Moi, amoureuse de lui ?

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Je me lève en sursaut et me dirige rapidement vers la salle de bain. Penchée sur le lavabo, les mains serrant fortement les bords, je rejette sans pouvoir m'arrêter.

Je savais bien que je n'aurais pas dû manger autant de kébabs hier. Je rentre dans la chambre et traverse les corps d'Ani et de Noël, étendus sur les sacs de couchage à côté de mon lit. Finalement, elles ont décidé de dormir à la maison. En plus demain y a pas école.

Je m'asseois au bord du lit et jette un coup d'œil à mon réveil.
3:49.

Il n'est que trois heures ? Je suis épuisée. Je suis fatiguée de tout ça. En plus, j'ai même pas envie de dormir.

Je sors de la chambre en silence. Le couloir est sombre et silencieux. La chambre de Rhyter, à ma gauche, est fermée et celle de Nana, à ma droite, est aussi fermée. Je me dirige vers les escaliers toujours en étant silencieuse.

Je descend les marches une à une. Je devrai aller à la cuisine. J'ai une envie de jus de fruits. À la fin des marches, je constate que la lumière de la cuisine est déjà allumée. Peut-être que quelqu'un a oublié de l'éteindre.

Je m'avance donc vers la pièce et une fois que j'y ai pénétré, je suis heureuse de voir Evan en train de boire du thé en étant sur son téléphone. Je me surprends à le regarder et à me dire qu'il est mignon et très beau. Avec ses cheveux noirs en bataille laissant tomber quelques mèches de cheveux sur son beau visage clair, ses yeux noirs scintillants, son petit nez retroussé, son début de moustache et surtout ses lèvres....

- Tu veux un autographe ou bien ?

Je rougis instantanément. Il m'a prise la main dans le sac !

- Euh....non. Répondis-je avec les joues en feu

- Qu'est-ce qu'il y a ? Je t'ai fait peur ?

- N...non....pas....du....tout. Articulai-je difficilement

- Au fait, qu'est-ce que tu fais là au beau milieu de la nuit ?

- Tu veux dire à quelques heures de l'aube

- Ouais, si tu veux

- Insomnie. Et toi ?

- Hypersomnie. Me dit-il en souriant

- Quoi ? Mais ça veux rien dire. Ris-je


Le silence règne. Evan est sur son portable et moi, je le fixe en le suppliant de dire quelque chose.

Ensuite, il éclate de rire.

- Je peux savoir ce qui t'amuse ?

Il ne me répond pas, trop occupé à rire. Vexée et soucieuse de savoir ce qui l'amusait tant, je m'approche de lui.

- Fais voir.

- Tiens.

Il me la montre et je ris de plus belle. Il a raison. C'est tellement marrant.

- T'en as d'autres ?

- Biensûr. Mais tu ne les verras pas.

- Et pourquoi ?

- Parce que les gamines de ton âge dorment à cette heure-ci.

- Mais t'es pas cool Evan !

- Vas te coucher.

- Mais puis que je te dis que j'y arrive pas.

- Bah débrouille-toi.

- Steuplait. Le suppliai-je en affichant mon air de chien battu.

- Bon, c'est d'accord. Dit-il en succombant.

- Youpii ! Je t'adore. Le remerciai-je en lui sautant desssus.

Le peu de temps qu'il nous resteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant