17 | S'excuser

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Cachée derrière la porte, la mère de Fukona avait tout entendu de la discussion entre Okuda et Kayano. A présent, sa main tremblait sur la poignée et elle hésitait sincèrement à autoriser la jeune fille à entrer. Bien sûr, elle était toujours furieuse mais son inquiétude dépassait largement sa colère.

Elle était tellement inquiète à propos de sa fille et de sa santé mentale. Miyako se sentait également énormément coupable de n'avoir rien remarqué et la seule chose qu'elle désirait plus que tout, c'était que Fukona aille mieux. Elle ne supportait plus de la voir devenir l'ombre d'elle-même, jour après jour. Elle ne parvenait plus à la regarder s'effondrer sur elle-même. Son devoir en tant que mère était de faire tout ce qu'elle pouvait pour protéger son enfant. Elle avait échoué :

- Tu le penses sincèrement ? Questionna Miyako.

La seule chose qu'elle pouvait faire maintenant était d'essayer par tous les moyens de la sauver. Donc, si cette Okuda pouvait le faire, elle devait mettre sa rancœur de côté et accepter son aide. L'adulte aux cheveux fit signe à Okuda d'entrer dans la maison. Miyako la guida jusqu'au salon où son mari était installé.

Enjo fut durant un instant abasourdi puis lorsqu'il reprit ses esprits il s'exclama :

- Qu'est-ce-qu'elle fait là ? Je ne veux pas qu'un seul de ses gosses de malheur mette les pieds dans notre maison Miyako !

- Enjo, je t'en prie, je-

Elle s'arrêta de parler pour passer sa main sur son visage. Elle sentait les larmes lui monter aux yeux mais Miyako ne voulait pas pleurer. Elle était une adulte et son rôle était d'être forte. Elle ne pouvait pas se permettre d'avoir l'air aussi désespéré devant une collégienne. Alors, elle inspira avant de reprendre la voix tremblante :

- Notre fille, notre petite fille va mal et on ne peut rien y faire. On a tout tenté, vraiment tout et s'il n' y a ne serait-ce qu'une chance que la venue de cette fille l'aide, alors je suis prête à accepter sa venue.

Elle s'approcha de son mari pour attraper ses mains. L'adulte plongea ses yeux cristallins dans ceux noir d'Enjo et elle continua :

- S'il te plaît, chéri. Notre colère ne doit pas pénaliser notre fille. Elle mérite que l'on essaye. Et puis, je pense, elle hésita, je pense qu'Okuda a compris quelque chose et que maintenant, elle ne veut que du bien à notre enfant. Laissons-lui sa chance. Donnons-lui l'opportunité de se racheter et d'aider Fukona.

Le père de Fukona jeta un coup d'œil en direction de la collégienne avant de rediriger son regard vers sa femme. Au bout de plusieurs minutes, il soupira fortement avant d'avouer :

- C'est d'accord, moi aussi je pense que notre fille mérite qu'on essaye tout ce qui est possible pour l'aider. Mais d'abord, viens t'asseoir et raconte nous ce qui c'est passé, il sembla chercher quelque chose dans sa mémoire avant de trouver, Okuda.

Sweet Poison | A.COù les histoires vivent. Découvrez maintenant