Matière 20.

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— Je suis fatiguée, madame Black. J'ai des vertiges, dit-elle subitement. Ce n'était pas totalement un mensonge, c'était une vérité qui lui permettra de ne pas avoir à parler de ce qu'elle a vécu. Ses vertiges, tombaient à pique, pour échapper aux confessions. Elle se sentait faible.


Une simple petite affaire, c'était ce qui était convenue.
Dans sa salle, de réunion, quatre hommes y étaient présents, ils étaient en sueurs, non pas par un exercice excessif, dû au sport ou à autre chose. Mais à cause de l'arme de Gabriel, pointer en leur direction, poser sur le milieu de table. Cela ne ressemblait pas à une menace, pour lui, mais à une routine.
Une manière de marquer son territoire, et que ses hommes puissent arriver à faire le bon choix.

— Voyons, mes amis, pas besoin de paniquer. On fait que négocier. Du calme, dit-il d'un sourire diabolique.

Ces hommes avaient tout un stylo à la main. La feuille de leur contrat était mouillée à cause de leurs mains moites, leur front dégoulinant de sueurs, leurs chemises laissant entrevoir des auréoles. Le pouvoir lui appartenait.

—Monsieur Varshavsky vous êtes sérieux ? Demande l'un des quatre tremblants.

— Oui, j'ai décidé que vous tous, vous vivriez pendant longtemps dans la paix de notre seigneur. Personne, ne mourra aujourd'hui, parole d'homme ! Dit-il d'un humour noir. Maintenant, si vous pouvez avoir le respect et la décence de le signer, je n'ai pas toute la journée, à passer ici, dit-il agacé de leur peur. J'accepte votre proposition.

Ces hommes le regardèrent tous étonnés.

— Pas...de piège ?

— Pas de piège, affirma-t-il. Signez-les et je signerai juste après.

Tous, hésitant, ils se regardèrent entre eux, par le coin de leur œil. Afin, de prendre confiance entre eux. Puis, ils se décidèrent à approuver le contrat.

L'investissement qu'il proposait du projet à ces hommes, était inestimable. Il lui on, fait la cour pendant plus d'un mois afin d'attirer son attention et de confirmer leur fiabilité. Alors pour lui, ce n'était pas une menace, c'était une simple négociation à une version de mafieux.

— Que ce soit bien clair, commence-t-il. Ne me faite pas regretter ma décision. On meurt qu'une seule fois et c'est cette première fois, qui vous sera marquante grâce à moi, si tout tourne mal, la qualité, dominera la quantité.

— Tout ça pour dire un seul jour pour mourir, mais pour quelle torture atroce ? Reste à savoir...

— Je me suis bien fait comprendre ? Demande-t-il, impatient d'une réponse.

— Oui monsieur...Varshavsky, disent-ils tous en cœurs.

— Bien maintenant si vous pouvez m'excuser, déclare-t-il, en se levant. Sans prendre en compte le bruit de l'évanouissement, de celui qui se tenait a sa gauche, il sortit de la salle.

Son chauffeur l'attendait déjà en bas de son entreprise. En rentrant au manoir, il savait que sa jeune Anglaise, allait lui donner un sacré problème à régler. Il a songé à elle, et présentement qu'elle soit là, et son vrai lui a refait surface, il aura plus de mal, à prendre le contrôle de ses émotions, surtout son impulsivité qui a été au rendez-vous, lors du déjeuner, alors quoi de mieux à ce qu'elle s'éloigne de lui encore plus.

Dans le hall de son manoir. Il balaya la pièce du regard, les sourcils foncés.

— Lord Wingrave ! Vous êtes déjà rentré ? Je ne croyais pas que vous seriez là d'ici tôt !  S'étonnât Black.

— Où est-elle ? Elle n'est pas avec vous !

— Elle ne se sentait pas bien, donc elle a décidé d'aller dans sa chambre. Elle n'a pas mangé, je pense que c'est lié à cela.

Heart Hope. [ Lord Gabriel Wingrave ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant