Matière 24.

44 1 0
                                    


En peignoir, Hope regardait l'arrivée, des voitures dans la cour de ce grand manoir. Elle ferma sa baie coulissante puis tira les rideaux pour ne pas se faire remarquer. Pendant toutes, la journée, cela se fut basé sur des préparatifs, des tables vêtus de draps immaculés de blancs et des chaises de Napoléon.
La porte de sa chambre s'ouvrît, elle n'avait pas besoin de savoir que c'était lui.

— Alors, ma douce, dit-il d'une voix suave. On ne se prépare pas ?

— Comment ça ? Je vais y assister ?  Demande-t-elle, en avalant difficilement sa salive.

— Bien sûr. Je suis ici pour vous aider.
Il ouvrit le placard de ses deux mains, laissant voir de magnifiques robes.
Il en prit une, en la regardant avec attention.

— C'est vous maintenant qui allez m'habiller ?
Il s'approcha du lit pour déposer la robe dessus.

— Disons...que je voudrais que vous portiez celle-ci, dit-il en plissant ces sourcils. Je vous attendrai, quelques minutes après l'arrivée des invités, prenez votre temps.

Hope, resserra la ceinture de son peignoir en regardant l'homme habillé d'un costume sous mesure soulignant chaque parcelle de sa carrure impressionnante. Elle craignait réellement ce qu'il l'attendait ce soir...

— Et ta jeune captive ? Apparemment, elle ne t'était pas inconnue au moment des faits lui dit- Paulo d'un ton désinvolte.

— Toi aussi, tu es au courant ?

— Qui ne l'est pas ? C'est une première dans l'histoire mio amico, lui dit-il d'un accent italien. Avoir une captive qui n'est pas une inconnue. Une femme, que tu as laissée partir quelque mois avant et qui devient ta prisonnière. Digne d'une belle scène de cinéma.

Paulo était un ami loyal. Cette loyauté a été tirée d'un événement grandiose, deux mafias vraiment connues se sont affrontées. Paulo renfermait des informations inestimables, il était une archive, alors lorsqu'il devait se faire embarquer par l'un de parrain, un important dans cette mafia, un plan préparé à la lettre, depuis des semaines, malgré l'expérience de Paulo, il n'a rien pu faire, une chose qu'il n'a vu venir...sur plan crée sur des semaines. Il lui a fallut forcément de l'aide.
Gabriel a pu le sauver, c'était une simple contrepartie, et il n'a pas fait de cadeau aux personnes concernées.
Depuis Paulo lui était resté reconnaissant au près, de Gabriel, cette loyauté resta telle qu'elle est.

— J'aime, les choses originales. Tu me connais, dit-il d'un sourire contenu. Me différencier.

— Tu comptes la garder pendant combien de temps ?

— Durant longtemps, dit-il indifférent. Autant que je le voudrai et qui le faudra, mais pas maintenant.

— J'espère que tu arrives à gérer, ces états d'âmes.

— Ne t'inquiète pas, je contrôle la situation.

Ayant, une position impérieuse à sa salle à manger. Il vit celle, qui s'appropriait chaque partie de son être, s'approcher timidement. Elle était ravissante, et ce n'était pas la robe qu'il avait choisie, elle a voulu faire elle-même son choix, mais celle-ci était tout aussi belle, épousante ses formes, que celle qu'il lui avait proposer. Sa beauté naturelle, ne laissait pas indifférent les hommes et les femmes, dans cette pièce, climatisée. Les regards convergèrent vers elle, Hope ne savait pas où donner de la tête, celle-ci se sentait perdue par tous ces observations, porter vers elle.
Jusqu'à que, Varshavsky par sa seule présence se lève en dominant chaque personne ici présente. Les chuchotements se faisaient entre eux, lorsqu'il se dirigea vers elle, prêt à l'accueillir.
Il lui tendit sa main, qu'elle prenait sans hésitation. Il faut l'avouer, que toutes ces personnes l'ont rendue nerveuses, et le fait qu'il soit venu l'accueillir l'avait aidé à fuir ces gens, il avait été son rempart.

Heart Hope. [ Lord Gabriel Wingrave ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant