Chapitre 69

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J'ouvre les yeux avec peur et je découvre son visage qui me regarde avec haine, il avait un regard si noir que si il avait eu des balles à la place il aurait pu me fusiller sans pression.

Il mets ses mains de chaque côté à côté de ma tête, quelques mèches tombent sur son front. Il respire fort et moi je le soutient du regard, si il pensait que j'allais baisser les yeux il se mets les doigts là où je pense.

Dehors il faisait nuit noir, seul un lampadaire éclairé légèrement le hall de l'immeuble qui était sombre lui aussi. De légères gouttes frappent contre le goudron jusqu'à laisser place à une grosse averse.

Malgré ça, la nuit d'hiver était calme et on parvenait à entendre le bruit des feuilles appartenant aux arbres qui se secouait à cause du vent ainsi que l'animal qui glousse durant la nuit.

Ziyad me dominait par sa taille, donc j'étais obligé de lever la tête pour soutenir son regard, malgré moi, je ressentais des palpitations dans mon bas ventre et je me détestais de ressentir ça au fond de mon ventre.

Comme avant..

J'ignore ce sentiment qui ne cesse de gonfler et qui remonte jusqu'à ma gorge et je continue de le fixer avec haine. Au bout de plusieurs longues secondes, je décide de briser ce silence glacial.

Moi : Bouge de là je dois passer.

Il fair un rire nerveux.

Ziyad : Mais enfaite tu m'a vraiment pris pour ton p'tit con c'est ça ?

Je fronce les sourcils d'incompréhension, qu'est ce qu'il raconte ?

Moi : Parce que on se doit quelque chose ?

Ziyad : Je vois que tu kiffes ta vie avec ton keum.

Moi : sourire provocateur Ouais très bien même tout se passe pour le mieux.

Ziyad : Mais toi w'Allah tu sais pas comment je me retient de t'en envoyer une.

Il avait dit ça d'un ton glacial, à tél point que ça m'avait redressé d'un coup.

Moi : Je suis devant toi vas-y, ose seulement me poser la main dessus pour voir.

Ziyad : Souleymane c'est ça ? Tu changes vite dis donc.

Moi : Je te rappelle que c'est toi qui m'a jeter comme si je valais rien.

Ziyad : N'importe qui aurait fait ça vu les vidéos que j'ai reçu.

D'un coup, j'ai vu rouge. Il parlait de mon viol comme ça ? Il était sérieux là j'en avais qu'une envie c'était de lui coller une.

Moi : T'insinue quoi la ? Que je l'ai voulu peut être ? Que j'ai voulu qu'on m'humilie et qu'on me viole comme si j'étais un animal ? Même un animal aurait reçu plus d'empathie que moi !

Ziyad : J'ai pas voulu dire ça arrête, je me suis mal exprimé.

Moi : Lâche moi je sais même pas pourquoi je te parle. Bouge.

Ziyad : Sinon quoi ? Tu va faire quoi ? Appeler ton pd ? Je t'en prie.

Moi : Dans l'histoire c'est toi le pd.

La lumière de mon âme.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant