Chapitre 70

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Moi : pleure Allo ? Neya fait vite w'Allah il se passe une dinguerie..

Neya : T'es où la ?

Moi : Juste en dessous de l'immeuble, vient vite w'Allah Ziyad il va faire une dinguerie..

Elle raccroche direct et je sens son inquiétude, je tourne ma tête et je vois Ziyad qui continue à le frapper. Il avait tellement de haine dans ses mouvements que je le reconnaissais plus.

Moi : Ziyad w'Allah arrête c'est bon..

Ziyad : Ce crasseux il a osé je vais le faire payer.

On ne voyait même plus le visage de Souleymane à cause du sang qui le recouvrait. Il bougeait plus et d'un coup je me suis dis qu'il était mort.

J'ai lâché un crie d'effroi et j'ai poussé Ziyad loin de lui, ça allait aller trop loin. J'ai mes mains sur son torse pendant qu'il me fixe.

Ziyad : Lâche moi oh sur ma vie je vais le tuer ce fils de pute.

Moi : pleure Ziyad arrête tu là fais suffisamment payer..

Ziyad : Il allait te violer Noor t'es malade ou quoi ? J'ai fais l'erreur de te laisser une fois pas deux.

Je savais plus quoi dire, on se regardait juste dans les yeux. J'étais traumatisée de ce que Souleymane allait faire mais aussi de ça. Tout se bousculer dans ma tête, ça se trouve c'était juste moi..

J'ai peut être du lui faire comprendre que j'en avais envie ? Il aurait jamais osé faire ça Sousou il est pas comme ça !

Soudain, Neya arrive en courant, un pyjama Mickey, des claquettes qu'elle a mise à l'enlever et un voile mit à la va vite. On voit qu'elle est sortis direct. Elle arrive rapidement à notre niveau et lorsqu'elle voit le corps de Souleymane elle crie.

Neya : Qui a fait ça ? Il est vivant ?

Ziyad : C'est moi.

Neya : Hein mais pourquoi ? Je comprends plus rien la explique.

Ziyad : Ce batard allait la violer, il était sur elle ! Rien que d'y penser j'ai le mort w'Allah. J'aurais pas été là il aurait finit ce qu'il avait commencer.

Neya : Bien fait pour sa tronche, elle est où Noor ?

Je sors de derrière Ziyad et quand je la vois j'éclate en sanglot, je pleurais comme un enfant en criant. Je criais ma douleur pour aller mieux.

Elle me serre dans ses bras et je sens que Ziyad nous serre dans ses bras, le silence régnait et il était bercé seulement par mes pleurs bruyants. Je sentais mes jambes flancher, la pression venait de redescendre et je venais de me rendre compte de ce que j'allais vivre.

Je me laisse tomber sur mes genoux et je pleurais, je criais à quel point j'avais mal, à quel point on m'avait blessé, à quel point mon coeur était meurtri. Je venais de réaliser que je serais jamais heureuse, jamais j'aurais le bonheur comme je le pense.

Je ne méritais pas le bonheur.

Même lorsque je pense avoir cette goutte de bonheur qui remplis mon coeur de bonheur, ce n'est qu'en faite une illusion. C'est un faux bonheur qui cachait le malheur qui allait m'arriver par la suite.

La lumière de mon âme.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant