Chapitre 67

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Je mets ma main sur mon coeur qui s'affaiblît petit à petit, je ne parviens pas à ouvrir les yeux et je me sens partir petit à petit..

J'entre ouvre ma bouche et j'arrive à dire d'une voix maigre ce dont j'avais besoin a Ziyad alors que j'étais toujours dans ses bras.

Moi : voix fine Comprimée..

Il me lâche doucement et je l'entends courir partout dans l'appartement pour trouver, lorsqu'il revient en quelque secondes seulement. Il me montre deux boites de comprimés.

Ziyad : Lesquelles ?

Moi : Bl..Bleu..

J'essaye d'ouvrir les yeux légèrement, et ma bouche en même temps lorsqu'il me mets le comprimé sur le bout de ma langue avec un peu d'eau.

Une fois avalée, il faut attendre environ 5-10min afin qu'il fasse effet, c'est pour les crises de ce genre que mon médecin me l'avait prescrit.

C'est très long, la douleur disparaît au fur et à mesure mais je me sens toujours aussi faible, je garde les yeux fermés et la main droite posé sur mon coeur le temps que je me sente mieux.

[ ... ]

J'ouvre les yeux petit à petit, j'ai l'impression que je me suis endormie sans vraiment m'endormir c'est assez bizarre comme sensation.

Je n'ai plus mal au coeur et je me sens de nouveau en forme, je me redresse et je remarque que je suis sur le canapé, je me frotte les yeux avec mes mains comme une enfant et lorsque je suis apte à réfléchir correctement je remarque que Ziyad est assis en face de moi sur une chaise à me regarder attentivement.

J'allais l'insulter mais je me rappelle qu'il m'a aidée donc je suis pas une sorcière à ce point.

Moi : J'ai dormis combien de temps ?

Ziyad : Ça va faire 20min bientôt.

Un silence s'installe, on se regardait tout les deux comme si on se redécouvrait. En me levant pour aller à la cuisine je lui dis :

Moi : Merci de m'avoir aidé.

Je passe devant lui et j'atteins presque la porte de la cuisine lorsqu'il me retient l'avant bras je me retourne confuse en fronçant les sourcils.

Moi : Mais..

Ziyad : C'est souvent des crises comme ça ?

Moi : Je viens de sortir d'une greffe de coeur, donc oui au début je peux en avoir si je force trop.

Ziyad : Tu te rends compte que si y a pas quelqu'un avec toi tu peux canner ?

Il me soutenait du regard, il avait l'air vraiment sérieux pour la première fois depuis que je suis venu.

J'avais l'impression qu'il s'inquiétait pour moi, hors il avait pas le droit de jouer avec moi. Me jeter comme une pourriture puis revenir comme si de rien n'était ? La blague.

Moi : Arrête ce jeu Ziyad, t'a pas le droit de jouer avec moi comme ça.

Ziyad : Je joue a rien du tout Noor, je m'inquiète.

La lumière de mon âme.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant