Chapitre 14

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" Je veux en parler ! Harry explosa, il haussa la voix sachant que Severus venait d'apposer un sortilège de silence sur la pièce.

- Croyez-vous que je devrais prendre vos désirs pour des ordres ? Menaça l'aîné d'un voix grave.

- Non, j'ai besoin d'en parler, s'il vous plaît, reprit le plus jeune presque désespéré. Je ne peux pas rester comme ça, sans comprendre ce qu'il se passe. 

- Il ne se passe rien. Répliqua Severus d'un ton tranchant.

- Vous voulez qu'il ne se passe rien, mais vous agissez autrement ! Le jeune homme venait de crier cette phrase.

- Il ne PEUT rien se passer, cria Severus encore plus fort.

Un lourd silence s'installa entre eux. 

Le plus vieux venait de perdre son calme légendaire devant ce stupide gryffondor, il le savait, alors que jamais il ne le perdais habituellement. Mais là s'en était trop, le plus jeune continuait à le pousser dans ses retranchements et il n'en pouvait plus.

En réalité, on pourrait pensé qu'il ne s'agissait que de ces deux dernières semaines qui les avaient rapprochés, mais non. Il y avait bien plus, cela faisait des années que ses luttes sans cesse renouvelé avec l'élu l'épuisait.

- On sait tous les deux très bien ce qui c'est passé, et sa ne se renouvellera pas, jamais. 

- Mais j'en ai besoin, je ressens....

- Quelque chose oui, je le sais, mais non. Le coeur du plus jeune sauta et se brisa en l'espace d'une seule phrase.

- Je veux vous connaitre, ne pas retomber dans cette haine constante qui me fait plus de mal que jamais. Supplia presque Harry

- Pas comme ça. Répliqua Severus en hochant désespérément la tête de droite à gauche.

- Me laisseriez-vous vous approcher autrement ?

Non, la réponse sonna comme un blâme dans leur deux esprits.

- Monsieur, à défaut de plus, je n'ai jamais été autant intéressé par les potions que quand vous me les avez enseigné calmement, comme lundi ou mercredi dernier, vos connaissances en duel et en sortilège sont immense, et j'ai besoin d'entrainement, vous le savez mieux que n'importe qui. Ne pourriez vous pas me laisser une chance, sans débordement ? Apprenez moi, s'il vous plaît professeur. C'est la seule chose que vous puissiez faire pour atténuer la souffrance.

Oui, là Harry y avait vraiment mit les formes. Mais cela n'augmenterait-il pas ses chances ? Il ressentait le besoin d'être près de l'homme, alors, s'il ne le pouvait pas comme lui le désirait réellement, peut-être le pouvait-il autrement, en enseignant, en ami ?

- Dumbledore lui même cherche un membre de l'ordre pour m'en apprendre plus sur le combat, me former réellement. 

Là le gosse touchait un point véridique, le directeur lui avait déjà demander de se charger de l'entraînement physique d'Harry, après l'échec de son entraînement mental. Il avait refusé. Mais vu différemment, et si ça restait juste un moyen légitime d'être près de lui ? 

- Les vacances de noël, je vous enverrais un hibou après avoir consulté le directeur.

- Je ne reste pas au château pendant les vacances professeur, expliqua malgré lui et désespéré Harry. 

Pour une fois qu'il venait d'obtenir gain de cause !

- Cela tombe bien moi non plus. Hagrid s'occupera de mes serpentards, aussi étonnent que cela puisse paraitre, mais je n'ai pas le choix. Alors si vous pouvez sortir de la où vous serez pendant les vacances, vous n'aurez qu'à répondre à mon hibou.

Je te revois (snarry) Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant