Chapitre 55

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Je sais que vous allez me dire qu'elle a rien a faire là, parce qu'elle a abandonné tout ça mais je sais que Noor en a besoin, elle a besoin de son seul soutien « familial ».
La seule personne qui lui reste de sang est sa soeur.

Je tourne en rond autour de cet hôpital, le ciel se fait orangée du au lever de soleil, l'air est froid, les oiseaux commencent a chanter.
Ça aurait pu être une bonne journée, sauf que malheureusement pour moi je savais pertinemment que ça sera une mauvaise journée.

L'ambiance se faisait lourde, j'avais l'impression que j'étouffais même si j'étais sortis dehors. Je décide de m'assoir sur un banc, quand je re pense à la situation critique dans laquelle on se trouvait quelques larmes s'échappe de mes yeux.

Je balançais mes jambes dans l'air, quand je sens mon téléphone vibrer dans ma poche, mon coeur se met a battre plus vite.

Maintenant dès que mon téléphone sonnait, je priais pour qu'on m'annonce une bonne nouvelle et pas une mauvaise.

« Ziyad »

Je commence à stresser au vu dû noms qui s'affiche sur mon téléphone, je décroche tremblante.

Ziyad : T'es où ?

Moi : Pourquoi tu veux absolument que je le dise sachant que t'es au courant ?

Ziyad : Tu rentres tout de suite Neya.

Moi : Non. Je ne rentrerais pas.

Ziyad : - rire nerveux - Je crois t'a pas bien compris toi, je t'ai dis rentre maintenant Neya.

Moi : Et moi je te dis que je rentrerais pas, si toi t'es sans coeur et complètement aveugle sur la situation, c'est ton problème pas le mien.

Je faisais la meuf mais la vérité j'avais trop peur, j'ai jamais osée lui répondre comme ça mais c'était la haine qui parlait à ma place. Je le sens s'énerver a l'autre bout du fil.

Ziyad : L'autre pute t'a retournée le cerveau c'est ça ?

Me dites pas qu'il faisait allusion à Noor ?

Moi : Parle pas d'elle comme ça ! Je te rappelle que c'est ta femme !

Ziyad : ex-femme. Et puis c'est vrai non ? Qu'est ce qu'elle était avant qu'on la connaisse hein ?

Moi : ...

Ziyad : Bah vas-y réponds moi.

Moi : Je te reconnais plus Ziyad..

Un silence s'installe et je sais que je l'ai touchée, j'aurais jamais penser qu'il pourrait parler de Noor comme ça. Lui qui était si doux et intentionné avec elle, comment ils auraient pu en arriver là ?

Moi : Et non je ne rentrerais pas, je ne suis pas sans coeur pour laisser ma soeur à l'hôpital.

Ziyad : Je suis sure qu'elle simule et vous la croyez encore, bref en tout cas je t'envoie les papiers du divorce dit lui qu'elle a juste a signée et c'est bon.

Moi : T'es devenu un autre homme w'Allah.

Et je raccroche, je pensais que cet appel allait peut être arranger quelques petites choses mais non, c'était bien plus pire.

La lumière de mon âme.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant