Chapitre 8

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Je sentais son odeur qui était tellement douce, je pense que j'avais besoin de ce contact humain pour une fois.

On était comme ça, lui aussi me serrer au max et on croirait limite qu'il avait eu..

Peur ? Peur pour moi ?

Arrête de rêver Noor, il t'a sauvé comme un homme normal le ferait c'est tout.

Et si c'était autre chose..

Non il a fait ça comme un acte humain !

Au bout de quelques secondes je me rends compte de ma connerie et je me retire de lui en vitesse.

Moi : Je-je suis désolée j'aurais pas dû..

Et je pars en courant dans la chambre de Neya, je ferme la porte à clé et je mets contre celle ci.

Je respirais fort, mon cœur battait la chamade et il y avait ces choses bizarres dans mon ventre.

On aurait dit des êtres vivant qui galopés.

Mais bizarrement même dans cet état de stress un sourire se colla à mon visage.

Qu'est ce qu'il m'arrive bordel ?

J'ouvre les yeux brusquement et voit Neya en train de s'habiller, elle venait de se réveiller et ne m'avait pas encore remarqué.

Moi : Allô allô Neya est appelée l'accueil, je répète Neya est appelée a l'accueil.

Elle se retourne vers moi et me regarde avec de gros yeux avant de me sauter dessus.

Neya : Tu m'a fais si peur ! Tu va bien ? Je suis désolée c'est de ma faute ! Si je serais restée peut être qu'il ne se serai pas passe ça ou alors-

Moi : Eh calme toi Neya, je vais pas super bien certes mais je suis en cher et en os !

Neya : Plus jamais tu sors sans moi !

Moi : Mais oui t'inquiète pas ma Ney' allez viens on va prendre le p'tit dej.

On part prendre le petit déjeuner dans la bonne humeur. Je faisais semblant de sourire et de rigoler puisque de l'intérieur j'étais littéralement détruite.

Après le petit déjeuné, je pars chez moi et j'explique à Neya que c'est pour rester seule le temps de m'en remettre. Elle m'a tout de suite comprise et m'a dit de faire attention.

Je l'aime trop purée.

Elle m'a tout de même accompagné jusqu'à chez moi et ensuite je suis rentrée en allant prendre ma douche.

[ ... ]

Cela faisait des heures que j'étais dans la douche, je frottais tout les parties de mon corps qui étaient passés sous les mains de ces ordures.

Je ne faisais que ça,

Frotter.

Frotter.

Frotter.

J'espérais pouvoir oubliée leurs mains mais c'était en vain. Ma peau devenait rouge et je saignais littéralement. Mon visage était baigné de larmes.

Je n'en pouvais plus, ma respiration se faisait forte, mon cœur battait très vite et mes mains tremblait.

Pourquoi moi ?

Pourquoi est ce que je subissais tout ça ? Qu'est ce que j'avais fais au final ?

Tu le mérites.

Je ne trouvais pas de solution, je ne savais plus quoi faire. J'ai levée la tête et j'ai vu ma paire de ciseaux sur le lavabo.

Je luttais pour ne pas les touchés mais je me suis levée pour aller les prendre.

La lumière de mon âme.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant