Chapitre 17

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C'est la troisième fois qu'on me réprimande cette semaine. J'ai du faire quelques heures supplémentaires pour racheter mes erreurs et me voilà complétement éreinté.

Je n'ai plus qu'une envie : rentrer chez moi et dormir pendant une semaine.

Je suis fatigué et démoraliser par cette journée. Je ne pourrais même plus, après cette journée, supportais le moindre contacte humains. J'ai du le supporter toute la journée pendant des heures alors hors de question de même parler à ma famille.

J'arrive devant ma porte et celle-ci est ouverte. Comme je me doutais, Lucas est partie pour mon plus grand bonheur. Je ne veux sincèrement pas la confronter pour le moment.

J'entre alors en fermant derrière fois avant d'enlever mes chaussures et rentré dans le salon ou Lucas est assis en fixant le vide.

Lucas est toujours là.

Je sursaute face à sa présence puis attend quelque secondes le temps de me rendre compte qu'il ne bouge pas d'un pouce en ma présence.

- Lucas?

Il ne me répond pas et ne se tourne pas vers moi, fixer sur le canapé.

- T'es toujours pas partie?

- Pourquoi t'as fait ça.

Il se retourne doucement vers moi. J'ai cette envie de partir. De fuir loin. Il le sait? Il ne peut pas le savoir. C'est impossible. Il ne le sait pas.

- Fait quoi?

Il y a tellement d'horreur que j'ai fait ses dernier temps. J'ai peur de celle qu'il va me sortir. Il sait peut être vraiment que je l'ai  drogué? J'suis vraiment con. Je ne sais même pas comment j'ai pu seulement à un moment voulu le torturer pour me vanger. Je suis un monstre.

- Notre maison, j'ai vu ce que tu lui as fait.

Mon coeur s'arrête. Il le sait pour ça aussi?

- De quoi tu parles.

- Pitier Baptiste, me prend pas pour un con. La vérité fini toujours par ce savoir. Tu le sais.

- Comment tu peut le savoir? Comment même tu peux appeller ça notre maison. Ce n'est plus la tienne.

Je vois les larmes perlés aux coins de ses yeux puis disparaître dans la manche de sa veste.

- C'est la maison de mes souvenirs.

Sa voix tremble. Mes mains tremblent. Je veux fuir pour ne pas à avoir à subir les conséquances de mes actes.

- bapt' comment T'as pu faire ça? Pourquoi t'as fait ça?

- Pour faire mon deuil, ok?! Je savais pas que t'allais revenir. Je voulais t'oublier et cette foutue maison avec. Je voulais t'effacer vu que tu semblais m'avoir remplacer. La question maintenant c'est : Comment as-tu peux me laisser faire ça? Hein? Pourquoi tu ne m'as pas résonner.

Lucas fronce les sourcils et me regarde de haut en bas avant de baisser le regard vers le sol poussiéreux de ma maison.

Ses jointure deviennent blanches et je peux le voir contrôlé son envie de pleurer du mieux qu'il peut.

- On y va.

- Lucas il est trop tard la. Il fait bientôt nuit. On ne verra surement rien à voir.

- Je sais, je le sais très bien.

Ses iris me sonde une nouvelle fois puis se rabattent sur le sol à nouveaux.

- On y va ensemble s'il te plait. Je veux juste voir cet endroit avec qui je l'ai partagé pendant des années. Mon meilleur ami.

- Meilleur ami?

Je me retiens de lui demander si on l'est vraiment.

- On ne l'est plus?

Dans sa voix une pointe de peine qui me fent le coeur. Il semble percuter un mur à cette potenciel idée que nous soyons plus ami. Ce qui est le cas. Pour moi, Lucas et moi ne sommes plus ami. Nous sommes des ex-amis. Peut-être qu'il le sait très bien et que c'est seulement l'officialisation de ce fait qui lui fait peur. Le fait que moi aussi je le pense.

- Je ne sais pas.

Il hoche doucement la tête, me regardant avec peine. Le silence est leger, un poid de moins sur cette question qui nous trottait tout les deux en tête depuis un moment.

Je ne sais pas si on est toujours ami.

On ne sait pas si nous sommes toujours lier par ce lien qu'on avait quand on était jeune.

- Alors j'aimerais juste aller voir l'étendu des dégats avec mon ancien meilleur ami.

Ces paroles ont une façade glaciale qui cache une tristesse profonde. Je me sens mal de lui faire ça, alors qu'au fond ce n'est même pas de ma faute.

- Tu veux vraiment y aller?

Il hoche la tête à la positive. Je soupire doucement, compatissant. Je retourne donc dans l'entrée pour remettre mes chaussures suivie de Lucas qui laisse quand même un bon 2 mètres d'écart entre nous.

Le trajet ce fait dans une triste ambiance. Entre le malaise et la peine.

Après quelques minutes à conduire entre les bâtiments que Lucas ne regarde pas, je le vois finir par poser son regarde sur les paysage constituer principalement de champs de blé sans fin.

Après ce moment de silence sans fin, j'invite Lucas à descendre de la voiture pour finir le trajet a pied.

Nous marchons alors sur ce sentier qu'on avait tant imprunter avant. Celui-ci nous mène à la petite maison que j ai fait brûler autrefois dans ma colère.

Devant celle-ci Lucas ne réagit pas. Il devait s'être préparer à ce triste tableau.

Pendant qu'il s'approche des planches de bois brûlé et pourrie avec le temps, je reste en retrait, les yeux poser sur lui.

- Tu ne lui as laisser aucune chance.

Comment lui dire que la seule chose qui aurait pu éteindre le feu aurait été toutes les larmes que j ai versé ce jour la.

- Je devais tourner la page. Tu devais disparaître pour de bon. Je voulais juste faire mon deuil.

Il hoche la tête calmement sans détourner les yeux de l endroit où aurait dû être la petite maison en bois.

- Baptiste? J aimerais que tout redevienne comme avant. Pas toi?

J'hoche la tête. Je ne peux nier que les anciens jours me manque.

Le ciel est dégagé. Au milieux des étoiles qui dessine le ciel la lune éclair faiblement les chant de blé qui chante avec la mélodie du vent.

Lucas s'assoie sur le sol doucement, comme si le moindre choc pourrait le briser en deux.

Je reste la à seulement pourvoir admirer sa beauté. Sa peine qui est tout simplement magnifique. Je n' aime pas le voir triste. Mais je l'admire pour cette capacité que je n'ai pas.  Accepter les chose avec un sourire.

J'ai l'impression de voir cet ange qu'il a toujours été.

Je m avance donc vers lui n'osant pas le salir avec ma présence avant de me coucher à sa droite pour regarder le ciel.

Le bruit des criquets comblent le silence entre nous et le sentiment de sécurité que Lucas m'apporte comble le vide en moi.

Je l'aime tellement, tellement que je suis prêt à l'aimer comme avant.

-À suivre-

Oui, j avais dit que la suite sortirais tot haha....

J'ai menti

J'ai pas corrigé donc promis, dès que je fini de faire caca je corrige

Drogue Nostalgique. [Lockzie]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant