeux. Sur son rocking chair Khun Kinn, avec un ordinateur fermé sur ses genoux, menaçait de glisser. Porsche, le corps allongé, occupait le canapé et semblait s'être effondré à un moment de la nuit. Kim était pelotonné dans un fauteuil où Chay s'était endormi la nuit précédente et il avait un crayon et du papier sur le sol en face lui. Sur la table au milieu, il vit au moins vingt kleenex usagés. Ils avaient dû allumer un feu à un moment, car le chalet était agréablement chaud. Sa tête lui faisait mal. Non seulement les pleurs l'avaient épuisés mais la simple pensée de devoir se confronter aux autres le rendait nauséeux.
Il essaya de trouver une bonne excuse et se souvint : le travail ! Il regarda son téléphone sous le choc et découvrit qu'il avait dû oublier de mettre une alarme la nuit précédente. Il texta rapidement Soren pour lui dire qu'il était désolé et était prêt à descendre en ville dans la minute mais son cœur se serra quand il reçut la réponse :
Salut Chay, as-tu oublié que ce sont les vacances de Noël ? La pharmacie est fermée du 22 au 7. Ne viens pas, je ne suis pas là non plus. Passe un bon moment !
Fuck. Même le travail ne pouvait pas le sauver. Peut-être qu'il pourrait emmener Buddy faire une promenade. Mais intérieurement Chay savait deux choses : Premièrement– il n'était en aucune façon capable physiquement de marcher dans la neige dans l'immédiat, et deuxièmement –les trois hommes au rez-de-chaussé étaient comme des chiens de gardes. La moindre tentative pour leur passer sous le nez aurait pour conséquence un désastre.
Alors Chay n'eut pas d'autre choix que de rester coucher dans son lit avec ses pensées. Il essaya d'être raisonable et forma un plan. Maintenant que le chat était sorti du sac, il ne pouvait plus rien y faire. Il devait donc trouver un moyen pour apaiser son frère et les Theerapanyakuls. Peut-être pouvait-il -
Le téléphone sonna. Ce n'était pas particulièrement fort mais tout de même assez pour immédiatement réveiller les trois hommes au rez-de-chaussé. Khun Kinn répondit dès qu'il réussit à s'orienter.
- Bonjour ? Oui merci de rappeler si vite... Je sais mais c'est urgent.
Il essaya de parler aussi bas que possible et Chay ne put rien entendre après les salutations qui furent formulées en anglais. Il ne regarda plus et à la place il fit semblant de dormir et utilisa son ouïe. Il y eut un bruit de papiers froissés et quelqu'un se leva doucement et alla à la salle de bain. Puis silence pendant un moment. Khun Kinn raccrocha et soupira.
- Des nouvelles ? Demanda Kim d'une voix sourde et rauque comme s'il avait pleuré pendant longtemps.
- Non, pas encore. Ils essaient d'avoir accès à son dossier médical et les échantillons de sang de l'hôpital.
- Bien. J'ai aussi contacté Tankhun au sujet de Namphueng. Peut-être est-elle compatible. Il ne m'a pas répondu.
- Fuck. Okay, il n'y a rien que nous puissions faire sinon attendre. Et peut-être le pousser à nous parler.
Kim soupira.
- J'ai essayé de lui donner de l'espace, Kin. Il m'a spécifiquement demandé de le laisser seul et je l'ai fait. J'ai fait n'importe quoi. Encore une fois.
- Non tu n'as rien fait. Rappelle-toi ce que je t'ai dis à l'époque : il ne voulait qu'aucun de nous ne le trouve. Mais nous y sommes très bien arrivés. Nous arriverons à le faire parler aussi.
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When everybody is working against you
Fanfic[Traduction de When everybody is working against you, (don't) raise the white flag and give up trying de RiKKi-ty] Chay se souvenait de sa remise de diplôme. Lorsqu'il était descendu ce matin-là, il avait secrètement espéré que son frère soit là et...