Matière 13.

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— Lorenzo, qu'il l'a-t-il fait pour montrer qu'elles étaient dignes de confiance ?

— L'une des pires tortures et ça s'éloigne très bien de cette torture à laquelle tu penses. Il l'a capturé toutes ces femmes, pour les enfermer dans une pièce, attacher par leur bras en l'air, suspendue dans le vide.

— Donc, s'il y a une qui cède à la fatigue, et qui n'en peu plus, elle se livra, en conclu Wingrave.

— Encore pire. À travers un dictaphone, il l'est menaçé par un dossier qu'il avait sur chacune d'elles, le physique et mental était devenue un supplice pour elles toutes. Pendant qu'elles luttaient de toute leur force pour survivre, lui dit Paolo.

— Il l'a fait à une méthode, ancienne. C'est dans cette manière que les personnes mourraient crucifier. Elles ont dû se battre pour pouvoir respirer, en se hissant. Il faut minimum quelques minutes pour mourir à bout de souffle, ça n'a pas pu durer la torture. Elles ont dû vite céder, exprime Gabriel.

— Cela implique une mort certaine, par asphyxie. C'est du Lorenzo tout craché, il a un faible pour les tortures les plus anciennes et monstrueuses.

— Un vrai historien. Et comme je le disais, elles n'ont pas pu tenir, finit-il.

— Oui, tu as raison. Mais elles n'ont pas cédé en un jour. Chaque jour, elles étaient suspendues dans l'air. Et pendant de longues heures pour les laisser se reposer. Lorenzo a installé des chaises comme support, pour laisser à ces jeunes filles l'opportunité de respirer, ce qui signifiait la fin de cette torture. Et le jour suivant, c'était le vacarme, ça recommençait.

— Ç'a duré durant combien de temps ? lui demande Gabriel.

— Durant deux semaines. Elles se montraient davantage tenace que n'importe qui finalement. Elles étaient en tout une vingtaine et seulement dix étaient vraiment des victimes, déclare Paolo.

— Alors ? Et ce suspect, il doit nous attendre... dit Gabriel d'une voix trainante, mêlée impatience.

— Je te laisse le champ libre, mon ami. Tu as besoin de te défouler.

Gabriel prit sa veste, retenant un sourire.

— Tu m'en diras temps...



Le trajet dura quelques heures. Arriver sur une route, à l'écart de la ville. Cette voie était que désertique.
Descendant de la voiture, blindée. Gabriel avait soif de sang, réveiller son côté le plus obscur et diabolique. Il y a un mois de cela, il n'avait pas tué. Et il était prêt à faire une bonne et vraie boucherie, même s'il s'agissait d'une seule personne.

Rentrant, dans l'entrepôt suivit de Paolo. Ils constatèrent que ses hommes avaient déjà pris le relais. Mais avec lui, ce serait une autre histoire, une manière, plus admirable, sanglante, poétique.

L'homme à genoux. Mains attachées par-derrière, du sang sortait de sa bouche, ce jeune homme était en sueur, il dégageait une odeur nauséabonde, sa torture était en train de le vider de toute énergie.

— Je ne parlerai pas ! Allez-vous-y faire voir ! Bande de mafieux ! Dit-il d'un souffle.

— Ah non, mais moi, j'ai tout mon temps... dit-Gabriel d'un sourire diabolique.

— Je t'attends à l'extérieur, lui dit Paolo, en savant pertinemment que son ami risque de faire de ce lieu un endroit empester de sang qui pourrait aller au-delà des enceintes spécifiques.

Gabriel hocha la tête.

— Patron, on est content de vous revoir, lança l'un de ses hommes d'un accent russe, derrière lui.

Heart Hope. [ Lord Gabriel Wingrave ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant