Une rentrée banale

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     Aujourd'hui c'est le premier jour de classe. Je suis si excitée de revoir tous mes amis que j'ai laissé à cet endroit. Soudain, une voix aigue crie mon nom. C'est ma mère.

- Oui j'arrive, maman. Lui répondis-je en fermant la porte de ma chambre à clé. Ben quoi ? Tout le monde n'y a pas accès.

Je descends et trouve mon grand frère Rhyter, assis sur la chaise de la salle à manger en train de manger une pomme.

- Bonjour. Lui dis-je. Et bon appétit.

- Mmh.

- Elle est où, maman ?

Il indique la porte de l'extérieur où elle doit sûrement nous attendre car c'est elle qui nous conduit à l'école aujourd'hui.

Il se lève et nous nous dirigeons vers la voiture sans nous presser. Après tout, il n'est que 6 heures et les cours commencent à 7 h 30.

Nous y montons et j'aperçois ma petite sœur devant.

- Salut petite tête. La saluai-je avant de caresser ses courts cheveux blonds.

Elle ne me répond pas avec des mots mais en hochant la tête. De nous trois je suis la plus extravertie. Nana, elle, c'est parce qu'elle a un problème psychologique grave. Et Rhyter, il ne trouve pas l'intérêt de parler si c'est inutilement ou pour s'adresser à des gens qui n'en valent pas la peine. Oui, c'est ce qu'il m'a dit. Je ne voudrais pas me vanter mais je suis un psy d'enfer ! Donc n'hésitez pas. Mes proches le savent tous et en profitent à fond. Mais je ne vous révélerai pas ce qui est dit pendant les séances. C'est classé Top défense. Et ce don est la chose que je chéris le plus au monde car il réunit deux choses que j'adore faire: aider les autres et les critiquer. Tout le monde n'est pas parfait. Mais je ne les juge pas en tant que tel, disons que je.......... Leur fais des remarques constructives. Je dis que cet un don parce que j'ai pas eu besoin d'études pour ça. Je conseille naturellement et tout cela me vient du fond du cœur.                     
                   

Nous sommes arrivés. Ma mère nous souhaite bonne chance et nous lui disons aurevoir. Nous descendons et y pénétrons. J'ai omis d'expliquer un petit détail. Je suis la seule avec des cheveux noirs dans toute notre maison. Mon frère est brun et ma sœur blonde. Encore et sûrement les gènes, si non quoi d'autre ? Rhyrhy et moi accompagnons Nana vers sa classe: la 6 ème. Cette classe si importante dans la vie d'un collégien. En clair, l'ultime frontière. Elle est toute stressée que ses camarades de classe la mettent à l'écart à cause de son problème. On l'a signalé à l'école même si mes parents voulaient qu'elle aille dans une école spéciale. Mais elle a refusé, elle voulait à tout prix se faire accepter par les autres. C'est honorable de sa part. Pas vrai ?

Je lui fait un câlin.

- Bonne chance et fais de ton mieux surtout. Ne te force pas. Lui chuchotai je à l'oreille.

Rhyrhy, lui, lui caresse les cheveux en lui mimant un "courage". Puis elle entre dans sa classe et nous, rejoignons les nôtres. Cette année, je fais 3 ème. Mais pas n'importe laquelle: la troisième espagnole. J'adore cette langue et ça va faire quatre ans que je la parle. J'envisage d'ailleurs de devenir traductrice français-anglais-espagnol ou une téléconseillière. Mais si ce n'est ni l'un, ni l'autre, mon don me sauvera la vie.

J'entre dans ma classe et là je les vois. Je me dirige vers eux en courant. Je vais enfin pouvoir retrouver ma folle bande d'amis.

- Bonjour tout le monde. Lançai-je une fois arrivée à leur hauteur.
Je souris de toutes mes dents.

- Coucou marmotte, répondit Anissa, mon amie aux cheveux ondulés.

- Salut Zoé, me salua Noëlle, une autre des mes meilleures amies. Sauf qu'elle est blonde.

J'adore vraiment ces filles. Avec elles, c'est toujours repartit pour de nouveaux délires. Elles sont aussi tarées que moi. Mais ça, vous l'aurez compris.

- Dites donc, ils sont où les autres ? Demandai au bout d'un moment. Car oui, ma bande n'est pas encore complète.

- Tu sais comment ils sont ? Il ont voulu faire le reste de chemin entre mecs. Commença Noëlle.

- Donc, Noëlle et moi, les avons laissées seuls en espérant que tu arrives tôt. Acheva la bouclée. Sauf que tu es arrivée super tard. Qu'est-ce que tu foutais ?

- C'est vrai quoi ? T'es censée être l'élève modèle. T'as oublié ? Rajouta la blonde.

- Je sais mais j'ai quand même le droit de prendre un ou deux jours de congés. Non ? Et puis je suis pas arrivée en retard. A ce que je sache.

À ce moment, je sentis une main passée au dessus de mon épaule et une tête s'approcher de mon cou.

- Alors, comment étaient vos vacances, les filles ? Les miennes, je commence à les regretter. Lança le jeune blond, qui se trouvait juste derrière moi, en baillant avant de porter la main à sa bouche.

- Moi je commençais déjà à m'ennuyer. Lui répondit Ani, sans ménagement.

- On t'a pas appris la politesse au Japon, Kyo ? Lui demandai-je me sentant vexée qu'il se comporte comme si on avait dormi ensemble.

- Oh, désolée Zoé. Bonjour. Bien dormi ? Se corrigea t-il.

- Oui, oui. Mais il est où, Evan ?

- Je l'ai devancé parce qu'une de ses admiratrices voulait lui parler.

- J'avais complètement oublié les fantasmes des filles sur cet idiot. Soupira Noëlle en touchant son front.

- Et cette année sera encore plus mouvementée. Dis-je en la rejoignant dans son soupir. Et dire que je voulais la paix et la tranquillité.

Soudain, des cris et des rires se firent entendre. Ça, c'est le signal qui informe qu' Evan n'est pas loin. Et mieux vaut le laisser venir à nous que de faire le contraire. Parce que croyez moi C'EST UNE TRÈS MAUVAISE IDÉE. Et ça, je l'ai appris à mes dépens. Ces filles sont comparables à des serpents qui guettent patiemment la venue d'un potentiel prédateur qui pourrait leur voler leur pitance quotidienne. Sérieusement, elles fichent la trouille.

Je vois Evan, se diriger vers nous. On dirait qu'il a réussit à se défaire de l'emprise de ces sorcières. C'est une bonne chose.

- Coucou Zoé, me salua t-il en souriant.

- Coucou Mr le Beau gosse. Lui répondis-je en lui rendant son sourire.

- S'il te plait, arrête avec ce surnom. Me pria t-il.

- Justement, ça ne me plait pas donc je ne vais pas arrêter. Lui dis-je en affichant une mine enfantine.

- Je ne comprends pas pourquoi elles n'ont d'yeux que pour toi alors que je suis aussi beau, charmant et charismatique que toi. Fit-il, dégouté.

- Le peu de filles qui te courent après ne te suffit-il pas ? Demanda Noëlle, qui semblait ne pas beaucoup participer à la discussion.

- Non. Affirma t-il, tout fier. Je vaux plus d'une centaine de filles.

- En gros, dis juste que tu envies Evan. Lança Ani à son attention.

- Je ne te... Commença t-il avant d'être interrompu par le prof titulaire, enfin je suppose, qui nous demanda de rejoindre nos places.

J'espère vraiment que tout se passe bien pour Regina.

Le peu de temps qu'il nous resteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant