Chapitre 64

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C'était réellement la dernière personne que pensais voir ici. Elle était ici, planté la devant le pas de la porte. Elle avait un visage neutre qui ne présentait aucune émotion.

Ni de regret, compassion, rien.

Rapidement la haine me monte, c'était à cause d'elle que j'étais cloitré ici depuis maintenant presque 3mois et elle avait le culot de revenir ici ? Mon regard se noircit, mes poings se serrent ainsi que ma mâchoire à tél point que j'ai l'impression qu'elle va s'exploser. Je voulais la tuer.

Elle me fixe intensément et je commence à voir un petit rictus au coin de se bouche. J'avais un mini espoir qu'elle viennent pour s'excuser mais j'avais oubliée qu'on parlait de Naïla.

Elle s'approche légèrement puis, d'un sourire éclatant brise le silence qui semblait si bruyant pour moi tellement la tension animait la pièce.

Naïla : T'aimes bien ton petit séjour ? J'aurais cru que t'aurais meilleurs goûts quand même pour un hôpital aussi désaffecter sourire.

Je ne dis rien, je continue de la fusiller du regard. Je m'imaginais déjà comment j'allais la découper en morceaux dans mon four.

Naïla : attristé Bah ? Qu'est ce qui t'arrives mon chou à me regarder comme ça ? J'aurais cru un meilleur accueil de ta part.

J'allais la démarrer, j'étais tellement énervé je vous promets que j'allais la sauter dessus. Elle lâche un rire de petasse que je comptais bien lui faire ravaler. Elle me regardait comme si elle avait gagné. Mais tu m'aurais pas aussi facilement connasse.

Naïla : T'a perdu ta langue mon chat ? J'oubliais mais t'es trop occupée à sucer comme d'hab.

Moi : Ferme ta gueule ou je te jure que t'a vielles langue de pute je vais te la faire ravaler.

Elle rigola a gorge déployer puis sortit son téléphone et commença à trifouiller. Je commence à froncer les sourcils d'incompréhension.

Finalement elle le tends et lance une vidéo. Je lâche un hoquet de surprise et les larmes menacent fortement de monter lorsque je vois la vidéo. Mon sang ne fait qu'un tour, je me lève brusquement de mon lit et m'approche d'elle dangereusement avant d'exploser son téléphone par terre.

Les morceaux volent partout dans la pièce, il était en miettes. Je me retiens de toutes mes forces de ne pas m'effondrer en larmes devant elle. Je ne lui donnerais pas ce spectacle. Vous voulez sûrement savoir ce qu'est cette vidéo ?

Une vidéo de mon viol qu'elle a prit soin de filmer.

D'un coup je sens son regard changé, elle n'avait plus cette lueur enjouée qu'elle avait au début. Sa haine se traduisait par son regard et par le mien aussi par ailleurs.

Naïla : T'es complètement malade ! Mon téléphone tu viens de l'exploser !

Moi : sec Si tu sors pas d'ici dans 5 secondes, c'est ton crâne que je vais exploser contre le sol.

D'un coup elle rigole, purée elle est bipolaire et je sens que ma patience va pas tenir longtemps.

Naïla : Mais tu crois quoi ma belle ? Tu crois que tu me fais peur ?

La lumière de mon âme.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant