La lumière de mon âme.

Chapitre 50

Je me retourne et tente de donner des coups à la personne mais c'est en vain, lorsque je lève la tête je reconnais ce regard noir et intense qui me fixait ce matin.

Son regard n'annonce rien de bon, il me regarde avec tant de haine que j'en viens à me demander ce que j'ai pu faire pour m'en vouloir autant.

Moi : Lache moi je te connais pas putain !

Homme : Je serais toi je me calmerais la petite.

Moi : Tu me veux quoi ? Laisse moi tranquille bon sang !

Homme : -rire- C'est qu'elle est rigolote la petite.

Il me traîne par derrière, mon cœur fait un bond la panique me prends mais je tente de rien montrer. J'essaye dans un dernier espoir de lui envoyer une patate en plein visage et ça marche, il grimace de douleur mais me lâche pas pour autant.

Homme : Elle m'a pas dit que t'étais aussi tenace hein. Crois moi que tu va regretter ce que tu viens de faire petite salope.

« Elle » Qui est cette femme ?

On arrive devant des escaliers et il me traîne par derrière, mes jambes me font mal car elles tapent super fort contre les marches d'escaliers. A la fin, on trouve une porte, il sort de sa poche un trousseau de clé et l'ouvre avant de me jeter tellement fort la dedans que je me cogne super fort la tête.

Il verrouille la porte, allumé la lumière ce qui me permet de voir où je suis, c'est une salle de taille moyenne assez délabrée, elle est sale, très sale.

Homme : On va s'amuser toi et moi.

Moi : Laisse moi tranquille connard ! Tu crois que j'ai que ça a faire ? Laisse moi rentrer j'ai ma famille qui m'attendent !

Il s'approche dangereusement avant de m'envoyer une patate en pleine tête, ce n'est que le premier coup avant qu'il m'enchaîne de coup. Il ne laisse aucun endroit sur mon corps, je reçois des coups sur les côtés, le ventre, les jambes, partout.

Je finis par cracher du sang, je ne sens plus mon corps j'ai l'impression que je suis anesthésié de partout.

Moi : Lai-crachat de sang- laisse moi je t'en supplie..

Homme : Maintenant tu me supplie ? Laisse moi voir ce qui ce cache derrière ce voile. 

J'étais allongée sur le sol tandis qu'il monte sur moi, il tente de m'enlever mon jilbeb qui était d'ailleurs trempé de sang, je puise mes dernières forces pour me débattre avant qu'il ne m'envoie un dernier coup de poing qui a la force de me laisser inerte.

Mon corps est là, cependant mon cerveau ne répond plus, je sens ses mains se promener partout sur mon corps avant qu'il ne déchire mon jilbeb d'un coup sec.

Des larmes coulent le long de mes joues, je suis incapable de réfléchir, il retire mon débardeur ainsi que mon short, me laissant en sous vêtement dans ce froid glacial.

Homme : Bah tu vois quand tu ferme ta gueule.

Moi : No..Non.. s'il te plaît.. tout mais pas ça..

Homme : T'inquiète pas je sais que tu va kiffer aussi.

Moi : Je ne.. Je ne veux pas !