Chapitre 2

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Je souhaite vous prévenir que cette chronique est classée dans la catégorie mature, et qu'à présent elle comporte des scènes à caractère sexuelle ou encore des scènes avec du sang, agression ect.. Donc je ne veux pas de remarques déplacée en commentaires. Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez.
Bonne lecture 🌸

Je croise son regard, je n'arrivais pas à détaché mes yeux des siens. J'ai pu ressentir toute l'amonisité qu'elle ressentait à mon égard. Son regardé traduisait tout le dégoût et j'ai même pu y voir de la..

Haine ?

Elle ressentait de la haine envers moi, cela se voyait malgrés le peu de lumière dehors. J'ai sentis mon coeur se resserre sur lui même.

C'était bel et bien elle.

Naïla.

Je continue ma marche devant elle, le cœur serré, contrairement à elle je n'avais aucune haine envers son égard. A vrai dire, je la considérais encore.

Une fois arrivée à son niveau, elle crache à mes pieds et me lâche un « sale pute ». J'étais extrêmement choquée par ses propos, ça ne ressemblait pas du tout à Naïla. Elle qui n'arrivait même pas à faire de mal à une mouche.

Je continue ma marche jusqu'à ma voiture et va a mon lieu de travail, c'est à dire le bar, en ayant le coeur lourd de peines.

[ ...]

Je dansais sur la piste pour attirer mes clients. Sauf que j'étais ailleurs dans mes pensées, ce qui fait que ça se voyait jusqu'à ce que je me fasse reprendre par mon patron.

Patron : Sabrina ressaisis toi la !

Moi : Oui oui c'est bon je me concentre.

Malgré ça, j'avais encore le moral à 0 honnêtement, j'étais dégoûtée par rapport à Naïla mais j'ai fais de mon mieux pour passer à autre chose. J'avais remarqué que je plaisais à un homme alors je me suis dirigé vers l'étage en lui faisant un clin d'œil.

[ ... ]

L'homme allait passer à l'acte mais j'étais tellement molle que je n'arrivais même pas à bouger. Je ne me sentais pas très bien, moralement surtout.

Homme : Qu'est ce que t'a à être molle putain !

Moi : Ne me parle pas sur ce ton.

J'ai continué à me toucher, lorsqu'il me poussa sur le lit pour se mettre sur moi. Il ôta son pantalon ainsi que son caleçon et il commença à me tripoter.

J'en en avais aucune envie sérieusement, c'était bel et bien là première fois. J'ai toujours su mettre de côté ma vie personnelle de mon boulot mais cette fois c'était impossible pour moi.

Ce qu'avait fait Naïla m'avait sincèrement blessé.

Il écarte mes cuisses et me pénètre, en faisant de rapide vas et viens. Je n'arrive même pas à sentir du plaisir, j'étais comme déconnecté. Consentante mais déconnectée de ce qui passait.

Homme : Bouge un peu frère je sais pas moi !

J'ai essayé tant bien que mal de me cambrer ou quoi que soit mais c'était impossible. Je ne pouvais pas me forcer.

Moi : Arrête tout de suite retire toi de moi.

Homme : Quoi ? Pourquoi ? J'ai commencé je finis !

Moi : Non arrête tout de suite je ne suis plus consentante !

Il continue malgré tout et je le gifle pour qu'il arrête, ce qu'il fit mais il ne se retire pas de moi, il me touche de partout. Je voulais pas employer la manière forte mais il m'en oblige.

Je sors un p'tit taser en dessous de mon oreiller et le tase pour qu'il arrête. Il tombe à plat et pendant quelques minutes j'ai le temps de me rhabiller et de partir en vitesse.

En descendant en bas, j'explique à mon patron que j'ai dû utiliser la procédure d'urgence et que je ne me sens pas bien donc je dois partir.
Il me comprends et me souhaite une bonne soirée.

Je sors en étant déboussolée, je rentre dans ma voiture et je ne sais pas quoi faire. Mais surtout qui appeler ?

Je voulais me confier, me confier sur ce qui pèse si lourd dans mon coeur alors je n'ai pas réfléchis et j'ai appelée la seule qui s'est montrée chaleureuse envers moi.

Neya.

Je l'appelle mais elle ne me répond pas, alors je me dis sûrement qu'elle doit être en train de dormir vue l'heure, il était 4h30 du matin.

J'ai commencé à pleurée, je regrettais mon existence jusqu'à l'os, j'avais cette douleur qui me bouffait chaque jour.

Je frappe dans le volant pour me défouler, tout mes traumatismes refont surface et je me sens dépassée par mes émotions.

Soudain, j'entendais une sonnerie familière, c'était celle de mon téléphone. Un nom était marquée dessus et c'était Neya. J'hésite un peu avant de répondre et puis finalement je le prends et décroche.

Appel.

Neya : Allo Noor ? Qu'est ce qui se passe pour que tu m'appelles aussi tard ? Tu vas bien ?

Elle avait une voix tellement apaisante et douce, que je réussis à me calmer pour pouvoir lui parler correctement.

Moi : voix tremblante Je suis désolée Neya de te déranger à une telle heure mais je ne me sens vraiment pas bien est ce que tu pourrais-

Neya : Ok bouge pas envoie moi ta localisation j'arrive tout de suite.

Fin de l'appel.

Elle est tellement mignonne que je fondais d'amour pour elle. Cela fait très peu de temps que je l'a connais, même pas 24h mais elle a prit une énorme place de mon cœur que je ne saurais décrire.

Je lui envoie ma localisation et attend son arrivée en essayant de ma calmer du mieux que je peux mais c'est en vain.

Lorsqu'il se passe quelque chose qui me blesse, tout mes traumatismes refont surface, mes craintes et cette voix.

Cette voix qui me détruit, elle me crie que je ne suis qu'une bonne à rien et que je devrais sauter d'un pont pour le bien de tout le monde.

Je fais une crise d'asthme rapidement, je me mets à trembler de plus en plus et je suis incapable d'essayer de trouver ma ventoline. Alors je reste là, à tenter de reprendre ma respiration.

Une dizaine de minutes plus tard, je la voix se garer en vitesse à côté de ma voiture. Elle court vers la portière et la déverrouille pour me voir.

Je descends et elle me prends dans ses bras et me serre tellement fort que j'esquisse un sourire.

Je la serre en retour, car j'en avais besoin de cet amour.

Je me sens enfin apaisée.

Apaisée d'avoir une épaule sur qui pleurer.

La lumière de mon âme.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant