La lumière de mon âme.

Chapitre 62

Je sens le rouge me monter aux joues et même partout dans le corps. Purée Neya elle a le don de venir pil au moment où il faut pas ! Je regarde du coin de l'œil Ziyad qui avait déjà disparu, sûrement sortit par la porte d'entrée.

Je lève la tête très honteuse vers Neya, à peine mon regard c'est posée sur le sien qu'elle court vers moi pour me prendre dans ses bras. Cette fois ci, j'ai sentis qu'elle en avait besoin.

Et moi aussi d'ailleurs.

On se serre dans nos bras super fort, à tel point que je commence à avoir des crampes aux bras. Neya ne faisait que de resserrer son étreinte sur moi et j'ai compris qu'elle avait eu peur pour moi.

Neya c'est la meilleure personne que j'ai rencontré, c'est une vraie sœur et je lui remercierais jamais assez pour m'avoir aidée comme ça. Elle m'a illuminé lorsque j'étais dans le trou le plus sombre de ma vie.

Finalement, je finis par lâcher quelques larmes et elle aussi, on pleurait de joie parce qu'on c'était retrouvé mais aussi de peur car malgré tout, on avait eu très peur l'une de l'autre.

Neya : J'ai appris pour ta soeur, الله y rahma elle est sûrement déjà au paradis.. pleure.

Lorsqu'elle prononce « الله y rahma » mon coeur se resserre et mes larmes reprennent de plus belles, c'était horrible parce que je venais de me souvenir de ça. Mon petit moment avec Ziyad m'avais permis « d'oublier » le temps d'une dizaine de minutes pourquoi j'étais en crise.

On se lâche et en se regardant dans les yeux je finis par exploser en sanglot, mes pleurs ne s'arrêtait pas. Neya m'emmène sur le lit, et je continue de pleurer encore et encore.

La douleur régnait dans tout mon thorax, j'avais comme un sentiment d'avoir perdu quelque chose, le vide commençait à prendre place petit à petit dans mon coeur. Je savais que ce vide sera irremplaçable et l'idée de vivre avec ça jusqu'à la fin de ma vie me tuer encore et encore.

Je pleurais à haute voix en demandant pourquoi moi, pourquoi est ce que je méritais ça ? Qu'est ce que j'avais de si mal dans ma vie pour souffrir de la sorte ? Je me sentais si mal, c'était horrible.

Neya essayait de me consoler comme elle pouvait mais c'était impossible, je ne faisais que toucher le bracelet qu'elle m'avait offert en repensant à nos nombreux souvenirs ensemble en me disant qu'ils n'existeront plus jamais.

C'était fini.

Soudain, alors que je suis littéralement en train de vider l'eau de mon corps, un médecin rentre dans la chambre brusquement. Je le reconnais puisque c'est mon médecin qui m'avait pris en charge.

Médecin : Je suis désolé pour vous, toute mes condoléances. Je suis venu procéder à un petit contrôle pour vérifier que tout va bien.

Neya : reniflement Allez-y.

Il prends ma tension et tout type de différentes vérifications, avant de vérifier les battements de mon cœur. Lorsqu'il pose le stéthoscope froid sur mon coeur, je me sens défaillir, dire que ça aurait dû être elle qui devrait être ici et non moi..

Médecin : C'est tout bon pour moi, je sais que c'est difficile mais prenez soin de vous et de votre cœur Noor, il est encore très fragile.