Chapitre 61

942 25 18
                                    


Je me réveille avec une douleur horrible au torse, je n'arrive pas à ouvrir les yeux pourtant je sens une forte lumière blanche au dessus de ma tête. Ma bouche est très collante et il est impossible pour moi de bouger mes membres.

J'essaye de faire mon possible pour bouger mais c'est impossible, tout d'un coup je sens une main chaude se poser ma main gauche. Face à ce toucher, instinctivement je frissonne et je parviens à entendre une voix.

Cependant, cette voix me paraît lointaine, très lointaine, j'entends juste les raisonnements de loin. Je sens un attroupement autour de moi puis on m'injecte un liquide dans mon épaule droite.

Quelques minutes plus tard je me sens plus réveillé et je parviens à entre ouvrir les yeux lorsque je suis frappée par cette fameuse lumière blanche. Je referme mes yeux tout de suite et cette lumière est finalement enlevée par quelqu'un d'autre sûrement.

Je tente de les re ouvrir, cette fois ci ça me parait plus simple, lorsque j'ouvre les yeux je suis dans une chambre d'hôpital, je tourne la tête légèrement et un homme et assit à côté de moi.

Ma mémoire ce mets en route et je le reconnais instinctivement.

Comment j'aurais pu l'oublier.

Ziyad : Dit moi que tu me reconnais.

Je souris légèrement puis quelques secondes plus tard, toutes les images me reviennent en tête avant qu'on m'endort.

Quand il m'a répudiée, le divorce, le viol. Absolument tout me revient en tête et j'ai l'impression que les images défilent tél une cassette devant mes yeux. Je sens une rage extrême me montait en moi. Je lui en veux.

Je lui en voulais pour m'avoir abandonnée, lâcher et humilié alors que j'étais entre la vie et la mort. Mes sourcils se froncent de colère et je vois que les siens aussi se froncent, mais cette fois ci, d'incompréhension.

Je prépare ma gorge à ce que je vais dire, car je sens qu'elle est très sèche aussi.

Bismilah.

Moi : Je ne veux pas te voir. Sort d'ici.

Ziyad : Qu'est ce qu'il y a ?

Moi : Dégage d'ici ou j'appelle les infirmiers, je ne veux pas te voir ici.

Ziyad : Laisse moi t'expliquer Noor s'il te plaît.

Moi : Laisse moi ! Je veux pas te voir ! Quand j'étais toute seule sur ce lit d'hôpital au bord de la mort tu crois que je t'en ai pas demandé des explications moi ? Hein tu crois que je t'ai pas mendier pour que tu reviennes me voir ? Alors que j'allais rentrer en coma j'ai dû signer tes putains de papier de divorce ! Donc laisse moi tranquille je veux plus jamais te voir !

Il lève la tête vers moi et me regarde avec un regard, Mon Dieu même si j'étais énervé contre lui tout mes sentiments se sont réveillés, il me suppliait du regard, je sentais qu'il regrettait mais après l'heure c'est plus l'heure.

Tanpis pour lui.

Moi : Me force pas à appeler les infirmiers.

Il se lève de la chaise, dépité et se dirige d'un pas rapide vers la porte. J'avais déjà mal au torse du à l'opération mais j'avais en plus de ça mal au coeur. Mon cœur me brûlait de douleur sentimentales.

La lumière de mon âme.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant