Chapitre 10

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C'était Ziyad.

Je croise son regard et j'ai l'impression que le monde s'est littéralement arrêté, on était comme dans une bulle tout les deux puis je me suis rappelée que je n'étais qu'une simple pute pour lui.

La haine était montée en moi.

Mon regard c'était endurcit et je l'ai mal regardé en me retournant pour tracer ma route.

J'avais la haine, la haine contre lui.

De m'avoir réduis à une activité : une pute.

Je n'étais que ça pour lui, il ne me voyais seulement comme ça. J'étais super déçu et j'ai sentis l'organe le plus vital du corps se serrer.

J'avais.. mal ? Mais pourquoi ?

J'ignore ce sentiment et monte chez moi en ayant le cœur serrer malgré moi.

Quelques jours plus tard..

Je me lève de mon lit et regarde la date, lorsque j'écarquille les yeux de chose on était le..

Le 12 janvier.

L'anniversaire de mon grand père.

Ça a été la seule personne de ma famille qui a su ne pas me détester, selon lui ce n'était pas de ma faute si tout ça m'arrivait.

Il a toujours su me défendre des critiques de mes parents et de ma grand mère qui me pensait comme une malédiction au près d'elle.

Quand l'un des membres de ma familles me parlait mal, il me bouchait les oreilles pour pas que j'entende.

Il jouait énormément avec moi quand j'étais petite et même quand j'ai grandis, il disait que j'étais un cadeau de Dieu et qu'il fallait savoir s'en servir.

Il m'avait donné un surnom et il m'appeler tout le temps comme ça c'était « chems dyeli ».

Mais malheureusement j'aurais aimée lui rendre visite et le prendre dans mes bras en fêtant ça autour d'un gâteau.

Il n'était plus de ce monde.

Il est décédé lorsque j'avais 15ans, j'ai très mal vécu son décès et a l'heure d'aujourd'hui je n'ai toujours pas finis mon deuil.

Il fait partit d'une des nombreuses blessures que j'ai qui m'ont laissé une cicatrice, mais malgré lui..

Il restera ma cicatrice préférée.

Lors de son décès il m'avait laissé une lettre, mon grand père était très mal et il savait qu'il allait mourir donc il m'avait écrite une lettre alors à chacun de ses anniversaire, je relisais cette lettre.

Je me dirige vers mon coffre et le déverrouille en prenant la lettre soigneusement.

Je la rapproche de mon nez et la sens, il y avait toujours son odeur la dessus.

Je la déplie et là relis, en me promettant de ne pas pleurer :

« A ma chère Noor,

Tout d'abord si tu lis cette lettre c'est que je suis probablement plus ici, alors ne pleure pas s'il te plaît, c'est cette maladie qui me fait souffrir de jours en jour.

Je suis en paix ici tu sais, je ne souffre plus alors contente toi de te sourire, tu sais bien que papi déteste quand tu pleures. Tu sais, quand t'a mère, ma fille m'a appris qu'elle était enceinte de toi dans de telle circonstance, je voulais tout casser, j'étais très énervé.

La lumière de mon âme.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant