chapitre 13

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Je crois être resté une heure à pleurer dans mon lit, Carl n'était pas revenu et a du partir avant mon réveil.
Je me déteste tellement d'avoir accepté sa proposition que sentais que quelque chose n'allait pas et pourtant j'ai accepté qu'elle conne je suis.

Sur mon téléphone était indiqué deux heures du matin, j'avais beaucoup d'appels manqué de Tom, je devais l'appeler en rentrant mais je n'ai pas pu.
Soudain quelqu'un toqua violemment à la porte.
Paniqué, mes yeux s'agrandirent, mes mains devenaient moites, pensant que c'était Carl encore.
Je tentais de parler, mais aucun son ne sorti, rien.

Je commençais à paniqué, je me mis à crier désespérément mais toujours aucun bruit, silence radio.
J'avais toujours aussi mal physiquement, mais ma douleur mentale était bien pire.

- ALICE QU'EST CE QUI CE PASSENT !

Derrière la porte je reconnu la voix de Tom, je fus soulagée mais mon stress repris de plus belle me rendant compte de l'état de ma voix qui pour l'instant ine inexistante.

Voyant aucun bruit lui parvenir il entra de lui-même.
Je l'entendit marché vite jusqu'à ma chambre.
Quand il arriva, il était transpirant, le souffle irrégulier, ce tenant les genoux.
Quand il me vit, une multitude d'émotions traversa ses yeux, celle que je distinguées le plus était de la tristesse et de l'incompréhension.

Moi j'étais là, effondré sur le sol à moitié nu portant uniquement des sous vêtements, mes cheveux étaient en pagaille, mon visage rempli de larmes avec du sang séché sur la bouche.
Quel spectacle, je devais lui faire pitié, je me dégoûte tellement.
Le pire c'est que je ne peux même pas parler.
Je souffre mon cœur n'est plus et mon esprit et devisé en mille morceaux de souffrance pourtant mes lèvres ne disent rien.

Doucement, il s'avance et s'assoit à côté de moi, nous nous regardons, il ne parlait pas.
Il entrouvrit la boucle puis la referma et baissa le regard.
Je lui pris le menton et le releva délicatement vers moi, il retenait ses larmes du mieux qu'il pouvait.
Alors je fis la seule chose que sache faire.
Sourire.

Je lui souris d'un air triste, il tenta lui aussi de me le rendre mais il ne parvient pas.
Enfin après une dizaine de minutes il parla.

- Veux-tu bien me dire ce qu'il c'est passé s'il te plaît ?
Dit-il.

J'ouvre ma bouche espérant qu'un son sorte mais toujours rien, mes larmes coulent de nouveau, Tom au début ne comprenais pas, puis petit à petit il compris.

- Alice parle moi ?
Sa voix trembler.

Je secouait la tête, lui faisant comprendre que je ne pouvais pas parler.
Il ce releva et me tourna le dos.
À ce moment-là, la peur s'empara de moi, je ne veux pas qu'il s'en aille une seconde fois, cette fois-ci je le retiendrais.

Pdv Tom

Elle me regardait secouant la tête, la voir dans cet état de brise, ses yeux étaient vides, ses lèvres gonflées avec du sang séché, son bras droit était rempli d'ématomes et ses cheveux étaient en pagaille.

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé et elle-même ne peut pas m'en parler.

Je lui tourne le dos, je refuse de pleurer en tout cas devant elle, je veux qu'elle puisse trouver un soutien en moi.
Mais en cet instant contenir mes larmes me fait un mal de chien.

Je parti chercher un papier et un stylos, espérant qu'elle puisse m'expliquer par papier.
Je me rassoit à côté d'elle et les lui tend, elle me regarde cherchant une réponse, je hauche la tête.

J'étais persuadé qu'elle allait écrire longtemps mais non il n'y avait qu'une seule phrase.

« mon corp est fané »

Je levais ma tête vers elle comprenant directement le sens de sa phrase, elle c'était faite violer, en cet instant, je n'ai jamais eu aussi mal.
Elle me regardait, de la peur dans ses yeux ne sachant pas ce que je pensais.
Je ne pouvais pas empêcher mes larmes de couler dévalant mes joues, je voulais la prendre dans mes bras pour lui faire comprendre que je serais là pour elle.
A peine m'approchais-je quelle recula, tapant son dos contre le mur.

Mon cœur se brisa comme du verre, verre qu'elle avait jeté, je me sentais si impuissant, comme si le temps s'arrêtait autour de moi, mes larmes devenait brûlante à m'en faire mal, les morceaux brisé de mon cœur me transpercé de tout part comme milles aiguilles s'abattant sur moi.

Une colère monstre s'empara de moi, pourquoi me rejetait t-elle ? pourquoi elle ne me parle pas ?
Je connaissais toutes ses réponses mais la colère voilait ma face, préférant l'accusé elle.
Tout devenait flou autour de moi, je commençais à lui hurler dessus.

- PUTAIN, POURQUOI TU NE VEUX PAS ME PARLER !

- J'ESSAIE DE T'AIDER BORDEL, MAIS TU ME REPOUSSE.

Elle me regardait tout en pleurant son regard était affolé, elle remua les lèvres mais rien, et ça m'énerva encore plus qu'autre chose.
Elle ce leva tant bien que mal pour venir ce placé devant moi mais je la repoussé et elle tomba en arrière.

- Tu sais quoi débrouille toi.
Sur ses mots je parti, sans même lui jeter un regard.

En cet instant je crois bien ne jamais avoir été aussi con de toute ma vie, il ne c'est passé que dix minutes mais ce seront les dix minutes que je regretterai le plus de toute ma vie, car, ce que je ne savais pas, c'est que sa vision de moi a totalement basculé.

Je marchais dans les rues en direction de la maison ou nous logions avec le groupe, à cette heure ci tous devaient dormir, il était déjà trois heures du matin.
Pourtant en arrivant dans le salon je vis Bill en train de boire un café.

- Les autres dorment alors ne fait pas de bruit.
Dit-il tout en continuant à boire son café.
Je ne peux rien lui cacher même mes humeurs, pour autant je ne lui répondis rien et je partir dormir.

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Hello bon comme vous avez pus le voir les prochains chapitres seront triste, désolé.
Même pour moi c'est compliqué à écrire 😭
Enfin bref j'espère qu'il vous a plus
Au prochain chapitre 🫶🏼


Pour deux âmes solitaires Tom Kaulitz Où les histoires vivent. Découvrez maintenant