Matière 9.

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— On va faire une pause.

— Non, non ça va très bien. On peut continuer.

— Miss, Wilson on n'est pas obligé.

— Non, ça va ! je vous assure.

— Vous en être sûre ?

— Oui. Donc, vous l'aviez tué sans remords.

— J'ai lui et tranché la gorge.
Comment tuer une personne sans en avoir le moindre regret ? Être dans une indifférence totale, l'homme en face d'elle a fait taire son humanité.

— J'ai regardé, son corps étendu sur le sol. Et je n'ai exprimé le moindre regret, si c'était à refaire, je le référai.

— Sans pitié, vous en être sûre ?

— Le monde de la mafia est un monde dangereux. J'ai été formé dès monts plus jeune âge, c'est ça que vous devez savoir. Je n'ai pas d'humanité, miss Wilson. Je suis née dans l'obscurité la plus totale.

Rien, de mieux qu'une chose aussi véridicité. Il venait de l'obscurité. Il est le mal. Tel que Bael. Ce roi qui règne, sur cette partie noire de l'enfer, mais pour le cas de Lord Wingrave, c'est sa mafia.

— Votre humanité, peut être présente, mais éteinte, suggère-t-elle en serrant les jambes.

— Je ne pense pas non. Elle a disparu.

— Je pense que les miracles existent.

— La raison, il y a que ça. Les miracles, qu'en savez-vous ? De leur existence ?
Demande-t-il en encrant un regard impénétrable dans les siens. Je suis curieux de le savoir miss...un sourire malicieux se forma sur son visage.

— Eh...bien, il faut souvent croire, que les choses puissent changer, essayer de ne pas se baser sur les faits tout le temps, parce que quelque part dans notre monde, le spirituel tire un certain pouvoir.

—Et c'est cette croyance qui m'aide à supporter ce que vous n'arriver à supporter.

— Je vois... dit-il en s'adossant sur son fauteuil. Vous, vous basez, sur ça pour vous en sortir sans vous rendre compte.

Il marqua une pause.

— Que l'être humain souffre plus de l'imagination que de la réalité. Les miracles n'existent pas.

— Ça semble toujours impossible jusqu'à que ça se réalise.

Une femme, intelligente, elle soutenait son idée, Gabriel, savait qu'il avait une part de vérité en ses mots, mais il cherchait à faire sortir cette étincelle. À frapper son cœur, car c'est là-bas se trouve son génie.

— Comme je le disais, vous êtes fascinante, dit-il en allant à sa rencontre, tout en s'adossant sur le bord de son bureau.

— Je n'ai rien de fascinant...déclare- t-elle en fermant son carnet.

— Vous avez du mal à voir le bon en vous.

— Les faits me suffisent.

— Vous n'essayez pas de faire un effort pour le voir.

— Parce qu'il n'y a rien du tout.

— Moi, je pense le contraire. Pourquoi vous n'acceptez pas les compliments ? Les choses essentielles pour vous ? Le positif ?

Hope se leva pour mettre un terme à cette conversation. Lui avoir relevé son plus gros traumatisme en est déjà un poids. Alors lui dire à quel point elle se trouve faible, surtout à un homme, ce serait une humiliation.
Et elle eut dit encore que l'éclat des confessions la blessait, et qu'elle cherchait, une cachette pour mieux se retrouver avec elle-même.
La seule, chose qui pouvait faire libérer le cœur de Hope. Cet élément qui lui permet de trouver son refuge, son calme est l'écriture, une passion. Un moyen de crier à l'aide après la mort de ces parents, chaque soir, elle était seule, face à elle-même. Il n'y avait plus personne. Alors oui, l'écriture l'a aidé, au moment où elle s'est rendue, compte qu'elle était au fond d'un trou, en compagnie d'une solitude absolue, quasi totale, à ce moment précis.
La jeune apprentie s'est rendu compte, que seule l'écriture pourra la sauver
tout était une évidence sur le fait, qu'elle ne voulait en aucun cas, a ce qu'une personne puisse lire en elle. Toute sa vie, elle a essayé de se sauver, en se réfugiant, et cela restera ainsi.
Montrer une autre faiblesse, elle aura l'impression d'être une moins que rien, en compagnie d'un homme doter de talents, et de compétence.

Heart Hope. [ Lord Gabriel Wingrave ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant