Chapitre 65

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Je pesais le pour et le contre, il me regardait d'un air sur de lui. Comme si il savait déjà ce que j'allais répondre. Je le regardais avec des yeux hésitant comme si j'avais le poids du monde sur mes épaules.

Toute l'histoire se défiler devant mes yeux, de ma rencontre avec lui jusqu'à dans cette chambre d'hôpital. Il m'avait certes aidé et tendu la main mais je n'oublie pas qu'il m'a jeter à la première occasion.

Je le regardais d'un air absent, je réfléchissais à toutes vitesse. Jusqu'à ce que je pris ma décision.

Moi : Je te déteste.

J'avais pris soin de prononcer chaque syllabe de ces trois mois. Son regard avait changé, une lueur était apparue et j'ai presque regretté mais ça y est c'était fait. Il ne s'attendait pas à ma réponse ça c'est sur. Il me lâche brutalement et me lance un mauvais regard que je lui rends à mon tour. Je n'oublierais pas ce qu'il m'a fait, c'était beaucoup trop difficile pour moi.

Je retourne à mon lit sans lui jeter un regard, en réalité mon coeur était meurtri, j'avais l'impression qu'on m'avait écrasé de toutes les forces. Même si c'était faux, je me devais de l'oublier.

Il sort de la chambre et ramasse Naïla, je lui lance un regard noir. Il avait le culot de la ramasser en plus ? Il me regarde avant de sortir et ce regard.. je l'oublierais jamais.

Il me suppliait du regard, j'étais à deux doigt de revenir sur ma décision mais j'y arrivais pas. C'était plus fort que moi. Il m'avait brisée, cassé, rouillé à la pire période de ma vie.

Je resterais sur ma position ferme, je noircis mon regard et il comprends. Il sort de la chambre me laissant seule. J'agissais froidement, comme si je n'avais plus de coeur. J'arrivais pas à m'en rendre compte de la situation.

Je suis resté seule pendant un bon moment, me remémorant la période où tout allait bien, où on allait ensemble au travail, vivait ensemble, mange ensemble. On était tout le temps coller avant que vers fameux soir arrive..

Les larmes montent mais je me souviens de ma promesse, je ne pleurerais plus. Quelque temps après, Neya rentre dans la chambre doucement. J'affiche un mince sourire, c'est la seule personne qui me reste à présent.

Neya : Comment tu te sens ?

Moi : Ça va mieux Al-Hamdulilah et toi ?

Neya : Ça va ça va, j'ai vu Naïla dans un sale état thaleur, dit moi que c'est toi qui l'a amoché s'il te plaît.

Moi : En personne clin d'œil.

Neya : PURÉE MERCI ! Depuis le temps qu'elle faisait la mala maintenant elle va rester à sa place cette pouf. Raconte moi !

Je lui raconte dans les moindres détails, j'ai juste omis l'altercation avec Ziyad, je ne voulais pas en parler et enterrer ça.

Elle rigolait a gorge déployer, ce qui me fait rire aussi car faut savoir que Neya a un rire hyper communicatif. On a eu une bonne discussion sur tout et rien et ça me permettait de changer d'air.. Fin bref soudain le médecin rentre brusquement dans la chambre sans toquer ce qui arrête nos rire avec Neya et Moi.

Médecin : Bon et bien je vois que vous êtes remis de l'opération Noor ! Ce qui est très bien les analyses s'améliore et vous pourrez bientôt rentrer chez vous.

La lumière de mon âme.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant