UNTIL THE END [ Draco Malefoy ]

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Le garçon avec qui j'étais toujours en mauvais terme depuis des années est maintenant le garçon que j'avais embrassé hier.

Mais cette fois ci ce n'était pas comme la dernière fois. C'était différent, je le sentais.

Voilà ce qu'est mes pensées alors même que je venais de me réveiller.

Pansy - Il faut que tu te lève. On va être en retard sinon.

Moi - Pars devant je te rejoindrais.

Mon amie est alors parti. Me laissant seule dans cette chambre.

Je me préparais et finalement je ne serais pas en retard.

***

La journée avait été plutôt longue. Draco ne m'avait pas adressé la parole de la journée. Tout le contraire de Alex, qui lui, n'a pas arrêté d'essayait de se faire pardonner.

D'ailleurs c'est encore le cas maintenant.

Alex - S'il te plaît, excuse moi. J'étais bourré.

Moi - Comment tu a fait pour avoir de l'alcool alors que c'était interdit déjà ?

Alex - Je peux pas le dire. Mais je suis vraiment désolé.

Moi - Non.

Au même moment Draco passa avec son groupe d'amis à côté de nous. Je tournais mon regard vers le blond mais il ne me regardait même pas.

Alex - Je vois. Tu es amoureuse.

Moi - Quoi ?

Alex - Je disais que ça se voit que tu préfère ce connard.

Moi - Ne parle pas de lui comme ça !

Alex - Pardon, je vais pas toucher à ton amoureux qui t'ignore. Il t'a juste utilisé. Ne le vois tu pas ?

Moi - Non c'est pas vrai.

Alex - Ça reste un Malfoy. Ne connais tu pas son père ?

Moi - Non.

Enfin pas vraiment, je l'avais juste croisé mais c'est vrai qu'il n'avait pas l'air commode.

Alex - Et bien ce n'est pas une personne qu'on côtoie.

Moi - Tais toi.

Je le menacée avec ma baguette sous sa gorge.

Il leva les bras comme pour me dire qu'il arrêtait. Et s'en alla.

Il fallait que je parle à Draco et j'étais à peu près sur de savoir où il allait être.

Je me dirigeais vers la tour d'astronomie et j'avais raison. Le blond était de dos à moi.

Je m'approchais doucement de Draco, hésitante quant à la manière dont je devais aborder la situation. Je m'arrêtai à quelques pas de lui, attendant qu'il se tourne pour me faire face.

Draco était perdu dans ses pensées, scrutant l'horizon. Il finit par tourner la tête légèrement, remarquant ma présence sans pour autant me regarder. Je pouvais sentir la tension entre nous, cette distance qui s'était creusée depuis hier soir.

Moi - Draco...

Il ne répondit pas immédiatement, laissant planer un silence inconfortable entre nous. Finalement, il soupira profondément et se tourna pour me faire face. Ses yeux gris rencontraient les miens, empreints d'une émotion que je n'avais jamais vue chez lui.

Draco - Comment va Alex ?

Moi - Je...

Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase qu'il m'interrompit.

Draco - Ne dis rien. Ça pourrait empirer les choses.

Moi - Draco, je...

Draco - C'était une erreur. Après tout, on se déteste n'est ce pas ?

Moi - Laisse moi parler !

Moi - Tu m'a ignoré toute la journée alors que Alex m'a harcelé toute la journée. Et tu viens me dire ça ? Je t'attendais. Et puis tu veux être sûr de ce que tu pense. Mais c'est trop tard pour moi, pour te détester. Je ne te déteste plus. Et je ne me le cache plus. Contrairement à toi. Tu essaie de te le persuader.

Draco baissa les yeux, visiblement déconcerté par mes paroles. La tension entre nous était palpable, et je pouvais voir qu'il était en train de lutter avec ses propres émotions.

Draco - Hier soir... c'était un moment de faiblesse. Comme la nuit avant les grande vacances d'ailleurs.

Moi - Je vois.

Je venais de dire ces mots sur un ton sec. Je ne voulais pas plus lutter avec lui. Je me dirigeais vers les escaliers. Il étais maintenant derrière moi.

Draco - Mais c'est la première fois que j'ai aimé être faible. Dit-il assez fort pour que je l'entende.

Je me retournais et le fixai, surprise par sa confession. Ses yeux exprimaient une vulnérabilité inattendue.

Moi - Draco, tu ne devrais pas dire des choses comme ça si tu ne le penses pas vraiment.

Draco - Je le pense. C'est juste que... c'est la première fois que je ressens ça. Et tu ne me connais pas. Enfin tu connais seulement la parti que je montre aux gens.

Moi - Et bien dis moi qui tu es. Parle moi de toi. Mais s'il te plaît ne me rejette plus.

Il s'approcha de moi et il me serra dans ses bras. C'était réconfortant d'être la. Le silence envahissait la pièce mais il n'était pas pesant.

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