La lumière de mon âme.

Chapitre 77

J'étais entouré de tout le monde, on entendait les rires des enfants, les adultes discutait, le bruit de la cuillère qui tourne dans le verre de thé et pourtant j'étais complètement déconnecté.

Je relisais sans cesse ce message et j'étais totalement bloqué dessus. J'arrivais même pas a bouger.

Je savais pertinemment qui c'était, il n'y avais que lui pour m'envoyer ce type de message. Je réfléchis de longues secondes à la décision que je dois prendre, répondre ? Laisser en vue ? Bloquer le numéro ?

Mon cœur battait à toute vitesse, j'étais prise au dépourvu.

Lyna : Ça va Noor ? T'a l'air toute pâle.

Sa voix me fait sortir de mes pensées et je me retourne brusquement pour lui parler, à ce moment là Abdel, Aziza, Nassyma et Elias s'arrêtent de discuter pour me regarder fixement tous.

Très vite je rougis, surtout Abdel qui me regarde d'un œil bizarre, j'avais l'impression qu'il lisait en moi comme dans un livre ouvert.

Aziza : C'est vrai que t'es pâle, tu veux quelque chose ?

Nassyma : Donne lui du thé ça va lui faire du bien.

Elias : En même temps vu tout les gosses tu m'étonnes qu'elle aille pas bien.

Je souris à la remarque d'Elias, puis Aziza s'empresse de me servir un verre de thé. Elle me le tends et je la remercie. Ils étaient tous retournés à leurs discussion, sauf que je sentais encore un regard sur moi.

Je lève la tête et je tombe sur Abdel, c'était assez spécial, il était très concentré sur mes yeux, il tentait de savoir ce qui se passait rien qu'à travers mon regard. Je détourne vite le regard et je me mets à discuter avec Lyna.

J'avais finalement éteint mon téléphone pour ne plus être dérangé.

Au final, j'avais passé une très bonne après-midi, j'avais adoré et je me sentais réellement intégré dans une famille même si c'était la première fois que je l'es rencontrais.

Je me sentais a ma place, c'est bizarre à dire je sais. Je m'étais beaucoup liée d'amitié à Lyna, c'est une fille super et on a beaucoup de points en communs ! On s'est échangé nos numéros pour continuer à communiquer.

J'ai appris qu'ils étaient tous français, mais qu'a chaque vacances il venait tous ensemble au Maroc pour se retrouver.

C'est donc ça une famille..

Une petite chose, m'a titillée, il n'y avais pas les enfants d'Abdel, j'aurais bien voulu rencontré ces filles ! Mais bon, elles avaient sûrement des occupations.

Ismael et ilyes me faisait beaucoup rire, c'était le duo de choc au final.

Petit à petit, il partait tous, jusqu'à ce qu'il reste seulement Abdel et Aziza.

Abdel : Bon on va y aller nous, c'était sympa pour une fois.

Aziza : Qu'est ce que t'es rabat joie, tu veux pas rester dormir Noor ?

Moi : Merci beaucoup tata, mais j'ai des médicaments pour le coeur que je dois prendre impérativement et ils sont à l'hôtel.