" Harry,
Je n'aurais sûrement pas dû envoyer Remus te parler à ma place, il n'y est pour rien et j'en suis désolé.
C'est à moi, et à moi seul de te parler personnellement quand je veux aborder certains sujets avec toi. Tu as raison, et j'en suis dès à présent conscient.
C'est la raison pour laquelle je t'écris cette lettre. Mais je voulais aussi te demander quelque chose qui me tient à cœur. Voudrais-tu passer quelques jours au Square Grimmaurd pendant les vacances de Noël qui approchent ?
Je serais ravi de t'avoir un moment avec moi, tu pourrais même rester toutes les vacances si tu le souhaites. J'en ai parlé avec Dumbledore, il pense comme moi que c'est une bonne idée.
A toi de choisir, une réponse négative ne me vexera pas, je le comprendrais.
Sirius "
Harry glissa la lettre dans le tiroir de sa table de chevet. Il était huit heures du matin, il n'avait certainement pas envie de réfléchir à la proposition formulée par son parrain. Il avait ouvert et lu la lettre, c'était déjà beaucoup de son avis. Le reste viendrait plus tard, il y répondrait peut-être.
Le jeune sorcier n'avait pas beaucoup dormi. Son sommeil avait été entrecoupé de différents cauchemars dont il n'arrivait pas à se défaire. Il s'était réveillé en sueur dans un hurlement muet, et sa nuit s'était ainsi terminée aux alentours de cinq heures du matin.
Il avait passé plus de deux heures au lit à fixer le plafond puis s'était décidé à se lever vers sept heures trente. Harry avait choisi d'enfiler un pull aux couleurs de sa Maison, un jean et une cape noire simple et légère. Enfin, le Gryffondor avait lu la lettre donnée par Hermione la veille au soir.
Il passa le portrait de la grosse dame pour sortir de sa salle commune et se retrouva dans les couloirs vides. Cela ne l'étonna pas vraiment, on était tout de même un samedi matin.
Il voulait passer récupérer son sac contenant son livre de potion dans son casier des vestiaires de Quidditch qu'il n'avait pas pu récupérer après sa chute.
D'ailleurs, la tête lui tournait un peu ce matin, mais il était hors de question qu'il reste au lit à ne rien faire. Ce serait prendre le risque de retomber dans le sommeil et donc dans ses cauchemars.
Il traversa le château calmement et sentit sur ses mèches un vent léger lorsqu'il sortit. Les gouttes de rosées couvraient encore le terrain, et une brume rasait le sol, donnant au parc un aspect fantomatique. Le soleil se levait à peine du fait de la saison hivernale, et cela donnait offrait au ciel un aspect bien pâle.
Arrivé au vestiaire, l'Attrapeur poussa doucement la porte bien qu'il ne pensait honnêtement pas croiser grand-monde. En réalité, le sorcier avait tort. Dès qu'il entra dans la pièce, il perçut des chuchotements provenant d'un coin de la pièce.
En un premier temps, il n'y prêta aucune attention. En ouvrant son casier, le capitaine fut agréablement surpris de trouver ses vêtements de Quidditch propres et soigneusement pliés sur une des étagères à proximité.
Mais lorsque les chuchotements devinrent plus intenses, le jeune homme se retourna pour chercher la cause de ce bruit. Il pouvait distinguer quelques mots tels que "entraînement...déception...choix...gagné"
Il trouva alors sur un banc un jeune blond penché, qui s'affairait avec ses lacets. Immédiatement, la phrase que lui avait dite madame Pomfresh revint dans l'esprit d'Harry :
" N'oubliez pas Mr Potter, que c'est une chance que Draco Malfoy vous ait retrouvé et apporté à l'infirmerie... "
Le jeune brun n'avait pas repensé à cette information depuis son réveil. Son sauveur était en face de lui et ne l'avait pas encore remarqué. Harry aurait pu facilement partir sur la pointe des pieds et se délester de cette lourde tâche, mais ce n'était pas dans sa nature de faire ainsi. Soupirant intérieurement, le Gryffondor prit son courage à deux mains et appela :
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Je te revois (snarry) Tome 1
FanfictionLui, un jeune brun qui essaye d'éviter ses problèmes. Lui, un homme pour qui, le premier ne peut pas avoir de problèmes.