Matière 10.

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Que faisait-elle en haut dans sa chambre, il l'ignorait, mais il essaya de deviner ces occupations, dormait-elle ? Où, Était-elle en train de regretter sa décision d'être resté ?

— Gabriel ? Tu m'en donneras des nouvelles la prochaine fois, lui dit Lorenzo, le sortant de ses songes.

— Toi de même, dit-il en lui serrant la main, de manière ferme. Les deux hommes ne cillèrent pas malgré toute la force exercée sur la poignée de leurs mains.

— On se reverra...dit-il en rompant le contact. Il leva deux mains pour que plusieurs de ces hommes suffisent à l'entourer par-derrière.

— Tu devrais laisser, tes hommes, être à tes trousses, le conseilla-t-il.

— Tu me connais, j'aime la discrétion. On se reverra, dit-il en lui tournant, le dos. Les hommes de Lorenzo ne manquaient pas d'incliner leur tête, par respect, de sa présence jusqu'à qu'il pénètre dans son manoir.

Une folle envie, de savoir ce que miss Wilson faisait dans sa chambre, prit son être. Montant les marches, à grands pas...il arriva à sa chambre. La porte légèrement ouverte, il constata de la buée sortir de la salle de bain. Il ne devrait pas se montrer ici...mais il était déjà trop tard, Gabriel se voyait comme un aimant attiré par elle.

Une vue...qu'il n'aurait jamais cru voir cela un jour. Miss Wilson dans la baignoire, une jambe replié ainsi que la naissance de ces seins, par-dessus sa poitrine, le reste de son corps recouvert de mousse.
De dos, elle ressemblait à une déesse, ses cheveux mouillés, sa peau fébrile toute trempée, elle était charmante. C'est la première fois, il la voyait aussi détendue. Sa tête se reposait sur le côté, gauche.

De la naissance, de ses seins, il se disait sûrement qu'elle devait être crémeuse, rondes, magnifiques, le globe de celle-ci apparaissait légèrement, lorsque Hope effectua un mouvement, pour se mettre plus à l'aise, ce qui vacilla l'eau du bain. À force de la regarder, il oubliait que c'était un acte inapproprié. Sa concupiscence commençait à se réveiller, d'un désir inestimable, il fallait absolument qu'il sorte de sa chambre. Comment est-ce possible que la simple vue de cette femme, puisse le rendre esclave, de ses propres émotions ? Gabriel voulait se changer les idées, alors quoi de mieux que de prendre une douche froide, afin de calmer le lion qui s'éveille en lui. Cette adversité, qui montait en garde au fil des minutes, devenait dangereuse, et encore plus si elle se retrouvait dans le corps d'un mafieux aussi redouter que lui, une personne qui par nature a du mal à maîtriser ses pulsions, ténébreuses.

Hope se leva immédiatement, touchant de ses pieds mouillés la moquette de la baignoire. Elle enveloppa sa serviette, en balayant la pièce de sa chambre, le regard effrayé. Elle en n'était pas sûr, mais elle avait senti la présence d'une personne, derrière, cette porte, une impression d'être observé.
Est-ce son imagination où la réalité ? Cela n'était pas évident, car Hope n'avait rien vus du tout, trop occuper à essayer de trouver la paix, dans ce moment de détente, absolut.

Elle décida, de se rhabiller, en enfilant, un pyjama pour dormir. Sans oublier qu'elle referma correctement sa porte avant de se coucher. Elle était déjà assez fatiguée pour s'imaginer qu'un psychopathe puisse rentrer dans sa chambre pendant son sommeil pour l'assassiner, sachant que le toit sur lequel elle séjourne, le propriétaire en question n'est pas si blanc que neige.


Se réveillant, exténuer...Hope se leva, résigné. Finissant de se préparer, elle sortit de la chambre. Le couloir était calme, le personnel n'était pas tous présents.
Descendant les marches, elle aperçut Madame Black, en train de faire la poussière.

— Madame Black, Bonjour, dit-elle poliment.

— Oh...miss Wilson...vous allez bien ? Demande-t-elle d'un sourire joyeux, chose très inattendue de la part de celle-ci, vu les faits que Hope avait subis dès son arrivée envers Madame Black.

Heart Hope. [ Lord Gabriel Wingrave ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant