Matière 27.

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—Vous avez raison, pour ma part, je préfère ne pas, en savoir davantage, ce que je sais me suffit.

— Sachez, que Caroline est une femme déterminée dans la mauvaise des manières.
Et que vous vous êtes différente d'elle, forcément, vous aurez réagi autrement.

— C'est ce qui me paraît logique, de réagir
comme ça.

— Vous êtes différente, dit-il, en mettant ses mains sur son cou. C'est ça qui me fascine.
Elle baissa son regard, son souffle chaud caressa son visage.

— Hope, regardez-moi, exigea-t-il
Elle releva lentement les yeux vers lui.

—Caroline est une jalouse maladive à aucun cas. Vous devez succomber dans ces manigances.

— C'est compris.

Il glissa une de ces mains dans ces cheveux.
Des mèches qu'il a tant rêvé de caresser, de sentir leur fraîcheur, qui se glissaient d'une telle facilité entre ses grands doigts.

Il ferma brièvement ses yeux pour lutter contre cette obsession dévorante. Il l'observa avec fascination. Hope, se sentait mal à l'aise.
Trois coups de porte s'ait fut entendu. Un grognement sorti de la gorge du mafieux, ne supportant pas, qu'il ait été dérangé, dans un
moment pareil ou son désir a fait preuve de présence.

— Que se passe-t-il ? Demande-t-il, mécontent d'avoir été interrompu.

—Désolé de vous déranger, monsieur, mais mademoiselle Tania Ross est ici présente.

—Faites-la rentrée.

La jeune femme s'approcha en ayant un sourire séducteur, elle ne manquait pas de regarder le mafieux avec appétit.

—Hope, je vous présente Tania Ross. Cette jeune femme est ici présente pour mettre à terme un projet.

—Bonjour, dit-elle, les bras derrière le dos en reculant de quelque pas.

—Bonjour jeune fille. Répondit-elle sans l'à
regarder. Son regard était déjà braqué vers le russe.

— Toujours aussi beau Gabriel ! Il y a des choses qui ne changent pas, dit-elle en lui donnant une tape amicale son épaule. À ce que je vois, tu ne m'as pas encore rappelé depuis la dernière fois.

— Ne t'inquiète pas, ça viendra, laisse-moi cinq ans de plus, et je te droguerai chaque soir pour que tu ne puisses pas voir le temps
passer.
Elle entama, un rire, en mettant sa main sur
son torse.

—Ton humour noir, m'a tellement manqué !
Dit-elle d'une voix suave.
Hope, avait l'impression d'être de trop dans cette situation, Tania Ross séduisait le mafieux avec plaisir.

—Au moins, j'espère, qu'on aura le temps de discuter d'autre chose après notre arrangement, dit-elle en faisant la moue.

—C'est comme si c'était fait.
Le mafieux avait littéralement oublié sa
présence, à cause de sa manière de rentrer dans le jeu de cette femme, cela lui donnait l'impression qu'il voulait qu'elle soit jalouse.

Elle se dirigea vers la sortie, car ça place n'était clairement, pas là.
Ils continuèrent de plaisanter, lorsqu'elle referma la porte.

Continuant son chemin accompagné sous la surveillance de la gouvernante, ce monsieur pensait à chaque détail, ouvrant la porte de sa chambre ou plutôt sa cellule. Parce que oui, malgré ce luxe, Hope voyait cette chambre comme une prison, elle n'était libre de rien.
Son téléphone, avait été prit, tout contacte avec l'extérieur, brisé.

Elle s'allongea, avec une grimace, la douleur à sa cheville n'arrangeait pas les choses.


Après plusieurs heures à s'ennuyer à mourir, il était tant pour elle, de s'appliquer la crème qu'on lui a prescrite, Hope se leva en boitant, pour la prendre sur le chevet.

Heart Hope. [ Lord Gabriel Wingrave ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant