Matière 30.

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Présence d'une scène violente. Ainsi de propos déplacés.

Correctement habillée. Hope, sorti de sa chambre avec les béquilles. Sa cheville lui faisait un peu moins mal, mais cela reste mieux que rien.
Son kidnappeur lui faisant à son habitude acte de présence, toujours avec une posture nonchalante, mains dans les poches.

— Vous êtes prête ?

— Vous êtes toujours là au bon moment. À croire que vous avez remis une caméra dans ma chambre et que je ne suis pas encore au courant.

— C'est assez tentant, je l'ai déjà fait la première fois, alors qu'est-ce qui me fera obstacle ? Mais je vous avais déjà dit que non. Cependant ne me tentez pas ma douce.
Hope ouvra sa bouche pour mieux la refermer.

— Arrêtez, de faire ça. Son air charmeur l'agaçait.

— Faire quoi ? Demande-t-il d'un ton innocent, en accentuant encore plus son air viril envoûtant.

— On va...être en...re...tard, bredouilla-t-elle. Ne supportant plus cette tension.

— Vous n'êtes pas douer, pour esquiver les choses.
Il lui prit la main, une mesure pour lui de l'enchaîner.
Dans la voiture, regardant les grilles du manoir s'ouvrir. L'homme a ces côtés, lui lançait des regards qui la rendait nerveuse. Ses cheveux défaits lui étaient d'une très grande aide, afin de cacher son visage, pour ne pas être intimidé par son observation.
La rue qu'ils empiétèrent, était bordée d'arbre d'alignement.
Arrivé, à destination, après plusieurs minutes
Gabriel lui lança un regard d'avertissement, avant, de descendre de la voiture. Il avait une facilité à faire savoir, ces exigences en un seul regard, la parole pour lui, ce n'était pas forcément nécessaire.

Les lieux représentaient un bar, rien de plus ordinaire.

— Je suppose que ce lieu devrait vous convenir ? Cela s'éloigne du précédent.

— Oui, il est plus agréable, dit-elle en l'admirant.

— J'ai des personnes à rencontrer. Donc j'espère que vous pourriez vous tenir normalement.
Elle hocha la tête.
Il adressa quelques mots en russe à ces hommes, Hope ne comprenait rien du tout malgré son effort et jamais, elle n'aurait cru qu'il savait parler couramment une autre langue.

— Tu ne la quittes pas, des yeux, Roméo. Tu t'es foiré la dernière fois. Là, je te donne un moyen de te rattraper sinon...je ne te laisse même pas imaginer la suite..

— Tu ne la quittes surtout pas, dit-il fermement et autoritairement.
Roméo, était au courant que cela annonçait sa dernière chance, il ne pourra pas revenir en arrière.

— Tu ne la quittes essentiellement pas, répéta-t-il. Avant de lancer un dernier regard à Hope. Pendant l'instant d'une minute, ce moment de leur contact d'yeux fut instance. Comme si le temps s'était arrêté. L'autre personne cherchait sa liberté et une autre s'y opposait deux contradictions dans un seul échange. Mais derrière tout cela, l'une avait plus de pouvoir. Hope avait été hypnotisée, ne trouvant pas la force de le rompre jusqu'à que Gabriel ferme la porte.

Assise au bar, Hope se lamentait sur son sort.

— Tu aurais dû t'en aller...lui dit une voix remplie de reproches. Hope se retourna, en cherchant cette personne, une voix qui lui était familière. Jusqu'à qu'une femme sortie de l'ombre du coin du bar, l'apparu.

— Il m'aurait retrouvé...ou voire jamais, j'aurais pu aller plus loin.
Caroline s'assît en toute discrétion à coter d'elle avec un œil de prudence.

— Mais t'aurais dû tenter ta chance. Je te l'ai offerte sur un plateau d'argent. Et tu l'as laissé filer.

— Il me libéra, soyez en sûr.

Heart Hope. [ Lord Gabriel Wingrave ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant