𝐕 | 𝐉𝐔𝐍

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»»—  Tardivement —««

«  Pouvoir détester une personne, mais pas au point de la laisser se faire violer »

JUN

— Tu viens à la maison ce soir ?

C'est la question qu'elle me pose tous les jours. Qu'est-ce qu'elle peut être chiante.

— Non. Ma sœur à besoin de moi.

Elle lève les yeux au ciel, sa copine est collée à elle, n'arrête jamais d'écouter nos conversations et ça commence vraiment a me casser les couilles. Vivement l'arrêt du bus. Je me demande pourquoi je continu de prendre ce bus degeulasse alors que ma moto est bien rangée au fond du garage. Ça serait bien plus rapide pour rentrer,

Surtout qu'après je dois aller chercher Mia.

C'est sûrement pas mon père qui va le faire. Je suis distrait par une main qui se faufile sur ma cuisse, je soupire et me tourne du côté gauche de la fenêtre. Sabrina se rapproche de moi, je le sens.

— Dommage que tu ne veuilles pas venir à la maison ce soir. J'adore quand tu me prends par derrière...

Je déteste la façon dont elle me susurre de cette manière dans l'oreille. Cette gonzesse adore le cul, ça c'est sûr. Elle serait prête à ce faire sauter par tous les mecs du lycée. Je chasse sa main de ma cuisse, elle gronde encore une fois et se remet à sa place en croisant ses bras sur sa poitrine bombé... je mentirais si je disais que son corps n'est pas incroyable. Ses hanches, ses seins, sa taille. Elle est putain de magnifique, mais son caractère commence à me gonfler. Sa main se fait plus insistante sur ma cuisse. Je me retiens de l'envoyer bouler.

—  Aller Jun... Ne fais pas le difficile, je suis sûr qu'une nuit entière avec moi te détendrait.

—  Putain fous moi la paix Sabrina.

Elle grogne et ses copines se mettent à rigoler.

—  C'est quoi ton problème ? Tu préfères te taper la fausse blonde anorexique ? Dit-elle avec un ton sec.

Je souffle et passe ma main dans mes cheveux qui me tombent sur le front. J'en ai marre de ses crises de jalousie, surtout que nous ne sommes pas ensemble. Elle me fait à chaque fois une crise de jalousie quand une fille m'approche ou même quand je couche avec une autre. Swartz est bien loin de me plaire, elle n'a pas à s'inquiéter pour ça. Elle se met ensuite à parler avec ses copines et me laisse tranquille pour de bon. Je me promets de ne jamais me mettre en couple. Une fois m'a suffit et de toute façon l'amour ne sert à rien.

(***)

— Tu es allé chercher Mia ? Je demande à mon père qui est en train de s'enfiler un verre.

Mon père tient son verre dans sa main droite, il regarde le paysage par la fenêtre de la cuisine. Ses yeux foncés sont concentrés sur celle-ci. Comme s'il essayait de voir quelque chose à travers les palmiers qui se balance doucement. J'ai été surpris en rentrant de voir Mia courir vers moi avec sa petite couette qui se balançait de gauche à droite, elle avait ensuite enroulé ses bras autour de moi tout en sautillant et en disant :

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