Année 2127 : Cassandra et Blake Benett on tout du couple parfait. Ils sont jeunes, beaux, riches...Pourtant, derrière leurs vêtements de créateurs et leurs sourires éclatants se cachent deux des plus grands meurtriers du globe.
Famille modèle le j...
Cassandra fut réveillée par une agréable odeur de thé chaud. - Tu m'avais dit que tu surveillais ta ligne, alors je t'ai juste pris un thé. Et du saumon fumé, Tu n'arrêtais pas d'en parler hier soir quand je t'ai raccompagnée. - J'étais soule ? - Non. Tu t'es endormie dans la voiture. - Tu m'as portée ? - Désolé, Cassandra. Oui, je t'ai mise en pyjama et... - Tu m'as déshabillée ?! - Mais enfin, je n'allais pas te mettre au lit en robe, tu m'aurais tué si elle avait été abîmée ! Je te jure que je n'ai eu aucun geste déplacé, crois-moi, je t'en pris... Elle esquissa un sourire devant son regard de détresse. - C'est bon, je te crois. Ne soyons pas en retard, Miranda va nous tuer. Et je suis sérieuse. Assan attrapa son PC et suivit une Cassandra transformée en fusée dans les couloirs de l'hôtel. - Elle a réservé des bureaux de We Work à quelques rues d'ici. - We Work ? - Un concept de coworking à la con, ne chercher pas, même moi je n'y ai rien pigé. Assan la suivit difficilement, la tête en permanence relevée pour observer tous les bâtiments qui l'entouraient.
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- C'est beaucoup plus fouillis qu'au Qatar. Beaucoup plus vivant, aussi, je dirais. Pas étonnant que tu adores cette ville. Ils entrèrent en tornade dans le bureau, déjà bien rempli. - Tu es en retard. - Je sais, rétorqua Cassandra, rendue moins aimable par la fatigue. C'est que j'ai eu une nuit torride avec mon stagiaire. Je te garantis qu'il est cent pour cent hétéro. Miranda et Assan ouvrirent de grands yeux, mais le garde du corps comprit vite son petit jeu. Cassandra n'hésitait pas à provoquer la directrice pour redorer son blason. Il lui revaudrait cela, pour sur. - Il y en a qui ont de la chance...Personnellement, me faire dominer par un homme ou par quiconque, c'est très peu pour moi. Bon, ma chérie, montre-moi un peu cette collection qui fera vibrer Singapour. Cassandra déroula de nombreux croquis et une foule d'assistantes installèrent ses vêtements sur des mannequins en tissu. - J'en ai eu assez de l'avant-garde, j'ai voulu retourner aux sources de la mode, de l'élégance française, de ce qu'est la Femme. Je me suis inspirée du romantisme, j'ai travaillé mains dans la main avec les meilleurs corsetiers pour tirer cette collection inspirée de la lingerie la plus fine. - C'est à la fois très habillé et...On doit se sentir nue dedans. J'adore. C'est si sexy et si chic....Cassandra, tu es un génie. Je n'ai pas d'autres mots. Ce n'est ni mon style ni parfaite mais c'est génial, audacieux, c'est toi. Et les gens veulent du Cassandra Bennet. Cette femme si secrète dont personne ne connaît la véritable identité mais dont le nom est sur toutes les lèvres. Cassandra, je veux que tu défiles. - Euh, mais je ne suis pas mannequin. Je suis petite et j'ai des épaules de camionneur, je vais me ridiculiser. - C'est sûr que tu pourrais perdre quelques kilos. Mais nous avons besoin d'une femme avec de formes pour cette collection très sculpturale. Assan jeta un oeil à Cassandra. Son corps était juste parfait, comment cette Miranda osait-elle la critiquer ? Il replongea son nez dans son PC. Il devait rester calme. Le journée se déroula sans encombres et le premier défilé fut couronné de succès. Comme ils étaient au pieds du Marina Bay Sands Lynn les tanna pour qu'ils aillent au Cé La Vi, une fabuleuse boîte de nuit située au cinquante-septième étage de l'hôtel. Cassandra, qui adorait cet endroit, ne put décliner l'offre. Elle attrapa au vestiaire des mannequins une robe noire avec des frous-frous en tulle qui moulait outrageusement son fessier et sa poitrine, au point de faire tourner des têtes. - Ce n'est pas trop vulgaire, tu trouves ? Demanda-t-elle à son amie. - J'ai beau être hétéro, je te baiserais presque tellement tu es bonne. Tout les mecs riches de la ville seront à tes pieds ce soir, Cass ! Lynn lui prit le bras et elles marchèrent vers un des trois immeubles du MBS, suivies par Assan et quelques autres mannequins. Ils se serrèrent tous dans l'ascenseur et Assan, qui n'était jamais venu, fut émerveillé en découvrant la vue sur le toit. - C'est juste...incroyable. Je ne sais pas, aucun mot ne serait à la hauteur pour décrire cette vue. Lynn, tu nous prend en photo ? Il s'approcha de la rambarde et fit signe à Cassandra de faire de même. Il passa un bras autour de sa taille, ce qui la surprit un peu, mais elle se prêta au jeu et appuya sa tête contre son épaule. Après leur petite séance photo, la bande se précipita à l'intérieur. Il était tard et la piste était déjà remplie. Assan, en bon garde du corps, toujours vêtu de son costume pare-balle, collait Cassandra au train. - Je sais que j'ai un beau cul, mais tu n'es pas obligé de rester derrière moi ! - Excuse-moi...Tu as raison, je dois rester discret, vu que les autres pensent que je sus ton stagiaire. Mais c'est vrai que tu as un fessier très...Musclé. Je ne voulais pas être déplacé, c'est juste que... - Tais toi, tu t'enfonces... Cassandra avait posé ses mains sur ses épaules et le fit taire en l'embrassant. Il se laissa faire et osa finalement poser ses mains autour de la taille de sa supposée protégée. Il caressa le creux de ses reins. Il était un peu gêné d'embrasser la femme d'un dangereux tueur, qui se servait sûrement de lui pour l'oublier, qui plus était, mais il ne pouvait résister aux avances d'une aussi jolie femme. Il n'avait couché qu'avec une seule femme dans sa vie, une certaine Farah quand ils étaient au lycée. Il était amoureux de cette fille mais ils savaient que ce qu'ils avaient fait était mal et interdit, et ne s'était jamais revus. - On ne devrait par faire ça...Assan, je ne veux pas t'utiliser comme bouche-trou. Je ne sais pas si je suis prête pour une relation...Je dois te l'avouer, j'ai aussi couché avec ma meilleure amie Natasha. Je suis un monstre ! - Une fille compliquée avec du caractère, tout ce que j'aime. Cass, tout le monde, même toi, ne fais que répéter cela : Tout ce qui se passe à Singapour reste à Singapour. J'ai envie de toi, bordel, toute la nuit dans le lit je me suis fait violence pour ne pas te sauter dessus...Quand on rentrera dans nos pays respectifs tout sera oublié, ne t'inquiète pas. La foule dense obligea Cassandra à se coller un peu plus à son garde du corps. Là, elle pouvait clairement sentir ladite excitation. - Restons un peu à danser...Histoire de faire monter l'envie...Même si elle est clairement déjà là. J'aime me faire désirer, puis on a toute la semaine devant nous... Ils restèrent jusqu'à la fermeture, après s'être abondamment chauffés en publique. Lynn commanda un Grab pour elle et les autres mais Assan proposa à Cassandra de rentrer à pieds. - Avec plaisir. Laisse-moi juste prendre mes chaussettes post-soirée. Ouais, je ne rentre jamais en talons ici. Le sol est si propre que je peux aisément rentrer en chaussettes, alors j'ai toujours une paire dans mon sac. - C'est ingénieux, je dois avouer. Ils s'accoudèrent un instant à la passerelle piétonne qui menait à la vieille ville. - J'avoue que cet endroit à quelque chose de magique. C'est comme si on était dans un autre monde...un monde parfait, sans aucun problème. Ils contemplèrent les buildings illuminés se reflétant dans l'eau et Cassandra sentit une boule se former dans sa gorge. - Je...J'étais là, avec Blake, après être allés en boîte, pendant notre lune de miel...et il a dit quasiment la même chose... Elle s'en souvenait comme si c'était hier...La façon dont il l'avait prise et s'agit penché sur elle pour l'embrasser avec infinie douceur, puis lui avait murmuré qu'ensemble ils allaient bâtir un monde meilleur, et pourraient vivre heureux, dans cet endroit de rêves. Elle se souvenait de ce torse puissant qu'elle avait enlacé... Elle rouvrit les yeux et constata que le torse musclé qu'elle enlaçait était celui d'Assan. - Tout ira mieux demain. Rentrons, Cass, tu es fatiguée. À l'hôtel il lui prépara une infusion d'hibiscus et l'aida à se laver. La sensation de ses mains sur son corps revigora la jeune femme qui invita son protecteur à se joindre à elle. Il s'adossa contre le bord de la baignoire et elle grimpa sur ses genoux, ses bras autour de son cou. Ils s'embrassèrent encore et encore, et Cassandra pouvait sentir Assan durcir sous elle. Elle guida sa main vers son entrejambe et gémit en le sentant titiller son point sensible. Les mouvements de sa main la mirent en transe, et elle le supplia de la prendre. Dès qu'il eu trouvé l'entrée de sa féminité, elle le chevaucha avec ardeur. Elle se répéta intérieurement que son mari était un connard, qu'elle méritait, après tout ce qu'elle avait enduré, de coucher avec ce demi-dieu de onze ans son cadet. - Cass, c'est pas un peu risqué de le faire sans protection ? J'ai des préservatifs, situ veux... - Je ne peux plus avoir d'enfants, ne t'en fais pas pour ça. Quand mon mari m'a abandonnée j'ai fais le nécessaire. Puis ont est presque des puceaux, tous les deux, non ? Assan esquissa un sourire. Cette file le faisait craquer, mais il savait qu'il n'aurait jamais rien de plus entre eux. Ils avaient chacun une autre personne en tête, une personne inaccessible mais qui les obsédait. Il la porta jusqu'au lit et l'étendit sur les draps immaculés. Son corps offert était beau, musclé, ses courbes étaient irrésistibles, ses seins étaient ronds et ses tétons durs de désir. - Dans ce cas, je vais lâcher en toi plus de sperme que tu n'en as jamais vu...grogna-t-il. Il la prit sauvagement, la faisant fondre de plaisir à chaque assaut, léchant ses seins si doux, embrassant son cou si chaud. - Il faut vraiment être con pour abandonner une femme aussi parfaite que toi...Dommage que tu sois devenue stérile, je t'aurais bien mise enceinte, pour que ce connard voit que tu n'es plus à lui... Cassandra ne pouvait retenir plus longtemps son orgasme. Ses contractions excitèrent encore plus son amant, qui accéléra la cadence de ses coups de reins avant de terminer en elle. Ne crois pas que je n'en ai pas fini avec toi, petite Cassie...J'aimerais voir si tu es du genre fontaine... Il glissa ses doigts dans la bouche de Cassandra, puis entre ses cuisses offertes. Elle hurla, submergée de sensations. Ses mouvements étaient tellement rapides qu'elle ne put résister et se répandit à quatre reprises sur le matelas. - Assan...Je n'en peux plus...S'il te plaît... - Je sais. Je lis dans les pensées. - Gnnnn...Attends, quoi ? Cassandra ressorti sa tête de l'oreiller dans lequel elle s'était écroulée. - Ouais. C'est peut-être pas le meilleur moment d'en parler, mais vu ce qu'on vient de partager, je te dois bien un petit potin. - En effet, je sors du plus violent orgasme que j'ai eu avec un mec depuis une demi décennie et on se lève dans deux heures, mais vas-y, je t'en prie, raconte-moi ta vie ! Assan esquissa un sourire en coin. - Heureusement que je sais que tu plaisante, car j'étais à deux doigts de me vexer. Donc, voilà, mon cerveau a légèrement été modifié. Je peux lire dans les pensées des gens. C'est pour cela que j'ai couché avec toi. Je n'aurais jamais osé si tu n'arrêtais pas de penser que me voir torse nu trempait ta petite culotte. - Oups. Il faut dire que tu est indécemment beau gosse, Assan. C'est entièrement de ta faute ! - Excuse-moi, madame ! Donc, si tu permets que je continues à raconter ma vie, au Qatar je fais partie d'un groupe de chercheurs qui cherchent à améliorer le genre humain. J'ai été touché à la tête par une balle il y a de cela quatre ans. Apparemment cela à traversé mon cerveau à un endroit très précis, ce qui a créée une faille dans mes connections neuronales. Ce n'était pas une partie importante du cerveau, sinon je serais sûrement devenu un peu con...Bref. Mes collègues scientifiques ont trouvé cela amusant de me rajouter une fonction lecture des pensées des gens à la place de ce trou. Regarde. - Il se tourna et écarta ses cheveux. Une cicatrice traversait son crâne pour finir dans le haut de sa nuque. - Wow...tu en as de la chance...Enfin c'est pas cool de se prendre une balle mais... - T'inquiètes, je capte, rétorqua Assan, amusé. Allez, au lit maintenant, une longue journée t'attend !
