chapitre 14

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Il était parti me laissant seul, jamais je n'aurais cru le voir comme ça, jamais et pourtant c'est arrivé.
En fait j'avais tort de vouloir lui faire confiance, c'est vrai je ne le connais pas j'ai juste été naïve encore.

Il n'empêche que ça fait terriblement mal.
Quand je rapasse la scène dans ma tête, je me fais pitié.
La seule personne qui aurait pu m'aider hé bien j'ai merdé.
Quand je regarde à quoi ressemble ma chambre, c'est le bordel, le reflet de mon esprit.

Je me lève difficilement, et commence à ranger petit à petit, ramassant les objets traînant par terre.
Quant Tom c'était énervé il avait renversé un vase en verre, je commençais à ramasser les bouts de verres et me coupe.
Le sang coule, pourtant je ne fit rien et le regardé couler, je n'avais pas mal, rien.

Une envie de me scarifier me prit violemment, jamais je ne l'avais fait, j'ai toujours résister à l'envie, mais là je n'avais que cette idée en tête.
Je pris le bout de verre, les mains tremblante, je commençais à le faire.
J'ai pleuré comme jamais au par avant, mes yeux devenait trouble et je ne voyais rien mise à part mon sang.
Tout mes souvenirs s'entrechoquère les uns avec les autres, faisant mes mouvements plus violent puis les images du viole reaparurent.

Je stoppée tout mouvement et me leva, laissant une trainée de sang derrière moi.
Je me regardait dans le miroir et je revis ma mère, et Carl en train de me toucher de partout.
Leurs mains étaient inscrites sur moi, je n'ai jamais été aussi répugnante, je repris mon bout de verre et me coupa, partout ou ils m'avaient touché.
Mes larmes ne coulaient même plus, comme la sensation d'être shooter, mon cerveau ne réfléchissais plus, mes muscles ce faisaient lourd.

Au bout d'un certain temps ma vision devint trouble et je m'evanoui.

Je me réveillai dans un parc, je n'avais mal nulle part, aucunes coupures n'était présente.
Je cherchais autour de moi, c'est bizarre je me suis évanoui dans ma salle de bain, qu'est ce que je fais dans un parc.
Serais-je morte ?

- Non tu n'es pas morte.

Je me retournais vivement vers la provenance de la voix, quelle fut ma surprise quand je vis la personne.

- Papa ?

- Oui c'est bien moi.

- Mais- tu es mort je comprends pas.

Des larmes perlerent sur mes joues, il les remarqua et les essuya d'un geste affectueux.

- Ne pleure pas ma chérie.

- C'est pas si facile à dire tu sais.

- Bien sur que je sais et je sais tout ce qui t'es arrivé.

- Et comment tu es morts, bordel t'es censé être dans une tombe pas dans un putain de parc !

- Et toi ? Tu ne te demandes pas pourquoi tu es la, avec moi ?

- Si bien sur que si, mais franchement j'en ai marre de réfléchir je veux juste mourrir et être enfin en paix.

Me voix se brisant à la fin.

Mon père lui me regardait toujours avec un sourire comme il en avait l'habitude dans le temps.

- Tu ne veux pas mourir Lou, tu veux seulement que l'on t'aime comme tu es.

- C'est- C'est faux.

- C'est vrai, et je sais aussi que tu as peur du regards des autres, que tu veux être la meilleure dans tous ce que tu entreprend quitte à t'en rendre malade et tout ça pour que l'on s'intéresse à toi.

Arrête je t'en supplie, tes mots sonne dur comme des coups de poignard.

- Seulement...
Dit-il en posant sa main sur ma joue.

- Je ne veux pas que tu veuilles t'oter la vie à cause de mes erreurs.
J'aurais du me séparer de ta mère plus tôt mais j'étais persuadé que ça te ferait du mal le divorce, mais enfaite je les fais pour moi, je n'ai pas pris en compte t'es sentiments.

Maintenant c'est à lui de pleurer.

- Je veux que tu vive, je veux que tu vive heureuse quitte à ce que tu m'oublies.

Le vent soufflait agréablement, faisant voletait mes cheveux, c'était une brise légère et à la fois chaude.
Il me regarda une dernière fois dans les yeux et me dit.

-  Je suis désolée Lou.

Je me réveille en sursaut, ma tête me faisant affreusement mal, et j'ai l'impression que mes mains son entrain de bruler.
Regardant autour de moi, je me vois dans une chambre d'hôpital.
Mon corps et relié à des machines que je connais bien.
Au début je ne voyais personne dans la pièce, puis dans un coins mal éclairé, il y avait un homme, plus jeune que moi je dirai qu'il est à peine majeur.

Une infirmière rentra reportant mon regard sur elle, elle avait son nez collé contre ses papiers qu'elle tenait puis son regard se posa sur moi et ses yeux s'aggrandirent.
Elle reparti aussitôt de la pièce pour probablement appeler le médecin.

Le jeune hommes fut réveillé par le bruit, il leva sa tête vers moi, il avait les cheveux noir, les yeux bleu.
Il était grand et élancé.
Il me ressemblait, je trouve.
Quand il me vit réveiller il accouru vers moi, manquant de tomber à plusieurs reprises.

- Mon dieux tu es réveillé qu'elle soulagement.
Dit-il tout en me tenant les deux mains.
Je n'avais jamais vu une personne aussi heureuse.

- Tu peux enlever t'es mains, tu me fais mal.

Il enleva immédiatement ses mains tout en s'exusant.
Le médecin arriva et le jeune homme reparti s'assoir.

- Bonjour, comment allez vous ?

- À peu près bien si l'on veut.

- Je vois, aucune douleur particulière ?

- J'ai mal au bras mais c'est tout.

- Pour l'etandu des dégâts, vous avez les bras mutilé l'intérieur des cuisse compris,  des hématomes près du vagin, et vous avez eu un problème au corde vocale, un traumatisme, mais nous avons pu régler se problème.

Il notait tout sur un papier sans même lever les yeux vers moi.

- Vous vous demandez, ce que vous faites ici je suppose ?

- Oui.

- Le jeune homme que vous voyez la bas, vous a trouvé dans votre appartement à moitié morte et vous a ramenez ici, cela va faire une semaine que vous étiez dans le coma.

Une semaine !? J'avais cru que j'avais fait une sieste d'une heure tout au plus.
Puis qui est l'homme, je ne le connais pas.

Le médecin reparti me laissant seul avec le garçon.
Au début aucun de nous deux ne parlait et l'atmosphère était pesante, enfin je pris la parole.

- Comment tu t'appelles ?

Il releva enfin la tête vers moi.

- Je m'appelle Sacha.

- Enchanté Sacha.
Dis-je en lui souriant.

Je ne le connaissais pas, je ne savais pas ce qui c'était passé en une semaine mais une chose est sur, je veux vivre.

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Hello, j'ai adoré écrire ce chapitre et j'espère que vous vous avez aimez le lire :)
J'adore quand vous commentez genre vraiment des fois c'est drôle.
Ensuite ce qui mettent suite en fin de chapitre, ça sort tout les jours donc sa sert à rien 😭

Enfin bref au prochain chapitre 🫶🏼




Pour deux âmes solitaires Tom Kaulitz Où les histoires vivent. Découvrez maintenant